Monceaux

Monceaux est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Moncéens et les Moncéennes.

Pour les articles homonymes, voir Monceaux (homonymie) et Monceau.

Monceaux

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes des Pays d’Oise et d’Halatte
Maire
Mandat
Térésa Dias
2020-2026
Code postal 60940
Code commune 60406
Démographie
Gentilé Moncéens, Moncéennes
Population
municipale
838 hab. (2018 )
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 12″ nord, 2° 33′ 04″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 65 m
Superficie 6,6 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Monceaux
Géolocalisation sur la carte : Oise
Monceaux
Géolocalisation sur la carte : France
Monceaux
Géolocalisation sur la carte : France
Monceaux
Liens
Site web www.monceaux.fr

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes

    La commune de Monceaux se situe à 67 kilomètres au sud d'Amiens, à 37 kilomètres à l'est de Beauvais, à 22 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 53 kilomètres au nord de Paris[1]. Son territoire s'étend sur 660 hectares environ[a 1].

    Topographie et géologie

    La commune, placée au-delà du massif de la Brêche[a 1], se compose d'un territoire montueux à l'est, en plaine vers l'ouest, marécageux vers le nord où il comprend une partie dans les marais de Sacy-le-Grand. Le fossé dit de Fontaine-le-Comte ou de Vilette, nommée de nos jours « Petite rivière », qui a plus de 6 kilomètres de longueur sur un même alignement, forme la limite septentrionale. Le village est placé du côté opposé à l'angle sud-ouest, au bas de la montagne de Rocq[2]. La commune s'étend entre 29 mètres d'altitude et 65 mètres au-dessus du niveau de la mer[3]. On relève les cotes suivantes : 30 mètres au fossé des Champs Baron, 32 au bord de la rivière de la Frette, à l'ancien château Coutard, 33 mètres près de la route départementale 1017, 41 mètres près de l'église paroissiale et à l'ancienne briqueterie, 44 au terre-plein où fut le château primitif, 46 mètres au sommet de la butte des Grands Monts et 66 mètres au Mont Bernier ou butte Montbernier, point culminant du territoire[a 2].

    On voit un dépôt considérable de lignites près de Monceaux où il y a une épaisseur assez considérable pour pouvoir être exploitée par l'industrie. La tuilerie au nord de ce village met en œuvre une argile gris-bleuâtre, contenant quelques filets de mauvais lignite terreux et du bois pétrifié. Elle est recouverte d'une marne argileuse traversée par des lits ou cordons de coquilles brisées, et repose sur du sable jaune. Il existe un dépôt de tourbe dans les marais de Sacy-le-Grand[4]. La commune se situe en zone de sismicité 1[5].

    Hydrographie

    Le village se situe à l'extrémité de ce qui fut la Grande Mer, étendue d'eau qui réunissait, il y a 2000 ans, le lac de Longa Aqua à la rivière de l'Oise. Les deux plans d'eau se joignaient vers l'actuelle route départementale 1017 et vers la maison de garde des Grands-Monts. Cette plaine basse est maintenant drainée par un ruisselet venant de Cinqueux, traversant la route départementale 29 au sud du village et rejoignant le fossé du Champ Baron, qui se déverse lui-même dans le ru de Popincourt, petit affluent de l'Oise. Les marais de Cinqueux, compris dans le marais de Sacy-le-Grand (partie située sur Monceaux) et les Communaux sont traversés par des fossés rectilignes qui réunissent entre eux les divers étangs et la rivière de la Frette[6]. Celle-ci limite la commune au nord et longe en ligne droite l'ancienne avenue du Château Coutard, située sur Sacy-le-Grand[a 2]. Au nord-est du bois marécageux dit du Brûle, se trouve la mare aux Cliquant, près de la butte des Grands-Monts[3]. Toute la partie nord se situe au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7]. Il s'agit également d'une zone inondable[5].

    Voies de communications et transports

    La route départementale 200, dite Voie Industrielle de la Rive droite de l'Oise, traverse la plaine sur environ 1600 mètres. La route départementale 29, de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence par Cinqueux, passe à la limite sud de l'agglomération. La route départementale 1017, ancienne route nationale 17 dite de Flandre, longe Monceaux sur moins de 200 mètres[a 1]. La D 200 est accessible depuis un giratoire situé sur la commune de Brenouille. La rue des Aigumonts, depuis le centre du bourg, se dirige vers la commune voisine de Cinqueux, dans la continuité urbaine. La route de Sacy-le-Grand se sépare de cette dernière voie avant de rejoindre la route départementale 75 vers le village homonyme. Depuis la rue Louis-Drouart, une autre route communale quitte le village avant de se séparer en deux routes : la première vers Saint-Martin-Longueau, la seconde vers le village des Ageux. La rue de la Procession sort également de l'agglomération, en se terminant en voie sans issue au niveau du marais de Sacy-le-Grand[3]. Autrefois le grand chemin de Creil à Compiègne par Rieux et Brenouille, formait la rue principale du village. Le chemin qui lui est parallèle au nord est la Petite Voirie, qui le suit au sud par les Plants Belvale portant le nom de Chemin d'Albateau. La voie venant d'Houdancourt, passant entre les buttes d'Aigumont et de Montbernier s'appelait, sur le territoire de Monceaux, chemin à Carosse[a 1].

