Mirleft

Mirleft (en berbère : ⵎⵉⵔⵍⴼⵜ , en arabe : مير لفت) est une commune rurale marocaine de la province de Sidi Ifni, dans la région administrative de Guelmim-Oued Noun. Elle a pour chef-lieu un village amazigh du même nom.

La plage de Mirleft

Géographie

Situation

La commune de Mirleft est située dans le sud du Maroc à 130 km d'Agadir[1], entre les villes de Tiznit et de Sidi Ifni. Elle a pour coordonnées géographiques : 29° 34′ 46,9″ N, 10° 02′ 06,4″ O [2],[3]

Relief, géologie et hydrographie

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Mirleft se situe entre la chaîne montagneuse de l'Anti-Atlas et l'océan Atlantique. Ce phénomène géologique a créé de hautes falaises plongeant dans l'océan, une multitudes d'oueds qui forment à chaque embouchure des petites plages, et un arrière-pays formé de grandes collines peuplées de cactus, de palmiers et d'arganiers.

Climat

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Contrairement à son voisin Tiznit, l'océan Atlantique adoucit, à Mirleft, les écarts de température entre le jour et la nuit, entre l'hiver et l'été. Les jours les plus chauds, on y dépasse rarement les 35 °C alors que la température atteint les 45-50 °C à Tiznit.

En fait, sa situation entre Atlas et océan lui confère un climat doux, tempéré et constant (moyenne de 25 °C et 360 jours de soleil les mauvaises années).

Urbanisme

Le village de Mirleft est devenu une petite « cité » balnéaire pittoresque. Sa rue principale, qui comporte des arcades sous lesquelles se répartissent des hôtels, épiceries, etc., a été construite après le protectorat français au Maroc[4].

Toponymie

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Il y a plusieurs hypothèses ; pour l’une d’entre elles, le nom de Mirleft tire ses origines du latin en définissant le village à gauche de la mer ou bien du portugais comme mer dangereuse. L'origine linguistique amazigh verrait le nom dériver de la sensation d’extase éprouvée par les voyageurs : myour (ou amyour) signifie « s’habituer » et left (ou itelf) « devenir fou de joie », alors que la traduction arabe serait décomposée de cette maniére amir ("prince") et left ("des navets").

Histoire

Mirleft est une commune rurale de la province de Sidi Ifni depuis 2009[5], à la suite du démembrement de la province de Tiznit — dans le cadre de la création de neuf nouvelles provinces — dont elle faisait partie[6].

Démographie

Lors du recensement de 2004, la commune de Mirleft comportait 1 303 ménages et 7 026 habitants, dont 7 012 Marocains et 14 étrangers[6].

En 1994, sa population se découpait en 6 803 habitants et 1 129 ménages[6].

Administration et politique

En , l'absence de décharge contrôlée et la mauvaise gestion des eaux usées, via des fosses septiques privées se multipliant, pouvaient être constatées[7].

Économie

Plage de Lagzira.

La commune de Mirleft est attractive sur le plan touristique — sans qu'il soit question de tourisme de masse — grâce à son climat tempéré, ses plages (dont la « plage rouge » de Lagzira[8]), des activités telles que la pêche, le surf (que les surfeurs soient aguerris ou non), la plongée, les ballades ou randonnées à pied et en VTT, ainsi que plusieurs restaurants et hôtels[9].

Patrimoine

Le fort de Tidli

Un ancien fort militaire, dit fort de Tidli, construit en 1935 par les Espagnols[1], surplombe le village. Ce fort militaire est maintenant devenue un hôtel du nom de "Les 3 Chameaux".

Notes et références

  1. Fassi Fihri 2010
  2. « Mirleft », sur Geonames (consulté le )
  3. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )
  4. Chaïdi Bahraoui 2014, p. 75
  5. [PDF] « Décret no 2-09-319 du 17 joumada II 1430 (11 juin 2009) modifiant et complétant le dahir no 1-59-351 du 1er joumada II 1379 (2 décembre 1959) relatif à la division administrative du Royaume », Bulletin officiel du Royaume du Maroc, no 5744, , p. 1020 (ISSN 0851-1217, lire en ligne)
  6. [PDF] Haut-commissariat au Plan, Recensement général de la population et de l'habitat de 2004 : Population légale du Maroc, La Vie éco, 68 p. (lire en ligne), p. 66
  7. Malika Alami, « Mirleft : L'envers du paradis touristique », L'Économiste, Casablanca, no 4222, (lire en ligne)
  8. « Les 12 plus belles plages du Maroc ! », La Nouvelle Tribune, Casablanca, (lire en ligne)
  9. Chaïdi Bahraoui 2014

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Hafid Fassi Fihri, « Les trésors cachés du Sud marocain : Mirleft, la magie d’un paisible village berbère », L'Opinion, Rabat, (lire en ligne)
  • Asmaa Chaïdi Bahraoui, « Loin des sentiers battus », Telquel, Casablanca, no 617, du 25 avril au 1er mai 2014, p. 74-75
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