Cadavre non identifié

Cadavre non identifié ou corps non identifié est un terme utilisé pour décrire le cadavre d'une personne dont l'identité ne peut être établie par la police scientifique ou la médecine légale.
Parfois, plusieurs années s'écoulent avant que l'identité de certains cadavres ne soit connue, et dans certains cas, ils ne sont jamais identifiés. Un corps peut rester non identifié parce que la mort n'est pas suspecte (SDF morts de froid, militaires engagés dans des combats, migrants, victimes de catastrophe naturelle[1]), en raison d'un manque de preuves, de l'absence de pièce d'identité, d'un permis de conduire, etc.
Lorsque les restes sont abîmés ou mutilés au point que le corps n'est pas reconnaissable, le visage peut être reconstruit pour montrer à quoi il ressemblait avant la mort. Une personne non identifiée peut être désignée par le pantonyme "X" en France, "Doe" dans les pays anglo-saxons.

Qui sommes-nous ? Affiche donnant des informations sur des victimes non identifiées : Tammy Alexander (identifiée en 2015), Arroyo Grande Jane Doe, Walker County Jane Doe et Marcia King (identifiée en 2018)

Causes

Il y a environ 40 000 cadavres non identifiés aux États-Unis ; en France chaque année de 1 000 à 3 000 personnes retrouvées mortes ne sont pas identifiées[2], et beaucoup d'autres de par le monde[3].
Un corps peut ne pas être identifié s'il se trouve dans un état de décomposition avancé ou présente des blessures importantes au visage.
Aux États-Unis, le corps peut ne pas être identifié si le décès a lieu dans un État où la personne n'est pas enregistrée ; en outre, dans de nombreux cas, les adolescents en fugue peuvent être retirés des fichiers de personnes disparues, lorsqu'ils atteignent l'âge de 18 ans, ce qui élimine la possibilité de les retrouver par ce moyen[4].
En France, les disparitions de personnes majeures ne sont a priori pas considérées comme inquiétantes.

Lieu

Certaines personnes non identifiées sont mortes en dehors de leur pays d'origine :

  • Barbara Hess Precht (en) est morte dans l'Ohio en 2006 dans des circonstances inconnues ; elle n'a été identifiée qu'en 2014. Entre 1983 et sa mort en 2006, elle vivait en Californie.

Dans les deux cas, les corps étaient reconnaissables et les empreintes digitales et dentaires ont été facilement relevées.

À Lourdes, en France, le cadavre d'une jeune femme présumée d'origine étrangère a été découvert le 4 juillet 1994[5].

Beaucoup d'immigrants illégaux qui meurent aux États-Unis après avoir traversé la frontière du Mexique demeurent non identifiés[6].

Décomposition

Beaucoup de corps, trouvés longtemps après la mort, sont significativement décomposés. La décomposition des tissus mous modifie considérablement les traits du visage et peut aussi empêcher l'identification par empreintes digitales. Les conditions environnementales sont un facteur important dans ce processus : plusieurs mois après la mort, on peut n'observer que peu de décomposition, si le corps se trouvait dans un endroit froid. Inversement, des corps retrouvés dans des endroits chauds, même peu de temps après la mort, voient rapidement leurs caractéristiques altérées. L'intervention de charognards est également très délétère.
Une température élevée peut parfois entraîner une momification du cadavre, les tissus échappant à la décomposition initiale. Mais les traits sont déformés. Un exemple est la Princesse perse (en), momie d'une jeune femme morte vers 1996 et réapparue en octobre 2000 au Pakistan[Note 1],[7].
En 1994, à Idar-Oberstein (Allemagne), un homme était mort depuis plusieurs mois quand on a retrouvé son corps ; pourtant, à certains endroits, sa peau n'était pas détériorée et des tatouages ont été trouvés et utilisés pour l'identification[8].

Putréfaction

La putréfaction se produit lorsque des bactéries décomposent les restes ; la fermentation des tissus produit des gaz qui déterminent un gonflement et la décoloration du cadavre. Dans le cas de la famille Rogers, assassinée en 1989 par Oba Chandler, les corps étaient immergés, mais les gaz produits les ont fait gonfler et revenir flotter en surface. Ils n'étaient morts que depuis peu, mais déjà fortement décomposés et méconnaissables, en raison d'une putréfaction rapide sous l'eau et à des températures relativement élevées. Par la suite, c'est en ayant recours aux dossiers dentaires que les identifications ont pu être faites[9].

