Maurice Kaouza

Maurice Kaouza (aussi connu sous le pseudonyme de Maurice Gareau), né le à Brimont dans la Marne, en France, mort le à Paris, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération. Député en 1944 et en 1945-1946, il est préfet honoraire en 1971.

Pour les articles homonymes, voir Gareau.

Maurice Kaouza

Maurice Kaouza, alias « Maurice Gareau »,
vers 1944.

Surnom Maurice Gareau
Naissance
à Brimont dans la Marne, en France
Décès
à Paris
Allégeance  France libre
Arme Aviation
Grade Capitaine
Années de service 1930-1931, puis 19391944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Autres fonctions Député de l'AOF
Député du Soudan-Niger
Préfet

Liste des Compagnons de la Libération

Biographie

Fils de commerçants, Maurice Kaouza est né en 1911. Il passe son baccalauréat, puis entre à l'École normale pour être instituteur[1].

Maurice Kaouza réussit ensuite le brevet supérieur d'inspectorat de l'enseignement et devient inspecteur de l'enseignement primaire. Il effectue son service militaire en 1931 dans l'aviation à l'école de la base aérienne d'Avord, comme EOR. Il est ensuite directeur d'école à Dakar[1],[2].

Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après l'appel du général de Gaulle, il suscite la Résistance à Gao et à Dakar, et transmet des informations au général de Gaulle[1].

Arrêté à Dakar, évadé, il est repris et envoyé en France pour y être jugé. Condamné pour faits de résistance, il s'évade une nouvelle fois et réussit à passer en Espagne, où il est de nouveau interné[1].

Il arrive quand même à rejoindre Londres, où il s'engage comme sergent dans les Forces aériennes françaises libres, sous le pseudonyme de « Maurice Gareau »[1].

Nommé administrateur en Corse, puis sous-préfet d'Avranches, il prend les décisions et transmet les renseignements facilitant les combats de la Libération[1].

À la fin de la guerre, il est Compagnon de la Libération, et capitaine de réserve[1].

Député à l'Assemblée consultative puis à l'Assemblée nationale constituante

Délégué (député) de l'AOF, il siège à l''Assemblée consultative provisoire en 1944. Il fait partie de plusieurs commissions parlementaires, notamment les commissions de la France d'outre-mer, de l'intérieur et de la santé publique, de coordination des affaires musulmanes[2].

L'année suivante, il est élu le député du Soudan-Niger à la 1re Assemblée nationale constituante et siège en 1945-1946, comme membre de la « Résistance démocratique et socialiste ». Il participe à la Commission de l'intérieur, de l'Algérie et de l'administration générale, départementale et communale. Il participe aussi à la discussion de plusieurs propositions de lois. Il siège jusqu'au [2].

Conseiller général, conseiller de l'Union française, préfet

Kaouza est en plus conseiller municipal de Paris et conseiller général du département de la Seine de 1945 à 1953. Il est ensuite conseiller de l'Union française de 1953 à 1958, comme appartenant au groupe républicain social de l'Assemblée nationale[2].

Il reprend place en 1959 dans le corps préfectoral, en tant que préfet mis à la disposition du ministre de l'Intérieur. Il est préfet honoraire en 1971[1].

Maurice Kaouza est mort le à Paris. Il est enterré au cimetière de Passy[1].

Hommages et distinctions

Notes et références

Bibliographie

  • « Maurice Kaouza », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  • Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).
  • « Maurice Kaouza », La Documentation française, Dictionnaire des parlementaires français (1940-1958), 1988-2005 [détail des éditions] (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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