    Monceaux ne dispose pas d'une gare, les gares les plus proches étant celles de Rieux - Angicourt et de Pont-Sainte-Maxence[1], à respectivement 3,3 km et km de distance orthodromique. La première est plus proche de Paris, mais la seconde est desservie par davantage de trains (TER Picardie et quelques Intercités). Elles se situent sur la ligne de Creil à Jeumont.

    Monceaux est desservie par le réseau de bus Kéolis Oise, exploité par le conseil général de l'Oise, par la LR2 de Pont-Sainte-Maxence à Villers-Saint-Paul, du lundi au samedi ainsi que par deux lignes de transports scolaires vers le collège de Brenouille et les établissements de Pont-Sainte-Maxence[8].

    L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 35 km au sud et l'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 36 km à l'ouest de la commune[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 663 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[15] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 36 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels

    Hormis les espaces bâtis, qui s'étend sur 45 hectares (6,8 % de la surface communale), 47,4 % du territoire est composé d'espaces boisés sur 315 hectares. Présents d'est en ouest, le long du marais de Sacy-le-Grand de la Butte des Grands Monts à la Butte Monbernier par le bois de Bailleux, elles se prolongent au sud par le bois du Brule. Les zones marécageuses et humides de ce marais au nord et du bois du Brule, au sud représentent 22,6 % de la superficie sur 150 hectares. Les cultures occupent 90 hectares, les vergers et prairies 56 hectares et les 7 hectares restants se composent de landes[22],[3].

    Les marais de Sacy-le-Grand sont classés en zone natura 2000[23]ainsi qu'en zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO)[24]. Cet espace et la butte sableuse des Grands Monts, font partie d'un ensemble classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[25]. Les zones boisées sont traversées des corridors écologiques potentiels[26]. Le sud du territoire constitue un biocorridor de grande faune (cerf, sanglier, chevreuil)[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Monceaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[31] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32],[33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[34],[35].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,3 %), zones humides intérieures (24 %), prairies (15,5 %), zones urbanisées (9 %), terres arables (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[37].

    Écarts et lieux-dits

    Les écarts habités sont, hormis le chef-lieu : quelques maisons situées en bordure de la D 1017, l'ancienne briqueterie, le Pavillon Lavigne, la Mare des Clinquants et deux maisons de garde aux Grands-Monts et au Vieux-Château Coutard[a 1].

    Morphologie urbaine

    Monceaux entre dans l'unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) de Creil composée de vingt-deux communes totalisant 116 662 habitants en 2009[38],[39]. Le village est établi en continuité urbaine avec Cinqueux, à l'ouest[3].

    Toponymie

    La commune s'est appelée « Monticelli Villa » en 919, « Moncellus » en 1270, « Montchelles près de Sanques » (Cinqueux) en 1288, « Monchaux » en 1373, « Moncellis » au XVe siècle, et « Montceaux » depuis 1756. En picard, il se prononce « Moncheu ». Ce nom médiéval est d'origine simple, signifiant Petit Mont. Il a la même étymologie que Moncel, hameau de Pontpoint, situé à quelques kilomètres au sud-est[a 1].

    Histoire

    Monceaux par la carte de Cassini.

    Monceaux fut longtemps un hameau de Brenouille, relevant d'un prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Quentin, près de Beauvais. Mais l'abbé y avait laissé l'hôtel seigneurial de la paroisse tomber en ruine et n'y envoyait plus de prieur. Vers 1506 le procureur du roi ordonna, depuis Senlis, la saisie des revenus pour contraindre l'abbé à remplir ses obligations. En même temps il existait, près du grand marais, probablement au petit tertre de la cote 44, un château. On ne sait dans quelles conditions il fut détruit. Flammarion dit « qu'il tombait de vétusté au XVIe siècle ». Mais cette observation doit s'appliquer plutôt à l'habitation du prieur. En effet, le docteur Boursier rappelle qu'un château existait en 1607 et que Henri IV y vint cette année-là. La seigneurie appartenait alors à la maison de Villers-Saint-Paul. On relate d'ailleurs un seigneur de Monceaux, Philippe de Villers, né en 1518, qui a 87 ans, le , est entendu comme témoin pour l'établissement d'un acte. Des cartes récentes indiquent encore une large allée conduisant au lieu présumé où était cette construction, dont les vestiges doivent pouvoir être retrouvés dans le bois près des marais. En 1672 les habitants représentèrent qu'ils étaient deux fois plus nombreux que ceux de Brenouille, qu'il leur était devenu impossible d'aller pendant l'hiver au chef-lieu paroissial à cause des mauvais chemins. Le hameau fut érigé en cire le 15 août de cette même année et les quelques masures des Grands-Monts furent jointes à la nouvelle paroisse. Mais le curé de Brenouille se réserva le droit de passer sur le territoire de Monceaux pour faire les convois des habitants décédés aux Ageux (autre hameau dépendant de sa paroisse) à cause du parcours difficile sur son propre territoire. C'est en 1719 que Jean-Jacques Coutard, conseiller au Parlement de Paris, ayant acheté la seigneurie de Sacy-le-Grand, fit construire aux marais un château considérable, entouré d'avenues, de jardins et de canaux, dit de Fontaine-le-Comte. À sa mort, le marquis Pierre-Charles de Villette acheta le bien, fit démolir l'édifice du marais et transporter ses matériaux à Villette où, avec d'autres pierres venant de Verneuil-en-Halatte, il réalisa la propriété qui porta son nom. Cassini, sur sa carte de 1756, indique la construction du marais, située au bord de la Frette, où il se trouve toujours une petite partie des pierres d'appareil. Cet emplacement est réuni par deux ponts à la grande allée Coutard et à la petite allée du même nom, laquelle conduit à Monceaux. Le village fut toujours assez calme. On signale toutefois qu'il eut à subir, en 1832, les ravages du choléra, qui fit 12 victimes en 15 jours[a 3].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mai 2020 Alain Coullaré[40]   Retraité
    Vice-président de la CCPOH (2008 → 2020)
    Président du SI pour l’organisation des secours de Pont-Sainte-Maxence,
    Vice-président du conseil d’administration du SDIS de l’Oise
    juillet 2020[41] En cours
    (au 7 juillet 2020)
    Teresa Dias DVD Vice-présidente de la CC des pays d'Oise et d'Halatte (2020 → )
    Conseillère départementale depuis 2021

