Marie Lebec

Marie Lebec naît le 17 décembre 1990 à Vernon, dans le département français de l'Eure, au sein d'une fratrie de trois enfants.

Elle effectue ses études à Louveciennes, Saint-Germain-en-Laye et Chatou, dans des établissements privés catholiques, puis en Angleterre dans une public school. Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Bordeaux (promotion 2014) en affaires publiques et représentation des intérêts, et de l’université de Cardiff en affaires européennes et internationales[2].

Elle occupe un poste de lobbyiste au sein du cabinet Euralia, dont elle se met en congé lorsqu'elle se présente aux élections législatives en 2017[3].

Elle s'engage au sein du conseil municipal des jeunes de Louveciennes^[Quand ?], puis pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Elle adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP), et commence à militer[2], notamment au sein des Jeunes populaires[4].

Plus tard, elle s'engage aux côtés d'André Vanhollebeke, maire de Louveciennes et président départemental des Yvelines du Nouveau Centre[5], pour la campagne des élections municipales de 2014. Présente en 14^e position sur sa liste[6], elle n'est pas élue. La liste à laquelle elle appartient est reléguée dans l'opposition par une autre liste de droite, UMP, dans une campagne dure entre les deux listes qui mène à l'annulation du premier scrutin puis à la confirmation de ce premier scrutin dans une nouvelle élection[7].

Elle est, pendant 18 mois, attachée parlementaire de Christian Franqueville (Parti socialiste), député-maire de Bulgnéville[8], à l’Assemblée nationale[2].

Challenges la présente comme « une « marcheuse » de la première heure »[3]. Elle rejoint Les Jeunes avec Macron en 2015[3]. En avril 2016, elle s'engage pour En Marche^{[réf. nécessaire]}. Elle participe à l'organisation du mouvement dans la 4^e circonscription des Yvelines et à la mise en place du comité de Louveciennes^{[réf. nécessaire]}.

Elle est investie par La République en marche pour les élections législatives de 2017[2]^,[9]^,[3]^,[10]. Alors âgée de 26 ans, elle est la benjamine des candidats LREM[11]. Elle finance sa campagne avec 20 000 euros d’économies personnelles[3]. Elle est élue le 18 juin 2017, au second tour, avec 61,39 % des suffrages exprimés face à Ghislain Fournier, maire de Chatou, candidat Les Républicains[12]. La droite avait jusqu'alors remporté toutes les élections législatives dans cette circonscription, à la population aisée, depuis 1973[3].

À l'Assemblée nationale, elle est membre de la commission des Affaires économiques[13] et vice-présidente de la délégation aux outre-mer, regroupant des députés ultra-marins et des députés métropolitains[14].

Le Monde indique en octobre 2017 qu'elle fait partie d'une petite dizaine de députés qui forment « la garde avancée d’Emmanuel Macron, au Palais-Bourbon comme dans les médias. Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l’État, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu’à lui[15]. »

Elle est rapporteure du projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (Pacte)[4].

En septembre 2018, elle milite activement pour la candidature de Roland Lescure à la présidence du groupe La République en marche[4].

À partir de 2019, elle est porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée avec une mission centrée sur les réseaux sociaux[16]. En septembre 2019, elle devient première vice-présidente du groupe.

Le 31 juillet 2020, l'ancien ministre de l'Intérieur et ancien Délégué général de LaREM Christophe Castaner, qui doit retrouver son siège de député de la seconde circonscription des Alpes-de-Haute-Provence à compter du 4 août 2020, annonce sa candidature en « ticket » avec elle à l'occasion de l'élection interne pour la présidence du groupe parlementaire LaREM à l'Assemblée nationale, après la démission de Gilles Le Gendre (dont elle était la 1^re vice-présidente)[17]. Élu président, Christophe Castaner la confirme au poste de 1^re vice-présidente, comme il l'avait annoncé lors de sa campagne[18].