Mascouche

Mascouche est une ville du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté (MRC) Les Moulins dans la région administrative de Lanaudière[2]. La population est estimée à 67 164 Mascouchois.

Pour les articles homonymes, voir Mascouche (homonymie).

Mascouche

Cedo nulli
Administration
Pays Canada
Province Québec
Région Lanaudière
Subdivision régionale Les Moulins
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Guillaume Tremblay
2017-2021
Code postal J7K (Est) et
J7L (Ouest)
Fondateur
Date de fondation
Inconnu
Constitution
Démographie
Gentilé Mascouchois, oise
Population 67 164 hab. (2021)
Densité 628 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ nord, 73° 36′ ouest
Superficie 10 700 ha = 107 km2
Divers
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif +1 450, +1 579
Code géographique 2464015
Devise Cedo nulli[1]
Je ne le cède à personne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Canada
Mascouche
Géolocalisation sur la carte : Québec
Mascouche
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Mascouche
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Mascouche
Liens
Site web Site officiel

    Toponymie

    D'origine amérindienne, plus précisément algonquine, Mascouche signifie « ourson », de maska, maskwa, ours, forme de laquelle on a tiré maskoch, « petit ours[3] ».

    La ville était connue sous le nom de Saint-Henri de Mascouche avant 1971[4].

    Géographie

    Située à quelques kilomètres à peine au nord-est de Montréal, la ville de Mascouche est traversée par la rivière du même nom. Elle est voisine des villes de Repentigny, Terrebonne, L'Épiphanie et Saint-Roch-de-l'Achigan.

    Avec l'autoroute 640 au sud et l'autoroute 25 qui la traverse en plein centre, Mascouche bénéficie beaucoup de l'intersection de ces deux artères majeures. Les commerces sont principalement concentrés sur la Montée Masson et sur une partie de la Sainte-Marie.

    Mascouche s'étend sur 108 km2 dont une importante partie est protégée par des règlements de conservation. Près de 80 % du territoire est zoné agricole bien que le nombre d'agriculteurs actifs soit très faible à l'heure actuelle. Ces agriculteurs sont surtout des jardiniers-maraîchers.

    On retrouve à Mascouche, le Parc naturel de l'Étang du Grand Coteau dont la superficie avoisine celle du Parc du Mont-Royal.

    Municipalités limitrophes


    Histoire

    Originellement, le territoire couvert par la ville actuelle était partie intégrante de la seigneurie de Repentigny créée en 1647 et détenue par Pierre LeGardeur. À l'abandon du régime seigneurial en 1854, le dernier seigneur était John-Henry Pangman.

    C'est tout au long de la Rivière Mascouche que la colonisation a débuté en 1717. Les colons s'établirent dans le village et également au Domaine du Rapide, connu officiellement sous le nom du Domaine Seigneurial de Mascouche. Quatre ans plus tard, en 1721, fut créé la Concession de la Cabane Ronde et par la suite, en 1770, la Concession du Grand-Coteau-Saint-Philippe.

    Le , la municipalité de la paroisse de St-Henri de Mascouche est créée[5].

    St-Henri de Mascouche est l'une des plus vieilles paroisses de la Province de Québec. Elle a été fondée en 1749[6] et comptait 542 habitants. La première église a été construite en 1749-1750 car, selon les registres officiels, le premier baptême eut lieu le par le prêtre Simon-Amable Raizenne.

    St-Henri de Mascouche devient Mascouche en 1971 lorsqu'elle obtient son statut de municipalité[4]. Le maire était alors monsieur Gilles Forest.

    Le « M » de l'emblème de Mascouche représente un jeune arbre en croissance évoquant la vocation d'une ville de banlieue au cœur de la nature.

    Dans les armoiries, la devise « cedo nulli » se traduit par « je ne le cède à personne » et s'applique à l'aigle des armoiries. L'aigle est un oiseau très noble et fier qui, par ses prouesses, ne cède à aucun autre oiseau.

    Héraldique

    Cedo nulli

    L'écu de Mascouche se blasonne ainsi :

    De sable, à l'aigle bicéphale d'argent, couronné d'argent et nimbé d'or, sur le tout de gueules, au lion d'or tenant dans ses pattes une croix patriarcale d'or[1].

    (L'écusson est une référence aux armes des Le Gardeur de Repentigny, dont la famille possédait la seigneurie de Lachenaie, de laquelle la paroisse Saint-Henri-de-Mascouche faisait partie.)