Squelette

L'étape squelettique correspond à la décomposition complète des chairs ; les os - et éventuellement quelques tissus - sont tout ce qui est retrouvé, généralement après un délai important entre la mort et la découverte du squelette (à ce stade, on ne parle plus de 'cadavre'). Dans ce cas, il est impossible de relever les empreintes digitales (sauf dans de rares cas de momification).
Des restes squelettiques partiels vont limiter les informations disponibles. Par exemple, le crâne partiel d'une femme trouvé à Francfort (Allemagne) était insuffisant pour estimer sa taille ou son poids[10].
On procède à la reconstruction faciale des personnes dont les restes sont réduits à l'état de squelette quand la consultation des dossiers dentaires et des bases de données ADN a échoué.

Traumatismes, blessures

Certains corps ont subi un traumatisme qui altère considérablement leur apparence, en particulier les victimes d'accidents de la route ou de mort violente. Une expression faciale, souvent de douleur, peut défigurer complètement le visage, lequel présentera une expression jamais vue par le public en général, ni même par ceux qui ont vu la personne de son vivant. Ainsi, une tête décapitée n'a pas pu être reconnue[11].
De nombreux cadavres dont la tête n'a pas été retrouvée restent non identifiés, comme dans le mystère de Whitehall à Londres en 1888[12].

Brûlures

Souvent, quelqu'un qui essaie de dissimuler un corps tente de le détruire ou de le rendre méconnaissable[13]. En 2006, la personne à ce jour non identifiée et surnommée «Yermo John Doe» a été tuée environ une heure avant d'être retrouvée, mais toute reconnaissance s'est avérée impossible[14].
Lorsque Lynn Breeden, un mannequin canadien, a été assassinée et enflammée dans une benne à ordures, son corps a été si profondément brûlé que l'analyse ADN et celle de ses empreintes digitales étaient impossibles. Elle a été identifiée par comparaison de sa denture avec ses dossiers dentaires, et grâce à de l'ADN extrait de son sang trouvé ailleurs[15].
En 1934, le corps de Linda Agostini (en) a été trouvé brûlé près d'Albury (Australie). Ses restes ont été identifiés dix ans plus tard par comparaison dentaire (en)[16].

Procédés d'identification

Lors d'épisodes particulièrement meurtriers des conflits armés, tous les corps des victimes militaires ne sont pas identifiables. Une tombe du Soldat inconnu contient les restes d'un soldat tué au combat et non identifié, qui représente tous les morts du conflit.
En France, chaque année, de 1 000 à 3 000 personnes retrouvées mortes ne sont pas identifiées[2],[Note 2] On ne procède à des analyses que dans les cas de mort suspecte, sur demande de la justice (réquisition du procureur de la République)[17]. Des associations demandent que sur tout corps non identifié des relevés d’empreintes digitales, génétiques et dentaires (en) soient obligatoirement effectués avant l'inhumation[18]. Depuis 1996 en France, il existe une possibilité d’inscription dans le Fichier des personnes recherchées : Sont inscrites, à la demande des services et unités de police judiciaire ou des autorités judiciaires, les personnes faisant l'objet d'une recherche pour les besoins d'une enquête de police judiciaire […] en cas de découverte de personnes décédées […] non identifiées[19].
Quand l'identité d'un cadavre est recherchée, les techniques mises en œuvre doivent respecter la dignité humaine dont tout corps, même mort, bénéficie (protection juridique prévue à l'article 16-1-1 du Code civil).
On s'appuie habituellement sur les caractéristiques uniques de son ADN et de ses empreintes digitales et dentaires[20]. L'analyse ADN est considérée comme la plus précise, mais elle n'était que peu utilisée avant les années 1990. L'ADN provient des follicules pileux, du sang, et d'autres tissus ou matériels biologiques[21]. Le corps peut également être identifié grâce à des données d'ordre médical, telles que taille et le poids, séquelles de maladies et d'actes chirurgicaux, cicatrices ou fractures[22]. Un médecin légiste sera souvent impliqué dans l'identification du corps[23],[24].

