Michael Basse

Michael Basse ( - Bad Salzuflen) est un écrivain allemand. Il a publié des romans, des poèmes, des essais et des livres audio, ainsi que des poèmes traduits de l'anglais, du français et du bulgare (notamment John F. Deane (en), Blaga Dimitrova et Ljubomir Nikolov).

Biographie

Basse a grandi en Rhénanie du Nord-Westphalie, en Basse-Saxe et dans le Bade-Wurtemberg. En 1984, il s'installe à Munich et commence à étudier la philosophie à la LMU, où il obtient son diplôme de maîtrise en 1990. En 1984, Basse était l'un des cofondateurs de l'Office de la littérature de Munich, dont il a dirigé le conseil d'administration pendant quatre ans[1].

Dans les années 90 et 2000, Basse a présenté de nombreux auteurs au Cabinet de poésie de Munich, par exemple Anise Koltz et Jean Portante[2], Eva Hesse (Autorin) (de)[3] et Mary de Rachewiltz (en), fille et éditrice des œuvres d'Ezra Pound. De 1993 à 2015, Basse a travaillé en tant que pigiste au département de la critique culturelle de la Bayerischer Rundfunk[4].

De 1994 à 1999, il écrivait régulièrement des critiques littéraires pour la section artistique de la Süddeutsche Zeitung.

Depuis 2015, il est écrivain.

Travail littéraire

Avec son premier ouvrage « Et le matin il y a encore des nouvelles » (1992), il a été décrit comme  « un puissant poète lyrique qui regarde les particules de la réalité à la loupe » [5]. Le premier recueil de poèmes de Basse est toujours fortement influencé par son ancien mentor, Johannes Poethen; En dépit de cela, il a été observé qu' « il n'abandonne pas le rythme et les vers, mais reste toujours dans le royaume de la vie quotidienne »[6].

Le second volume de poésie de Basse est qualifié de « sorte de cartographie poétique »[7]. Dans « L'acquisition de terrain n'a pas lieu » (1997), il utilise pour la première fois la forme d'un poème en prose[8]. Peinture, danse et la musique sont également inclus à plusieurs reprises dans les poèmes[9],[10].

Son troisième recueil de poèmes, « Sentiments partisans » (2004), a été baptisé « protocoles lyriques » : des textes ou des actes de parole synthétisés qui combinent différents niveaux de discours et de réalité[11].

Après un autre volume de poèmes en prose ( « Hommes admirables », 2008), Basse est revenu dans son cinquième recueil de poèmes, « Skype connecté » (2010), à des formes plus courtes de poèmes, qui abordent le langage parlé au quotidien[12],[13].

En 2010, Basses publie son premier roman, « Carrière », dans lequel il traite de manière critique la gauche dans les années 80 et 90[14].

En 2016, il publie son deuxième roman, « Zone Américaine », qui présente la problématique des relations allemandes-américaines[15].

Les poèmes de Michael Basse ont été traduits en plusieurs langues, dont l'anglais[16],[17], le hongrois[18] et le néerlandais,[19]

Références

  1. « rolf haaser homepage literaturbüro », sur www.staff.uni-giessen.de (consulté le )
  2. « Graphiti. Anise Koltz und Jean Portante lesen ihre Gedichte. Einführung: Michael Basse - Stiftung Lyrik Kabinett », sur www.lyrik-kabinett.de (consulté le )
  3. « Lyrik-Importe - Stiftung Lyrik Kabinett », sur www.lyrik-kabinett.de (consulté le )
  4. (de) « Michael Basse », sur Flicker
  5. (de) « Nachrichten aus der zweiten Welt. Stipendiat im Schriftstellerhaus: der Lyriker Michael Basse », sur Stuttgarter Zeitung
  6. (de) « Mann ohne Leier. Gedichte von Michael Basse », sur Süddeutsche Zeitung
  7. (de) «Michael Basse. Ein poetischer Kartograph auf der Suche nach Wirklichkeit in einer unübersichtlich gewordenen Welt», sur Sanjosé, Axel, Kulturzeitschrift Applaus, München, Heft 2/1998.
  8. (de) Theo Breuer, Ohne Punkt & Komma: Lyrik in den 90er Jahren, Wolkenstein-Verl., (ISBN 9783927861206, lire en ligne)
  9. (de) « Zugänge zu einem „phantasierten Exil », sur Herweg, Nikola, Gießener Anzeiger.
  10. (de) « Der atemlose Rhythmus bittersüßer Texte », sur Zeitungsverlag tz München GmbH & Co. KG., Altmann, Alexander
  11. (de) Stammen, Sylvia (2004). Fremdsein kannst du überall. Besprechung von Partisanengefühle. Süddeutsche Zeitung.
  12. (de) « Ein gemeinsamer Körper, der in zwei Hälften zerfiel | Fixpoetry », sur www.fixpoetry.com (consulté le )
  13. (de) « Michael Basse: „skype connected – ein Liebesbrevier“ (Verlag Ralf Liebe) / Rezension », sur www.berlinerliteraturkritik.de (consulté le )
  14. (de) Anne Reinert, « Michael Basse schreibt Roman über die Linke der 70er und 80er: Zwischen Ideal und Realität », sur www.noz.de (consulté le )
  15. (de) Stuttgarter Zeitung, Stuttgart Germany, « Stuttgart-Roman von Michael Basse: Dreckig genug, um glücklich zu sein », sur stuttgarter-zeitung.de (consulté le )
  16. Michael Basse, « Da Capo and other Poems », Dimension. Contemporary German Arts and Letters, vol. 17/2, , p. 172–175
  17. Michael Basse, « From prehistory III-V / Aus der Vorgeschichte / De la Préhistoire », Europoésie. Journal of the European Academy of Poetry, vol. I, , p. 92-98
  18. « Napút Online | 2010/3. », sur www.napkut.hu (consulté le )
  19. « Lass Dich überraschen! » (version du 27 juillet 2010 sur l'Internet Archive), sur blog.mioch.net:80,

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