    Démographie

    Évolution démographique
    1991 1996 2001 2006 2011 2016
    25 82828 09729 55633 76442 49146 692

    Mascouche est une ville où les jeunes familles bénéficient de plusieurs services et organismes communautaires, plusieurs écoles primaires et secondaires, beaucoup d'espaces verts dont l'immense Parc de l'Étang du grand coteau qui compte 5 lacs, dont le principal, le Lac Henri. La distribution de la population de la municipalité le démontre bien : 62,7 % de la population a moins de 45 ans.

    Distribution de la population [9]
    Âge  % de la population
    14 ans et moins 19,9 %
    15 à 24 ans 13,3 %
    25 à 44 ans 29,5 %
    45 à 64 ans 27,4 %
    65 ans et plus 9,8 %

    Administration

    Circonscription électorale de Montcalm au fédéral.

    Circonscription électorale de Masson au provincial.

    Le gouvernement municipal de la ville de Mascouche est composé d'un maire élu (aux 4 ans, les prochaines élections municipales seront le ) et de 8 conseillers municipaux, également élus. Chacun des conseillers représente un territoire défini de la municipalité (voir l'information des arrondissements dans la cartouche sur cette page).

    La mairesse Madame Denise Paquette, a occupé le poste par intérim et n'a pas été élue. Elle a été désignée dans un vote à 5 contre 3 des conseillers municipaux lors de la séance du conseil d'administration du . Cet intérim a été rendu nécessaire à la suite de la démission du maire Richard Marcotte qui a démissionné en à la suite du dépôt d'accusations de fraude et de corruption [10] Madame Paquette ne s'est pas représentée aux élections du .

    Le , le nouveau maire, Guillaume Tremblay, fut élu avec plus de 53 % du suffrage, et son équipe, Vision démocratique de Mascouche a fait élire ses 8 conseillers (sur un total de 8).

    Maires de Mascouche (à compléter):

    • Gilles Forest (1965-1983)
    • Bernard Patenaude (1983-1991)
    • Richard Marcotte (1991-2012)
    Mascouche
    Maires depuis 2003
    Élection Maire Qualité Résultat
    2003 Richard Marcotte Maire depuis 1991
    Candidat libéral de Masson en 2003
    Voir
    2005 Voir
    2009 Voir
    2012 Lise Gagnon mairesse-suppléante Voir
    2012 Denise Paquette mairesse-suppléante Voir
    2013 Guillaume Tremblay Député péquiste de Masson (2008-2012) Voir
    2017 Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

    Éducation

    Ces écoles francophones sont desservies par la Commission scolaire des Affluents[11].

    La ville de Mascouche compte :

    • 7 écoles primaires francophones, dont : l'école Aux 4 Vents, l'école De la Source, l'école La Mennais, l'école des Hauts-Bois, l'école Soleil-Levant, l'école Le Rucher et l'école de La Seigneurie
    • 2 écoles secondaires francophones : école secondaire Le Prélude, l'École secondaire Du Coteau
    • 1 école professionnelle francophone : l'école L'Impact

    La Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier gère des écoles anglophones:

    • L'école primaire Pinewood à Mascouche dessert la partie ouest[12]
    • L'école primaire Franklin Hill à Repentigny dessert la partie est[13]
    • École secondaire Rosemère (en) à Rosemère[14]

    Liste des écoles

    1950: Construction de l'école Lewis King (1728, rue Thacker)

    1953: Construction de l'école la Mennais (2881, chemin Sainte-Marie)

    1957: Construction de l'école Holy Rosary (412, chemin des Anglais)

    1960: Construction de l'école Sacré-Coeur (3024, chemin Sainte-Marie)

    1967: Agrandissement de l'école la Mennais

    1971: Construction de l'école le Rucher (855, rue des Érables)

    1977: Construction de l'école des Hauts-Bois (99, av. Napoléon)

    1977: Construction de l'école de la Source (1275, av. Châteaubriant)

    1980: Construction de l'école aux 4 Vents (3000, av. Bourque)

    1984: Agrandissement de l'école le Rucher et l'école de la Source

    1990: Construction de l'école du Soleil-Levant (3400, rue Champlain)

    1991: Construction de l'école le Prélude (2995, av. des Ancêtres)

    1992: Agrandissement de l'école la Mennais, l'école des Hauts-Bois et l'école Holy Rosary

    1998: Agrandissement de l'école des Hauts-Bois

    2000: Construction de l'école du Coteau (2121, rue de l'Alizé)

    2012: Agrandissement de l'école aux 4 Vents

    2013: Construction de l'école de la Seigneurie (2460, rue Versailles)

    2014: Agrandissement de l'école le Rucher et l'école de la Source

    2015: Agrandissement de l'école la Mennais

    2021: Construction de nouvelle école "secteur Jardins du Coteau" (rue de Saint-Gabriel)

    2022: Construction de nouvelle centre de formation professionnelle "CentrOparc autoroute 640"

