Musée archéologique de Patras

Le musée archéologique de Patras, inauguré le est, avec 8 000 m2, le deuxième plus grand musée de Grèce, après le musée de l'Acropole d'Athènes. Situé dans la banlieue de Patras dans le Péloponnèse, il retrace l'histoire de la région et de la ville de la préhistoire à la fin de l'époque romaine.

L'entrée du musée et la « tholos » en titane.

En plus des trois grands salles d'exposition, le musée propose un grand hall avec une boutique, une salle multimédia proposant une visite virtuelle, un amphithéâtre de conférences et une salle informatique pour les activités éducatives installés dans un dôme de titane, appelé la « tholos »[1].

Sa construction, confiée à l'architecte Theofanis Bobotis, a coûté 21,5 millions d'Euros[2]. Le musée a accueilli 16 000 visiteurs au cours de son premier mois d'ouverture[1].

Collection

La collection est organisée en trois grandes salles thématiques et non archéologiques : vie privée, vie publique[3] et cimetières. Il s'agit aussi de mieux mettre en valeur les objets et œuvres d'art très abondants de la période des IIe et IIIe siècles de notre ère lorsque Patras devint un important port de l'Empire romain[1].

L'immense galerie consacrée à la vie privée propose les habituels objets attendus dans un musée (poterie, outils, bijoux, objets de toilette, etc.). Surtout, deux habitations sont (partiellement) reconstituées : une villa rustica et une villa urbana (maison de campagne et maison de ville) organisées autour de quatorze sols en mosaïque pour un total de 300 m2 tandis que des projections expliquent les activités agricoles des villas romaines, les fouilles dont elles furent l'objet et leur reconstitution. Certaines des mosaïques sont présentées comme des tableaux, au mur. On peut y voir des créatures marines, des pêcheurs, des chasseurs, des têtes de Gorgone, des divinités fluviales, Pan faisant du vin et une Aphrodite nue à l'origine et qu'une intervention à l'époque chrétienne a rendu plus « décente »[1].

La galerie consacrée aux cimetières propose elle aussi des reconstitutions : une chambre funéraire mycénienne creusée dans la roche ; un pithos géométrique ; une tombe classique couverte de tuiles ; une tombe romaine à ciste et une exèdre romaine ainsi que du mobilier funéraire. Des couronnes funéraires ont aussi été reconstituées sur les crânes afin de mieux expliquer les rituels[1].

Notes et références

  1. Athens Plus, supplément hebdomadaire en anglais à Kathimerini, 28 août 2009.
  2. (en) e-Kathimerini 27/07/2009
  3. Cette salle ouvrira ses portes à la fin de l'année 2009.

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