Massignieu-de-Rives

Massignieu-de-Rives est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Massignieu-de-Rives

Le bourg de Massignieu-de-Rives.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes Bugey Sud
Maire
Mandat
Didier Vinette
2020-2026
Code postal 01300
Code commune 01239
Démographie
Gentilé Massignolants
Population
municipale
617 hab. (2018 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 18″ nord, 5° 46′ 01″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 494 m
Superficie 9,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Belley
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Belley
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Massignieu-de-Rives
Géolocalisation sur la carte : Ain
Massignieu-de-Rives
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Massignieu-de-Rives
Liens
Site web massignieuderives.fr

    Les habitants de Massignieu-de-Rives s'appellent les Massignolants.

    Géographie

    Commune située à km à l'est de Belley et à km du Rhône, donc de la Savoie pour le chef-lieu. Elle est située dans la zone d'appellation AOC des vins du Bugey.

    Présence d'une base de loisirs avec plan d'eau, plage, port de plaisance et camping sur la commune.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Massignieu-de-Rives est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,9 %), forêts (28 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), eaux continentales[Note 3] (9 %), prairies (8,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Les premières traces d'occupation de la commune datent du campaniforme (environ du IIe millénaire av. J.-C.), elles ont été mises au jour lors des travaux du Lit-au-Roi au niveau du lac de Bart. Une pierre à cupules était visible au même endroit.
    En 1854, au lieu-dit Rocher de la Corbières , une hache et une faucille de bronze ont été mises au jour.
    Sous l'occupation romaine, une villa romaine (villa de Massinus) est attestée par des vestiges de tombe à incinération au lieu-dit Paris de Boutz.
    Les différents vestiges gallo-romains mis au jour sur la commune s'étalent de Néron à Constantin (environ de 60 apr. J.-C. à 320). L'occupation gallo-romaine est liée au passage sur la commune de la voie romaine de Lemincum.

    Un sarcophage gallo-romain à deux places connu sous le nom de Lit-au-Roi se trouvait anciennement sur la commune. Ce sarcophage est celui de Silanius Luciolus et sa femme Connia antiquae. Il se trouve depuis 1760 sur la commune de Lavours. Ce sarcophage doit son nom au fait qu'en 877, il aurait servi de tombeau au roi Charles le Chauve avant le transfert du corps de ce dernier à Saint-Pierre de Nantua. La famille d'Escrivieux, citée pour la première fois au XIIe siècle, possédait une maison forte au hameau du Grand Écrivieu aujourd'hui totalement ruinée. Au XVIIe siècle, la famille s'éteint sans postérité et le fief est cédé successivement à plusieurs familles de la région.

    Le hameau du Grand Écrivieux présente encore de nos jours les restes d'un couvent et d'un presbytère Renaissance. Au XIXe siècle, la commune présente une importante sériciculture (élevage des vers à soie) et compte jusqu'à cinq cafés.

    En 1878, un pont, dit pont de Lucey, est construit entre le hameau de Rives (Ain) et le village de Lucey (Savoie). Le 22 juin 1940, à la suite de l'invasion du village par les troupes allemandes, ce pont est détruit par les troupes françaises. Les combats dans ce hameau sont parmi les derniers de la campagne de France.

    En 1982, les travaux de dérivation du Rhône ont fortement modifié le paysage de Massignieu-de-Rives ; un lac, appelé lac du Lit du Roi, comprenant une base de loisirs, a été aménagé dans le nord la commune, près du hameau des Mures.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Massignieu-de-Rives est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Belley pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].

    Administration municipale

    École et mairie de Massignieu.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Georges Bassieu    
    mars 2008 avril 2014 Jean-Claude Lyonnet    
    avril 2014 En cours Didier Vinette    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 617 habitants[Note 4], en diminution de 4,49 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    498409581633579603710792815
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    752701672646651608607593585
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    564570518455440405420377308
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    302323305404412498564625613
    2018 - - - - - - - -
    617--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Monuments

    Hameau du Grand Écrivieu.

    Patrimoine naturel

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « communauté de communes Bugey Sud - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Massignieu-de-Rives », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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