Jean-Baptiste Jacquenet

Jean-Baptiste Marie Simon Jacquenet, né à Bonnevaux dans le Doubs, diocèse de Besançon, le , décédé à Amiens le , est évêque d'Amiens, protonotaire apostolique, assistant au trône pontifical, comte romain.

Jean-Baptiste Jacquenet

Mgr Jacquenet en 1886.
Biographie
Naissance
Bonnevaux
Ordination sacerdotale
Décès
Amiens
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
par Benoît Langénieux
Dernier titre ou fonction Évêque d'Amiens
Évêque de d'Amiens
Évêque de Gap

Quæ seminaverit
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jean-Baptiste Jacquenet est issu d'une famille d'agriculteurs.

Collaborateur de l'archevêque de Reims

Après son ordination, il devint professeur au grand séminaire de Besançon. Ses connaissances théologiques s'appuyant sur les doctrines romaines, le firent remarqué par Thomas Gousset, vicaire général du diocèse de Besançon.

Nommé archevêque de Reims le cardinal Gousset fit de Jean-Baptiste Jacquenet son collaborateur pour l'administration du diocèse et dans ses travaux théologiques. Il accompagna, en 1862, le cardinal Gousset à Rome et y devint protonotaire apostolique. En 1865, il devint curé de la paroisse Saint-Jacques de Reims. Il a été également professeur au grand séminaire de Reims.

En 1867, sur recommandation du cardinal Gousset, Jacquenet se rendit de nouveau à Rome pour prendre part aux travaux préparatoires du concile de Vatican I.

Evêque de Gap et d'Amiens

En 1881, le gouvernement le présenta au Saint-Siège pour l'évêché de Gap, où il ne fit que passer. Le , il était promu à l'évêché d'Amiens[1].

A la tête du diocèse d'Amiens, Mgr Jacquenet se consacra totalement à sa tâche épiscopale menant une vie austère. Le 25 juillet 1888, il consacra Mgr Renaouard, nouvel évêque de Limoges.

Il mourut le 1er mars 1892 et fut inhumé dans la cathédrale Notre-Dame d'Amiens, devant l'autel de la chapelle Notre-Dame de Pitié, où sa pierre tombale est toujours visible[2].

Œuvre

Mgr Jacquenet a écrit :

  • La vie de trois missionnaires, MM. Chopard, Gazelin et Marchaut ;
  • Histoire du grand séminaire de Besançon, Reims, Bonnefoy, 1864.

Armes

Écartelé : au 1 d'azur semé de billettes d'or au lion du même armé et lampassé de gueules, qui est de Franche-Comté; au 2 au dextrochère au naturel semant, accompagné de 3 croisettes d'azur en contournement; au 3 de gueules à la gerbe d'or liée d'argent; au 4 d'azur à deux bourdons d'or en sautoir, cantonnés de 4 coquilles de gueules, qui est de l'église Saint-Jacques de Reims[3].

Notes et références

Notes

    Références

    1. https://sites.google.com/site/lavieremoise/notices-necrologiques/notices-par-ordre-alphabetique/notices-necrologiques---i-j
    2. Jean-Luc Bouilleret (dir.), Amiens, Editions La Nuée Bleue, coll. « Collection La Grâce d'une cathédrale », , (ISBN 9 782 716 507 820) p. 373
    3. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.99. Consultable sur Gallica.

    Bibliographie

    • « Jacquenet (Jean-Baptiste Marie Simon) » dans Dictionnaire de biographie française, Paris, 1932-2005 [détail des éditions]

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du christianisme
    • Portail du catholicisme
    • Portail de la France au XIXe siècle
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.