Photographie post-mortem

Afin d'identifier un cadavre, des services de police ou de médecine légale ont mis en ligne des photos post-mortem du visage de la personne décédée. Au niveau d'éventuelles blessures, ces photos post-mortem étaient retouchées avant d'être publiées[25]. De la même manière, un cadavre démembré peut être modifié numériquement pour faire apparaître tous les membres attachés au reste du corps[11]. La mise en ligne de ces photos n'est pas considérée comme la méthode la plus efficace, car le visage est souvent déformé en fonction des circonstances de la mort[26]. Ce fut le cas de Grateful Doe (en) , tué dans un accident de voiture en 1995 ; le traumatisme extrême qu'il a subi l'a défiguré[27].
Le corps de Milwaukee County Jane Doe - une jeune femme trouvée en 1982 dans une rivière du Wisconsin, morte depuis plusieurs mois - a été préservé par les températures froides. Des photographies post-mortem ont été publiées sur un site Web par un médecin légiste, mais son visage, qui avait absorbé de l'eau et s'était décomposé, était gonflé et donc déformé[28].
Les masques mortuaires ont également été utilisés pour aider à l'identification ; on les considère comme plus précis, car ils sont censés refléter une «expression détendue», contrairement aux photos post-mortem prises à la découverte du cadavre. C'est particulièrement le cas du masque mortuaire[Note 3] - souriant - de L'Inconnue de la Seine, jeune noyée de la fin des années 1870[29]. Cependant, à cause du poids du plâtre, un masque mortuaire tend à rendre les yeux trop enfoncés. D'autres artéfacts évoquent parfois les symptômes d'une maladie chronique. De ce fait le masque peut ne pas refléter l'aspect qu'avait le visage du vivant de la personne.

Reconstruction

La reconstruction est considérée comme plus fiable que la photo post-mortem, surtout en cas de mort violente, s'agissant de donner l'image de la personne telle qu'elle était de son vivant. Ici Valentine Doe (en)

Lorsque le corps se trouve dans un état de décomposition avancé, ou après une mort violente, une reconstruction est parfois nécessaire. L'image obtenue est utile pour solliciter le concours du public pour l'identification, surtout si la publication de photos d'un cadavre devait se heurter à un tabou[30]. Pour cette raison, on aura souvent recours à la reconstruction, même si le cadavre paraît d'emblée reconnaissable.

Un visage peut être reconstruit à l'aide d'un modèle tridimensionnel ou 2D, incluant des croquis ou des reconstructions numériques, comme pour les portraits-robots[31],[32]. Des croquis ont été utilisés dans de nombreux dossiers. La portraitiste judiciaire Karen T. Taylor a développé sa propre méthode au cours des années 1980, avec des techniques beaucoup plus précises d'estimation des emplacements et de la taille d'éléments caractéristiques du crâne. Cette méthode a donné d'assez bons résultats[33].
Quand les restes, trop détériorés, ne permettent pas de faire un croquis en deux dimensions ou une reconstruction, en raison du manque de tissus sur les os, le National Center for Missing and Exploited Children a développé une méthode pour retrouver l'apparence du visage. Le crâne est placé dans un scanner et l'image obtenue est ensuite reprise par un logiciel de conception assistée par ordinateur en architecture (en) pour y ajouter numériquement des couches de tissus, en fonction de l'âge, du sexe et du groupe ethnique du défunt[34].

