Marie Desclauzas

Malvina Ernestine Armand, dite Marie Desclauzas, est une actrice française née à Paris le [1] et morte à Nogent-sur-Marne le [2].

Son jeu plein de finesse, de verve et de gaîté lui fit remporter de brillants succès dans nombre de féeries, opérettes et comédies[3]..

Biographie

À l'âge de 14 ans elle entre au Conservatoire, et fait ses premiers débuts au théâtre de Reims. Après avoir joué à l'Ambigu et au Théâtre du Cirque, elle interprète, au Châtelet, La Poule aux œufs d'or, La Prise de Pékin, Rothomago. Ayant travaillé le répertoire de Jacques Offenbach et de Charles Lecocq, elle entreprend une tournée en Amérique, et rentre en Europe pour créer à Bruxelles le rôle de Mlle Lange de La Fille de Mme Angot de Charles Lecocq et aux Théâtre des Folies-Dramatiques. En 1877, Marie Desclauzas passe à la Renaissance et y crée successivement le Petit Duc, La Camargo, opéra-comique de Albert Vanloo et Eugène Leterrier, La Petite Mademoiselle[3].

Comme toutes les grandes artistes d'opérette, telles Anna Judiç et Jeanne Granier, elle se met à travailler les rôles de comédie, et entre, en 1885, au Gymnase, elle y crée successivement des rôles dans Sapho, la Doctoresse, l'Abbé Constantin. Entretemps, elle interprète L'Amour mouillé, aux Nouveautés, en 1887, et Mamzelle Pioupiou, à la Porte-Saint-Martin, en 1889[3].

Elle interprète de nombreux rôles sur des scènes parisiennes et se fait applaudir aussi pendant toute une saison, au théâtre Michel de Saint-Pétersbourg[3].

Voix

Declauzas est devenu la définition d'un type de voix. En effet, vers 1875, après 3 ans éloignée de la scène par la maladie, elle perd sa voix lyrique. « Mais le courage n'est pas la moindre qualité de la vaillante Desclauzas, elle ne peut presque plus chanter, elle jouera la comédie, voilà ! »[4].

Répertoire

caricature de Georges Lafosse à la une du journal Le Polichinelle, 1874

Filmographie

Sources

références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 15/53.
  2. Acte de décès à Nogent-sur-Marne, n° 42, vue 10/49.
  3. Jules Delini, « Nécrologie », Comoedia, no 1623, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Louis Germont, Loges d'artistes, 1889.

Lien externe

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