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

    En 2018, la commune comptait 838 habitants[Note 7], en augmentation de 8,69 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    257302300329360327333336313
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    284312272280280251241269255
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    238225216285293305317328342
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    326336386458626693714752816
    2018 - - - - - - - -
    838--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (53,8 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 53,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 24,2 %, 30 à 44 ans = 18,7 %, 45 à 59 ans = 25,3 %, plus de 60 ans = 12,3 %) ;
    • 46,2 % de femmes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 23,6 %, 45 à 59 ans = 27,9 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
    Pyramide des âges à Monceaux en 2007 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    2,6 
    75 à 89 ans
    3,3 
    9,4 
    60 à 74 ans
    10,6 
    25,3 
    45 à 59 ans
    27,9 
    18,7 
    30 à 44 ans
    23,6 
    24,2 
    15 à 29 ans
    15,5 
    19,5 
    0 à 14 ans
    18,2 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monceaux ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue de la Procession : Monceaux possédait une église du XIIe siècle dans le style de la transition du roman vers le gothique, qui a été démolie vers 1780, en ne conservant que la croisée du transept et le croisillon nord du transept. Ensuite, une petite église d'influence néoclassique a été construite en 1784, utilisant le croisillon du transept comme chœur et le croisillon nord comme chapelle. La nef unique se retraite vers le chœur, afin de s'adapter à sa faible largeur ; aussi est-elle dotée d'un narthex où était installé la poêle pour le chauffage. L'entrée se fait par un portail simple à double battant. Il est surmonté par un oculus, alors que la nef est éclairée par des demi-lunes au sud et au nord. Au-dessus du narthex s'élève un petit clocher entièrement recouvert d'ardoise, tout comme la partie supérieure de la façade et les toitures. Les murs sont exécutés en pierre de taille pour les parties saillantes, et en moellons pour la majeure partie du reste des façades. Quant aux parties anciennes, le chœur conserve sa voûte d'ogives d'origine, et les baies de la chapelle leurs ogives gémellées, dont les arcs en boudins reposent sur des têtes et sur des colonnes annelées. La cloche datée de 1769 est une cloche à oreille de 192 kg. Sa note est un ré (581 Hz). Elle se nomme Marie Françoise. Cette cloche ainsi que la façade, le clocher, l'ancien transept ont été restaurés en 2003/2004[48],[a 4],[49].
    • Ancienne mairie, place Robert-Josse : alors que le bâtiment présente les dimensions habituelles des maisons anciennes du village, il trahit sa fonction officielle par son fronton avec horloge et son petit clocher hexagonal en charpente. Cette mairie villageoise caractéristique accueille la bibliothèque-médiathèque municipale depuis l'ouverture de la nouvelle mairie.
    • Croix de cimetière, pièce maîtresse de la ferronnerie d'art du XIXe siècle.
    • Monument aux morts, au cimetière
    • Un pressoir, rue d'En-Bas, rappelle l'existence d'une viticulture à Monceaux jusqu'à la fin du XIXe siècle (la superficie couverte de vignes représentant 2,4 ha en 1839[50].

    Héraldique

    Les armes de Monceaux se blasonnent ainsi :

    écartelé au un : d'azur à la fleurs de lys d'or ; au deux : d'argent au lion de gueules ; au trois : aussi d'argent à un M majuscule aussi de gueules ; au quatre : d'azur plain.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 276-279
    1. p. 276
    2. p. 277
    3. p. 278-279
    4. p. 279

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, page 71
    3. « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, pages 11 à 15
    5. « Risques naturels majeurs : Monceaux », sur macommune.prim.net (consulté le ).
    6. « La rivière de la Frette », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
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