Marie-Thérèse Piérat

Marie-Thérèse Piérat, de son vrai nom Marie Panot, est une actrice française née le [1] à Paris 9e et morte le [2],[3].

Biographie

Sa mère Alice Panot (née Marie-Joséphine-Alexandrine en 1862 à Metz), comédienne est 2e prix du Conservatoire en 1886, son grand-père, Alexandre-Clément Panot a une troupe de comédiens ambulants, le il écrivait au maire, en lui annonçant son arrivée pour la foire de Saint-Clair, dans sa troupe se trouvent M. Paul, du Gymnase de Paris, M. Bernard Léon, du même théâtre, et Mme Paul Ernest, du théâtre royal de Berlin (source: archives communales de Tulle).

Toutes les biographies disent quelle est née le , le Larousse dit qu'elle est née à Montceau-les-Mines, que Piérat est le pseudonyme de Germaine Bravlet, il est vrai que le nous avons un acte de naissance au nom de Germaine Bravlet, , mais à peine née, cette Germaine décède. En 1900, Mlle Marie Panot, (c'est son nom de naissance) débutant dans la carrière artistique, était trop âgée de deux ans pour être admisse an Conservatoire.Elle substitua, son acte de naissance celui de Germaine Bravlet née de Mme Berthier et de M. Bravlet, Mme Bravlet-Berthier demande 150,000 francs de dommages-intérêts en 1920[4]. Et elle sera inhumée avec une plaque où l'année de naissance est 1885 !

Entrée au Conservatoire en novembre 1900 vers la classe de M. de Féraudy, dès le premier concours en obtient un premier prix de comédie dans le Mariage de Victorine. Engagée à l’Odéon elle y débute en ans Brignol et sa fille, joue Galathée et crée en 1902 Les Noces Corinthiennes. Engagée à la Comédie-Française, elle débute le dans L’Autre Danger. En 1903 elle crée L‘Irrésolu et reprend Blanchette. En 1904 elle joue Britannicus (Junie) et crée Notre Jeunesse. En 1905 interprète Le Fils de Giboyer et Le Duel. Elle y joue entre autres Psyché et Le Malade imaginaire de Molière (Angélique), Le Gendre de M. Poirier d'Émile Augier et Jules Sandeau (Antoinette), Hernani de Victor Hugo (doña Sol) et Phèdre de Jean Racine[5]. Elle est nommée 342e sociétaire en 1905 et en devient la doyenne [6].

Elle épouse le [7],[8] à Paris 17e le peintre Lucien-Victor Guirand de Scevola, le couple habitait à cette date le 91 avenue de Villiers.

Elle hérite de sa mère le château de Montsauve à Sauveterre, (Gard), où le couple accueillera de très nombreux artistes et autres personnalités. Elle était aussi viticultrice, et elle avait le Mérite agricole et elle en était très fière[9].

Elle meurt d'une angine de poitrine le dans son appartement du 9 boulevard Malesherbes, elle est inhumée au cimetière Montmartre[5],[10]. Elle repose dans une chapelle (de nos jours un peu à l'abandon) avec son grand-père, Alexandre-Clément Panot (1812-1886 [11]), sa grand-mère, Charlotte Bravlet (1841-1924), viendront la rejoindre : sa mère, Alice Panot (1862-1941), et son époux Lucien-Victor Guirand de Scevola.

Antonio de La Gandara fit d'elle un excellent portrait.

Théâtre

Hors Comédie-Française

  • 1901 : Brignol et sa fille d'Alfred Capus, théâtre de l'Odéon : Cécile Brignol
  • 1901 : Les Âmes en peine d'Ambroise Janvier de La Motte et Marcel Ballot : Jeanne
  • 1901 : Notre jeunesse d'Alfred Capus : Lucienne

Comédie-Française

Entrée à la Comédie-Française en 1902
Nommée 342e sociétaire en 1905

Metteur en scène

Filmographie

Notes et références

  1. Acte de naissance de Marie Panot sur le site des Archives de Paris, acte n°1092
  2. Paul Géraldy, Nécrologie, « Le Figaro », 30 mai 1934, lire en ligne sur Gallica
  3. Nécrologie, « Le Matin », 30 mai 1934, lire en ligne sur Gallica
  4. Du nom et de la naissance de Mlle Piérat sociétaire de la Comédie-Française « Le Matin » 18 juillet 1920
  5. Le Matin, op. cit.
  6. Base documentaire La Grange sur le site de la Comédie-Française
  7. Mlle Piérat est fiancée au peintre Guiraud de Scevola ; « La Revue hebdomadaire » décembre 1905
  8. Le great event mondain a été le mariage de Mlle Piérat, du Français, avec le peintre Guirand de Scevola ; « La Revue hebdomadaire » février 1906
  9. Interview de Marie-Thérèse Piérat au château de Montsauve où elle pase ses vacences ; « Le Petit Parisien » 23 août 1927
  10. « Obsèques de M.-T. Piérat », « Le Figaro », 1er juin 1934, lire en ligne sur Gallica
  11. Acte de décès d’Alexandre-Clément Panot sur le site des Archives de Paris 9e le 12 mars 1886, acte n° 384

Liens externes

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