Mohamed Belouizdad

Mohamed Belouizdad, né le à Belcourt et décédé le 14 janvier 1952 à Paris, France, est le premier responsable de l’Organisation Spéciale, branche militaire du PPA. Après l’indépendance, le quartier algérois de Belcourt où est né porte maintenant son nom. Il est né dans une famille originaire de Guenzet en Petite Kabylie. Il avait cinq frères et deux sœurs, parmi eux le Docteur Mustapha Belouizdad, Othmane Belouizdad né en 1929 toujours vivant et membre des 22 du CRUA et Sahnoun Belouizdad mort sous la torture à la prison d'El-Harrach.

Biographie

Après ses études secondaires, il entre en 1944 au gouvernement général, alors qu'il milite au sein du comité jeune de Belcourt (CJB) et du comité central jeune du Grand Alger (CCJGA), organisation du Parti du peuple algérien (PPA).

le PPA-MTLD s’est vite aperçu que le colonialisme ne voulait rien céder de ses privilèges. Le parti finit par tirer la conclusion que seule la lutte armée mettra fin à l’occupation française. Pour cela, il fallait se préparer, on n’a pas oublié les massacres de mai 1945.

Il est désigné, après 1945, comme permanent à la tête du Nord-Constantinois, à la suite de la répression des manifestations du 8 mai 1945 à Guelma, Kherrata et Sétif qui connaissent des arrestations massives de dirigeants politiques et autres militants nationalistes, mettant en déroute la quasi-totalité des structures du parti dans la région.

Création et structuration de l’OS

Lors du congrès tenu à Belcourt (Hamma) en février 1947, le parti décida la création de l’Organisation Spéciale paramilitaire, l’OS qui avait pour objectifs la préparation de cadres et militants, en vue de l’insurrection générale, au moment opportun. La mise en place des structures de l’OS s’est réalisée dans le courant des années 1947-1948 ; cadres et militants furent choisis parmi les éléments les plus sûrs et aguerris du PPA-MTLD. Il fallait d’abord se doter d’une direction.

Celle-ci était confiée à un état-major national, composé, d’un coordinateur, Mohamed Belouizdad ; d’un responsable militaire, Belhadj Djillali ; d’un responsable politique, Hocine Aït Ahmed, adjoint de Belouizdad ; de responsables départementaux : Ahmed Ben Bella pour l’Oranie-Maroc Mohamed pour l’Algérois- Reguimi Djillali pour Alger et la Mitidja- Aït Ahmed pour la Kabylie et Mohamed Boudiaf pour le Constantinois. M. Belouizdad assurait la liaison avec le bureau politique du PPA dont il était membre. Frappé par la tuberculose pendant de longues années, il meurt le à Paris, emporté par la maladie. Il repose au cimetière de Sidi M'Hamed dans le quartier populaire de Belcourt qui porte aujourd'hui son nom.

Notes et références

    Sources

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    • Portail de l’histoire militaire
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