Marina Malfatti

Marina Malfatti, née le (ou selon d'autres sources en 1940)[1],[2]à Florence et morte le à Rome[3], est une actrice italienne.

Marina Malfatti
Marina Malfatti dans Toutes les couleurs du vice (1972)
Naissance
Florence
Nationalité  Italienne
Décès
Rome
Profession actrice
Films notables La dame rouge tua sept fois

Biographie

À 17 ans, elle s'inscrit à Paris au Cours Simon[4]. Deux ans plus tard, à son retour en Italie, elle obtient une bourse d'études et fait ses débuts au cinéma dans de petits rôles.

Au théâtre, elle a été « découverte » par Arnoldo Foa qui la fait jouer dans Deux sur la balançoire de William Gibson, dans un rôle qui avait été celui de Lea Massari. Ainsi a commencé une carrière jalonnée de rôles à la fois brillants et spectaculaires.

Elle joue pour la première fois à la télévision en 1966 avec la version italienne des enquêtes du Commissaire Maigret (avec Gino Cervi) dans l'épisode L'Ombre chinoise, suivi par la version de la RAI TV du Chien des Baskerville aux côtés de Nando Gazzolo. En 1974, elle joue dans un remake pour la télévision de Malombra, adapté de Fogazzaro et dirigé par Diego Fabbri. Ce travail lui apporte la popularité et lui permet d'alterner entre l'activité théâtrale et la télévision[5].

Au cinéma elle a pris part à une époque particulière du cinéma italien, caractérisé, toujours dans les années soixante-dix, par les films d'horreur, avec un fond démoniaque : Marina Malfatti a joué dans des films tels que L'appel de la chair, Sept orchidées tachées de sang, La dame rouge tua sept fois, Un fiocco nero per Deborah, Le Faune de marbre et d'autres, et est devenue une icône du genre.

Depuis les années quatre-vingt, elle s'est principalement consacrée au théâtre, alternant personnages classiques (Electra, Lysistrata) et caractères modernes, parfois dans des œuvres écrites spécialement pour elle tels que La Ceinture d'Alberto Moravia et D'autres corps de Joseph Manfridi. En 1990, elle commence une collaboration artistique avec Luigi Squarzina et joue des pièces de Pirandello, Shaw, Goldoni, Cocteau[6].

Filmographie partielle

Cinéma

Télévision

Références

  1. (pl) « Marina Malfatti nie żyje! », sur www.pomponik.pl (consulté le )
  2. (it) La Nazione, « Lutto nel teatro, è morta Marina Malfatti - La Nazione », sur La Nazione, (consulté le )
  3. (it) « Addio a Marina Malfatti, una vita per il teatro. Fu la marchesina di 'Malombra' », sur www.repubblica.it, (consulté le )
  4. (it) a cura di Felice Cappa e Piero Gelli et caporedattore Marco Mattarozzi, Dizionario dello spettacolo del '900, Milan, Baldini & Castoldi, , 1314 p. (ISBN 88-8089-295-9, OCLC 185821722).
  5. (it) « Addio a Marina Malfatti, una vita per il teatro. Fu la marchesina di 'Malombra' », sur Spettacoli - La Repubblica, Repubblica, (consulté le ).
  6. (it) Enrico Lancia, Attrici, Gremese Editore, , 379 p. (ISBN 978-88-8440-214-1 et 888440214X, lire en ligne).

Liens externes

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