Ministère fédéral de l'Environnement (Allemagne)

Le ministère détermine et conduit la politique de la Fédération en matière d’environnement, de protection de la nature, de bâtiments et d’installations nucléaires.

Le ministre fédéral de l’Environnement, de la Protection de la nature, du bâtiment et de la Sécurité nucléaire est assisté de deux secrétaires d’État parlementaires et d’un secrétaire d’État.

Il est organisé en six sections :

• section ZG : Section centrale, affaires générales de la protection de l’environnement ;
• section KI : Lutte contre le réchauffement climatique, énergies renouvelables et collaboration internationale ;
• section WA : Épuration des eaux, recyclage des déchets, protection des sols et résidus toxiques ;
• section IG : Lutte contre les immissions, questions sanitaires, environnement et transports, sûreté des installations industrielles et des produits chimiques ;
• section N : Conservation de la nature et de la biodiversité, transgenèse, questions environnementale de l’agriculture et de la sylviculture ;
• section RS : Radioprotection, sécurité des installations nucléaires, approvisionnement et traitement des matières nucléaires.

Le budget fédéral attribue au ministère 844 millions d’euros pour 2007[1].

Le ministère emploie environ 830 personnes. Il dispose également d’une quarantaine de stagiaires, dont la plupart sont à Bonn.

Le ministère exerce la tutelle de l’Office fédéral de protection de la nature (Bundesamt für Naturschutz, BfN), de l’Office fédéral de la radioprotection (Bundesamt für Strahlenschutz, BfS) et de l’Office fédéral de l’environnement (Umweltbundesamt, UBA), ces trois organismes employant plus de 2 000 personnes.

Le ministère est fondé le 6 juin 1986, cinq semaines environ après la catastrophe de Tchernobyl, qui a poussé le gouvernement allemand à confier la gestion des réacteurs nucléaires et les dossiers de politique environnementale à un nouveau département ministériel. La sécurité nucléaire était auparavant répartie entre les ministères fédéraux de l’Intérieur, de l’Agriculture et de la Santé.

En 1990, après la réunification, le ministère de la Protection de l'environnement de la RDA y est dissout.

Le ministère est dirigé pendant ses douze premières années par un chrétien-démocrate. Le premier ministre, Walter Wallmann, quitte le cabinet moins d’un an après pour devenir ministre-président de Hesse. Klaus Töpfer, aujourd’hui directeur exécutif de lu programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP), fait évoluer en profondeur la législation en matière d’environnement. Angela Merkel, future chancelière, est moins chanceuse et doit renoncer à plusieurs projets en raison de l’opposition d’autres ministres qui voient la défense de l’environnement comme un danger pour le développement économique en difficulté.

Le vert Jürgen Trittin reçoit le portefeuille dans les deux cabinets de la coalition rouge-verte. Il réoriente certains domaines de la politique environnementale, concernant par exemple la sortie du nucléaire civil, le stockage définitif des déchets radioactifs, ou la taxe écologique.

• (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und Reaktorsicherheit » (voir la liste des auteurs).

• Politique environnementale de l'Union européenne
• Conseil du développement durable (Allemagne)

• (de) Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und Reaktorsicherheit
• (de) Notice du BMU sur le portail bund.de

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