Maurice Dhomme
Maurice Dhomme, né le à Maignelay (Oise) et mort le à Colombes (Hauts-de-Seine)[1], est un céramiste français,
Biographie
Maurice Dhomme choisit de devenir céramiste, contre l'avis de ses parents qui aurait préféré le voir exercer le métier d'ingénieur. Il s’orienta d'abord vers le travail de la faïence avant d'opter pour la céramique.
Il débuta son apprentissage dans l’Oise, comme potier à Lachapelle-aux-Pots et après un voyage en Italie et la visite dans les région de Florence et de Ravenne de monuments et d'églises, il décida de s'orienter vers la céramique architecturale.
Il exposa dès 1905 au Salon des artistes décorateurs des faïences et des grès. Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il ne reprit son métier de céramiste qu'après la fin du conflit.
En 1925, il obtint le Grand prix à l’Exposition internationale des Arts décoratifs ce qui assis sa notoriété. Il exposa régulièrement au Salon d’automne de Paris et au Salon des artistes décorateurs. Chrétien convaincu, il contribua, avec d'autres artistes, au renouveau de l'art sacré, en France[2].
Il devint célèbre durant l'Entre-deux-guerres, lors de la reconstruction des régions dévastées par les combats de la Première Guerre mondiale, notamment dans les départements de la Somme et de l'Aisne, en participant à la décoration de nombreux monuments et églises.
Maurice Dhomme repose avec ses parents dans le cimetière de Maignelay. Son fils Sylvain Dhomme est un cinéaste et metteur en scène, ancien assistant d’Orson Welles.
Œuvres principales
- Église Notre-Dame de la Nativité de Bazentin (Somme)[3]
- Bazentin : cimetière communal, décor en céramique de la chapelle de la famille de Guillebon
- Église Saint-Étienne de Beauvais (Oise)
- Eglise Saint-Vaast[4] de Bécordel-Bécourt (Somme)
- Église Saint-Martin d'Irles (Somme)[4]
- Église Saint-Martin de Martigny-Courpierre (Aisne)
- Église Saint-Fursy de Pys (Somme)[4]
- Église Saint-Pierre de Roye (Somme)[5]
- Restauration de l'église Sainte-Madeleine de Trie-Château (Oise)
- Restauration de l'église Notre-Dame de Trumilly (Oise)
- Église Saint-Louis de Vincennes (Val-de-Marne) : décors du maître-autel, de la chaire, du choeur ; Calvaire, statues de : Jeanne d'Arc, saint Antoine de Padoue, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, la Bienheureuse Isabelle[6]...
- Institut Annessens, anciennement imprimeries nationales de Belgique, place Annessens à Bruxelles, Belgique. Réalisé d'après les cartons du peintre et maître verrier A.Paulis.
Deux écureuils sur deux souches d'arbre sur lesquelles sont inscrites les villes de livraison des publications
- Immeuble de studios, rez servant de commerce pour les fruits et légumes, place du Vieux Marché Aux Grains à Bruxelles. Céramiques représentants des bananiers et orangers, d'après Paulis. Arch Dhuicques. 1928
Bibliographie
- Elisabeth Lezé-Olivier, Oeuvres de Maurice Dhomme en Picardie, Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie, premier trimestre 2012
- Revue de la Société des amis du Musée national de céramique, N° 27
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- Archives de l'Oise, commune de Maignelay, acte de naissance no 16, année 1882 (vues 61/298 et 62/298) (avec mention marginale de décès)
- https://www.art-angelux.com/dhomme
- In Situ (culture.fr)
- https://www.richesses-en-somme.com/sculptures/dhomme-maurice/
- Site municipal officiel de Roye
- Site associatif
- Portail de la céramique
- Portail de l’Art déco