    Aéroport

    De 1976 à 2016, on retrouvait à Mascouche l'aéroport non-contrôlé (sans tour de contrôle) le plus achalandé de l'Est du Canada, avec plus de 60 000 mouvements d'avions par an. Il était doté d'une piste de 915 × 25 mètres, pavée et munie d'un système d'éclairage pour l'atterrissage de nuit. On y retrouvait des écoles de pilotage telles que Cargair Ltée et A.L.M. par avion, deux écoles de pilotage reconnues en Amérique du Nord. Les utilisateurs de cet aéroport s'étaient regroupés pour former l'Association des Pilotes et Propriétaires de l'Aéroport de Mascouche (APPAM)[15][source insuffisante]. L'aéroport a été officiellement fermé le après 39 ans d'opérations. La Ville de Mascouche compte y aménager un pôle multifonctionnel, appelé Centroparc[16]. En , un projet de relocalisation de l'aéroport à km du site actuel a été approuvé par le gouvernement fédéral[17].

    Communauté

    On retrouve un milieu associatif, sportif et communautaire vivant, dont des clubs de service tels le Club optimiste de Mascouche et les Chevaliers de Colomb. Ce dernier vient en aide aux gens démunis en finançant en partie les activités du Centre d'entraide, la Guignolée et le déjeuner de Noël.

    Mascouche dispose de son propre service de police et de prévention d'incendie, d'une centrale 911, ainsi que de policiers et pompiers dévoués.

    La ville de Mascouche a inauguré en 2014 le Train de l'Est (Ligne Mascouche), un train de banlieue reliant Mascouche et la Gare centrale de Montréal, ce qui favorise davantage le développement domiciliaire.

    Événements

    • De 2006 à 2010, l'oktoberfest des québécois avait lieu à Mascouche et se déroulait sur une période de 3 jours en début septembre. Plus de 27 000 personnes ont assisté à l'édition 2008 alors qu'une soixantaine de kiosques, de micro brasseries et produits du terroir québécois étaient réunis au Parc de l'Étang du grand coteau.
    • Chaque année, au mois de mai, l'Association des Pilotes et Propriétaires de l'Aéroport de Mascouche organise une levée de fonds pour le Téléthon d'Opération Enfant Soleil. En échange de dons, les visiteurs/donateurs ont la chance de faire un tour d'avion avec une célébrité de leur choix présente à l'événement. En 2009, ce sont 6 775 $ qui ont été amassés et remis au Téléthon.
    • Le classique Émilie-Mondor est une course à pied qui se déroule au Parc de l'Étang du grand coteau pour tous les calibres. Il existe 6 parcours :
      • Parcours de 600 m pour les 5 ans et moins
      • Parcours de km, km, km, km XTRAIL et 10 km[18]
    • Le Festival des arts de Mascouche est un événement annuel permettant aux peintres de toutes catégories et de toutes tendances de s’exprimer, d’exposer et de se faire connaître. La première exposition fut organisée en 1989. Depuis 2009, l'événement a lieu chaque année au Parc du Grand-Coteau pendant la fin de semaine du travail[19].

    Tourisme

    Tourisme des Moulins est gestionnaire d’un bureau d’information touristique permanent dans un bâtiment de services du stationnement incitatif de Terrebonne (Terminus d’autobus). L'organisme fait la promotion et le développement touristique de la MRC Les Moulins dont font partie les villes de Terrebonne et Mascouche.

    Notes et références

    1. « Logo et armoiries », sur Ville de Mascouche (consulté le )
    2. Gouvernement du Québec, « Mascouche », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation
    3. Banque de noms de lieux du Québecː Mascouche
    4. « Fiche descriptive », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le ).
    5. Mémoires du Québec
    6. Diocèse de Joliette, Qc
    7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Mascouche, V » (consulté le )
    8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Mascouche, V » (consulté le )
    9. Ville de Mascouche
    10. TVA Nouvelles
    11. Commission scolaire des affluents Consulté le 2014-11-12
    12. "PINEWOOD ELEMENTARY ZONE." Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Consulté le 17 séptémbre 2017.
    13. "FRANKLIN HILL ELEMENTARY ZONE." Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Consulté le 17 séptémbre 2017.
    14. "Rosemere High School Zone." Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier. Consulté le 8 décémbre 2014.
    15. .
    16. « L’aéroport de Mascouche cesse ses activités après 39 ans d’existence :: Actualités », Journal La Revue, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Transports Canada ne s’oppose pas au déménagement de l'aéroport :: Actualités », Journal La Revue, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Classique Émilie-Mondor
    19. Festival des arts de Mascouche

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Journaux locaux
    Histoire
    Tourisme


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