Montclar (Alpes-de-Haute-Provence)

Montclar est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Montclar.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Monclar et Montclard.

Montclar

Place de la Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Béatrice Savornin
2020-2026
Code postal 04140
Code commune 04126
Démographie
Gentilé Clarimontois
Population
municipale
409 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 52″ nord, 6° 20′ 18″ est
Altitude Min. 1 082 m
Max. 2 500 m
Superficie 23,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Montclar
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Montclar
Géolocalisation sur la carte : France
Montclar
Géolocalisation sur la carte : France
Montclar

    Le nom de ses habitants est Clarimontois[1].

    Géographie

    Montclar et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    La commune est située dans la partie septentrionale de la vallée de la Blanche. Au nord, le col Saint-Jean permet de déboucher sur la vallée de l'Ubaye au niveau du Lac de Serre-Ponçon. Il n'y a pas de village à proprement parler mais plusieurs hameaux : les Chapeliers, la Chapelle, Sous-la-Roche, les Allards, Serre-Nauzet, Risolet, Saint-Léger, Saint-Jean, les Piolles et Villette, ainsi que de nombreuses fermes.

    La mairie, l'agence postale, l'école ainsi que les commerces se trouvent essentiellement à la station de ski de St-Jean-Montclar.

    Géologie

    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est presque entièrement recouverte par le glacier de la Durance et une diffluence du glacier de l’Ubaye qui franchit le col Saint-Jean. À l’est, le sommet de Dormillouse et la crête qui le précède au sud. Le glacier de Riss est moins épais[2].

    Relief

    Massif de Dormillouse, 2505 m.

    • col de Font-Sainte
    • col de Saint-Jean, 1330 m

    Environnement

    La commune compte 969 ha de bois et forêts[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne auquel appartient Montclar est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[3], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[4]. La commune de Montclar est également exposée à trois autres risques naturels[4] :

    • feu de forêt ;
    • avalanche ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de Montclar est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[5]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[6].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[5] et le Dicrim n’existe pas[7].

    Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[8] :

    • le séisme du , d’une intensité ressentie à Montclar de V et dont l’épicentre était situé au Lauzet[9],
    • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et à nouveau Le Lauzet pour épicentre[10],
    • le séisme du , avec une intensité ressentie de V et Seyne pour épicentre[11].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1233 (castrum Montisclari). Ce nom est formé des mots occitans mont et clar, signifiant soit le mont clair, soit le mont distingué[12].

    Le nom du sommet du Cucuyon (1886 m), est formé sur la racine préceltique *Kug-, un oronyme (toponyme caractérisant le relief), avec redoublement et ajout d’un suffixe diminutif[13].

    Morphologie des villages

    Le chef-lieu actuel est créé dans les années 1960, à partir de la station de ski et du village de vacances. Des bâtiments collectifs (école, crèche, salle des fêtes) y sont ajoutés en 1995, puis la mairie en 1997[14].

    Les bâtiments, du style moderniste des Trente Glorieuses, ne bouleversent pas le paysage : André de Reparaz note leur bonne intégration dans le paysage, grâce à la faible hauteur des constructions et l’installation sur un replat[15]. La taille limitée de la station (2 à 3 000 lits dans les années 1980) y contribue également[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Montclar est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,1 %), forêts (36,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (1,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 207 personnes, dont 12 chômeurs[24] (13 fin 2011[25]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (70 %)[26] et travaillent majoritairement dans la commune (60 %), ce qui est assez rare[26]. Ce fort indicateur de concentration d'emploi est dû à la présence d’une petite industrie (eau minérale) mais surtout à la station de sports d’hiver : le tourisme est le principal moteur de l’activité économique locale.

    Ces moteurs de l'économie locale fournissent de l'emploi aux communes voisines : 64 à Seyne, 20 à Selonnet et 19 à Saint-Vincent-les-Forts, mais ne vont pas sans conflits sociaux, comme fin 2013[27].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 25 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et XX emplois salariés[28].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 20 en 2010, chiffre stable depuis 2000[29]. Elles étaient 29 en 1988[30]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers l’élevage bovin (onze exploitations, soit plus de la moitié) et l’élevage ovin (4)[29]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 893 à 1 187 ha[30] ; cette progression s’est accélérée lors de la dernière décennie, pour arriver à 1 955 ha, cette progression étant due aux élevages[29].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 15 établissements, employant 25 salariés[28].

    Le principal établissement industriel est une usine d'embouteillage d'eau de source (marque Montclar, qui est la propriété de société des Eaux de Saint-Amand). La source se trouve à 1600 m d’altitude[31].

    Activités tertiaires

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 53 établissements (avec 148 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 17 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 14 personnes[28].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant[32], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non marchande[33]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Enfin, les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[45], contribuant au caractère familial de la station : au nombre de 853, elles représentent 78 % des logements. Plus de 500 d’entre elles possèdent plus d’un logement[40],[38].

    Le tableau de l’économie locale est complété par quelques artisans et professionnels exerçant en libéral[46].