Exemples

Les visages suivants illustrent différentes méthodes de reconstruction (tous les visages proviennent de cadavres non identifiés à ce jour) :

Difficultés

Dans certains cas, comme celui de Colleen Orsborn en 1984, la véritable identité de la personne non identifiée a d'emblée été éliminée de l'affaire. Orsborn s'était cassé la jambe, mais le médecin légiste n'a pas retrouvé les traces de cette fracture. Il l'a donc exclue de l'affaire. Ce n'est qu'en 2011 que l'analyse ADN a confirmé qu'Orsborn était bien la victime découverte en 1984[35],[36].
Dans des dossiers comme celui de Racine County Jane Doe, une élimination a également fait l'objet de critiques : la solution 'Aundria Bowman', une adolescente disparue en 1989, qui ressemblait beaucoup au corps trouvé en 1999, a été écartée par le National Missing and Unidentified Persons System[37]. Des utilisateurs du forum en ligne Websleuths (en) ont contesté cette décision[38].
Dans le cas de Lavender Doe, la mère d'une fille disparue était également en désaccord avec l'exclusion, suite à l'analyse génétique, de sa fille ; elle prétendait que la reconstruction de la victime ressemblait beaucoup à sa fille[39].

Affaires célèbres

Corps non identifiés

L'Affaire Taman Shud concerne un homme trouvé en 1948 à Adélaïde (Australie).

Corps finalement identifiés

"Jock Doe", trouvé aux États-Unis, pourrait être originaire du Canada identifié en James Freund
  • "Pyjama Girl", assassinée en 1934 en Australie ; identifiée en 1944 comme étant Linda Agostini[45]
  • "Tent Girl", assassinée en 1968 ; identifiée en 1998 comme étant Barbara Ann Hackmann Taylor[46]
  • "Precious Doe", assassinée en 2001 ; identifiée en 2005 comme étant Erica Michelle Green[47]
  • "Ballarat Bandit", s'est suicidé en 2004 ; identifié en 2006 comme étant le Canadien George Robert Johnston[48]
  • "Baby Grace", assassinée en 2007 ; identifiée plus tard dans l'année comme étant Riley Ann Sawyers[49]
  • "DuPage Johnny Doe", assassiné en 2005 ; identifié en 2011 comme étant Atcel Olmedo[50]
  • "Baby Hope", assassinée en 1991 ; identifiée en 2013 comme étant Anjelica Castillo[51]
  • "Pearl Lady", trouvée dans la rivière Ohio en 2006 ; identifiée en 2014 comme étant Barbara Precht[52]
  • "Caledonia Jane Doe", trouvée assassinée en 1979 ; identifiée en 2015 comme étant Tammy Alexander[53]
  • "Grateful Doe", mort dans un accident de voiture en 1995 ; identifié en 2015 comme étant Jason Callahan[54]
  • "Buckskin Girl, trouvée assassinée en 1981 ; identifiée en 2018 comme étant Marcia King[55]
  • "la petite martyre de l'A10", retrouvée morte dans un fossé au bord de l'autoroute A10 en 1987 ; identifiée en 2018 comme étant Inass Touloub, 4 ans[56]
  • Crâne humain trouvé le 7 septembre 2017 ; identifié en décembre 2017 comme étant celui d'Arthur Noyer[57]
  • "Orange Socks", Texas, États-Unis, inconnue de 1979[58] à 2019[59], identifiée comme étant Debra Jackson.
  • James Freund et Pamela Buckley, les "Inconnus du Comté de Sumter (en)", États-Unis, non identifiés depuis 1976[60] identifié en 2021.
  • Evelyn Colòn, autrefois connue sous le pseudonyme de Beth Doe, dont le cadavre démembré a été retrouvé en 1976. Identifiée en 2021.

Notes et références

Notes

  1. La momie avait d'abord été frauduleusement présentée comme celle d'une princesse perse du VIIe siècle av. J.-C.
  2. Dans ce cas, le maire doit pourvoir d'urgence à ce que la personne décédée soit inhumée.
  3. Masque mortuaire présumé : il n'a jamais été confirmé qu'il s'agissait d'un cadavre.

Références

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  2. Hubert Prolongeau, « Enterrés sous X… », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
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Annexes

Bibliographie

  • (en) Madea, Burkhard, Johanna Preuss, et Frank Musshoff. "From Flourishing Life to Dust-The Natural Cycle." Mummies of the World. Ed. Alfried Wieczorek and Wilfried Rosendahl. First ed. 2010. 28. Print
  • (en) Élisabeth Anstett et Jean-Marc Dreyfus (éd.), Human remains and identification Restes humains et identification »], Manchester University Press, 2015 (ISBN 978-0-7190-9756-0)

Articles connexes

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