Marie Arnol
Marie Arnol, née le à La Maison-Dieu dans la Nièvre et morte le [1] à Sens dans l'Yonne, connue sous le nom de sœur Léocadie, déclarée Juste parmi les nations.
Biographie
Marie Arnol entre dans la congrégation des sœurs de la Providence à Sens en 1900. Elle est mère supérieure du pensionnat et couvent de Sainte-Madeleine à Vézelay dans l'Yonne depuis 1929[2]. En 1942, avec l'aide de Agnès Navarro, directrice du pensionnat des Sœurs de Sion, elle monte un réseau de placement pour cacher des jeunes filles juives rescapées des rafles[3]. Elles avaient entre 7 et 13 ans, on leur donnait des noms chrétiens et les faisaient participer aux offices religieux. Pour les aider, les gens du coin leur donnait des rations de nourriture gratuitement[4]. À la Libération, ces pensionnaires représentaient environ la moitié des effectifs du pensionnat[3].
En 2003, son petit-neveu contacte le Mémorial de Yad Vashem pour décrire les actions de sa grande-tante. En 2006, elle fut reconnue à titre posthume, Juste parmi les Nations[1].
Références
- (en) « The Righteous Among The Nations », sur db.yadvashem.org (consulté le )
- « Soeur Léocadie Juste parmi les Nations », Eglise dans l'Yonne, (lire en ligne)
- « | Le comité Français pour Yad Vashem », sur yadvashem-france.org (consulté le )
- « Arnol Family », sur db.yadvashem.org (consulté le )
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