    Histoire

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1150[47]. Le castro Monteclaro du XIIIe siècle était le siège d’une baronnie[48]. Le village, installé sur la colline de la Salette, était fortifié[14]. La communauté relevait de la baillie de Seyne[49].

    Bertrand de Montclar fut seigneur de Montclar et des Sauvasses en 1322[50]. Guigonet Jarente (av.1360-ap.1402), notaire originaire de Selonnet (baillie de Barcelonnette), fut seigneur de Gémenos et de Montclar[51][réf. incomplète], et familier de la reine. Sa longue carrière administrative fut récompensée par les souverains par de nombreux cadeaux. Il reçut de la reine Jeanne, donation des fours de Seyne en 1379, ainsi que l'albergue de cette ville en 1380[réf. nécessaire][52]. En 1374, il fut élu conseiller du sénéchal et ambassadeur auprès du pape[réf. nécessaire][53].

    Le village perché est délaissé peu à peu pour le nouveau, dit « le Vallon » (puis appelé la Chapelle à partir du XVIIIe siècle)[14]. Le village est assailli et pillé par les huguenots (guerres de religion), puis abandonné. Le marquis de Parelly pille également le village un siècle plus tard.

    En 1645, la nouvelle église paroissiale est construite au Serre-Nauzet, qui devient un nouveau centre de la vie communautaire, sans éclipser l’ancien. Le Serre-Nauzet ne devient chef-lieu de la commune qu’avec la construction de la maison commune (équivalent de la mairie), à la fin du XVIIIe siècle, après de longs débats[14].

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[54]. Le seigneur, Jules Claude Louis de Ripert, est impliqué dans le complot de Sainte-Amaranthe et guillotiné en 1794, et le château vendu comme bien national[55].

    En 1860, la route nationale 100 est construite et traverse la commune. L’ancienne route royale qui traversait le village est peu à peu délaissée.

    Comme de nombreuses communes du département, Montclar se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède trois, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[56]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas la commune[57]. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, mais la municipalité ne l’applique pas[58]. Ce n’est finalement qu’avec les lois Ferry que les filles de Montclar sont régulièrement scolarisées.

    La commune a créé une station de ski en 1968, gérée par un groupement d'intérêt économique (GIE), à l’initiative du maire qui était aussi patron d’une entreprise de BTP[59]. La création s’est faite collectivement : les paysans ont apporté les terrains au GIE, les conseillers municipaux ont chacun dans leur spécialité apporté leur pierre[60]. Les aides à la rénovation rurale en montagne financent 30 % des travaux de création et d’extension de la station[16]. Un plan d'occupation des sols est mis en place dès 1973[15]. De petite taille, isolée et ne pouvant se coordonner avec les voisines qui sont ses plus sévères concurrentes (Selonnet-Chabanon et Seyne-le-Grand-Puy), la station du col-Saint-Jean a souffert dans les années 1980 du manque d’enneigement[60].

    À partir des années 1980, la station a misé sur la relative préservation de l’environnement, que les travaux n’ont pas bouleversé comme dans les grandes stations de Savoie, en essayant d’attirer les adeptes du tourisme doux. Une piscine chauffée est construite, ainsi que des courts de tennis[61].

    Grâce à la station, l’exode rural est stoppé précocement à Montclar, qui conserve ainsi ses classes d’âges de jeunes adultes. Une grande part des actifs sont pluriactifs[61].

    Un nouveau centre villageois s’est créé autour du hameau Saint-Jean. C’est d’abord le village de vacances autour de la station de ski à la fin des années 1960, puis les bâtiments collectifs (école, crèche, salle des fêtes) en 1995, et enfin la mairie en 1997 (suivie en 2007 par le bureau de vote)[14].

    Héraldique

    Blasonnement :
    « de gueule à une montagne d'argent surmontée d'un soleil d'or »[62]

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    [27] Henri Savornin[63],[64] RPR puis UMP Ancien conseiller général
    [65] Jean-Claude Rémusat[66] DVD Retraité
    Michel Blot SE Retraité
    [67] En cours
    (au )
    Béatrice Savornin LR  

    Intercommunalité

    Montclar a fait partie, de 2008 à 2016, de la communauté de communes du Pays de Seyne ; celle-ci a fusionné avec d'autres intercommunalités autour de Digne-les-Bains pour constituer, le , la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération.

    Enseignement

    La commune est dotée d’une école primaire[68].

    Une bibliothèque du réseau Culture et bibliothèque pour tous est implantée à Montclar[69].

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[71].

    En 2018, la commune comptait 409 habitants[Note 2], en diminution de 7,26 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,33 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    629675591605538591595590616
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    612599570568551536509529442
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    419386345379354307303304282
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010
    268229204220258327399455461
    2015 2018 - - - - - - -
    414409-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    108 feux45 feux

    L’histoire démographique de Montclar, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, qui commence tôt à Montclar (à la fin du XVIIIe siècle), y dure particulièrement longtemps, jusqu'en 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide, et de longue durée. En à peine un demi-siècle de recul, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[74]. Le mouvement de baisse s'interrompt dès les années 1970. Depuis, la croissance a annulé le plus gros des pertes dues à l'exode rural.

    Lieux et monuments

    Façade de la chapelle Saint-Léger.

    Le château de Montclar construit entre 1640 et 1660 (approximativement) a conservé des boiseries de style Louis XIV. Il est construit sur un plan rectangulaire, avec deux tours aux angles et couvertes de toits en poivrière polygonaux[75]. Il se situe sur une colline, à la limite des communes de Montclar, Seyne et Selonnet.

    La commune, à l’habitat éclaté, compte de nombreuses chapelles et églises :

    • église Saint-Michel, au Serre-Nauzet, construite en 1645 et siège de la paroisse[49],[76] ;
    • Saint-Léger[77] érigée à la fin du XIIIe siècle, elle possède une nef d’une seule travée, avec un chevet plat. Reconstruite en 1830, elle est restaurée en 1968-1969[78],
    • au lieu-dit la Chapelle,
    • à Villette[79], qui abrite le seul objet classé monument historique de la commune, une chasuble de lin et laine du XVIIe siècle, de facture assez simple[80],
    • aux Savoyes[81],
    • chapelle Saint-Jean-Baptiste, au col de Saint-Jean. La nef et le chœur sont voûtés en plein cintre[82],
    • église Saint-Pierre (1555), une des deux églises de la commune, qui fut paroissiale en même temps que Saint-Michel, et dont dépendait les chapelles de la colline de la Salette (avec horloge), et Sainte-Anne[49].

    Les ruines de l’ancien village sont encore visibles.

    Personnalités liées à la commune

    • Ernest Margaillan, leader syndicaliste enseignant, est né à Montclar en 1904.
    • Henri Savornin, natif de la vallée, a été maire de Montclar de 1959 à 2014 soit plus d'un demi-siècle et conseiller général du canton de Seyne.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Alain Bouyala, Montclar, les deux clochers : un village de Haute-Provence du XIIIe au XVIIIe siècle, Turriers, Naturalia publications, (ISBN 978-2-909717-80-7).
    • Michel Turco, Le Lautaret, Saint-Vincent et autour…, Nice, Imprimerie Fac-copie, , 498 p. (ISBN 979-10-699-1195-6).
    • Hélène Vésian (en collaboration avec Évelyne Falvard et Claude Gouron), Châteaux et bastides en Haute Provence aux XVIe siècle, XVIIe et XVIIIe siècles, Avignon, Aubanel, , 167 p. (ISBN 2-7006-0145-9).

    Sources

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Seyne », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. Maurice Jorda, Cécile Miramont, « Les Hautes Terres : une lecture géomorphologique du paysage et de ses évolutions », in Nicole Michel d’Annoville, Marc de Leeuw (directeurs) (photogr. Gérald Lucas, dessin. Michel Crespin), Les Hautes Terres de Provence : itinérances médiévales, Le Caire : Association Les hautes terres de Provence ; Saint-Michel-l'Observatoire : C'est-à-dire, 2008, 223 p. (ISBN 978-2-952756-43-3). p. 33.
    3. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    4. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 4 août 2012
    5. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    7. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 4 août 2011
    8. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Montclar », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 4 août 2012
    9. BRGM, « fiche 40082 », Sisfrance, consultée le 4 août 2012
    10. BRGM, « fiche 40092 », Sisfrance, consultée le 4 août 2012
    11. BRGM, « fiche 40163 », Sisfrance, consultée le 4 août 2012
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21812, p. 1168.
    13. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 20.
    14. Alain Bouyala, Histoire de Montclar, mairie de Montclar, consulté le 20 septembre 2012
    15. André de Reparaz, « Les stations de ski «communales» et leur insertion dans le monde rural des Alpes du Sud. Le cas de St- Michel-de-Chaillol, Chabanon, Montclar-Col-St-Jean », Méditerranée, Troisième série, Tome 69, 4-1989. « Tourisme rural en montagne: les Hautes-Alpes et les Tatry », p. 12.
    16. André de Reparaz, Les stations de ski..., p. 13
    17. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Insee, Dossier local - Commune : , p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012)
    25. Insee, Dossier local, p. 8
    26. Insee, Dossier local, p. 7
    27. « Henri Savornin laisse planer le doute sur ses intentions », La Provence, , p. 12.
    28. Insee, Dossier local, p. 16
    29. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    30. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    31. Mairie de Montclar, Eau de source de Montclar, consulté le 20 septembre 2012
    32. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    33. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
    34. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 11
    35. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 13
    36. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 16
    37. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 19
    38. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    39. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21, 23 et 26
    40. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
    41. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    42. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
    43. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 30
    44. Maire de Monctlar, Section Mon séjour du site de la mairie, consulté le 20 septembre 2012
    45. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
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    74. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
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    77. Saint-Léger
    78. Raymond Collier, op. cit., p 141-142
    79. Villette
    80. Arrêté du 10 juillet 2006, « chasuble », notice no PM04000870, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 24 novembre 2010
    81. Savoyes
    82. Raymond Collier, op. cit., p 219 et 232.
    83. Lac de St Léger
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