Marguerite de Cambis

Marguerite de Cambis, née et morte au XVIe siècle est une écrivaine et traductrice française.

Biographie

Marguerite de Cambis vient d'une famille noble de Florence[1] qui habite Avignon à partir de 1448[2], son père vient en France pour diriger une des armées de Louis XII[3]. Elle est la fille de Loys (ou Louis) de Cambis, baron d'Alez (Alais, Alès) et de Marguerite de Pluviers. Elle épouse Pons d'Alairac baron d'Aigremont en 1545[3]. Ils ont une fille Marguerite d'Alairac. Son mari décède en 1549[3] au cours des guerres d’Italie[2] et elle conserve le château d’Aigremont. Veuve, elle épouse en secondes noces Jacques de Rochemore, lieutenant au présidial de Nîmes le 18 mai 1551[4]avec lequel elle partage sa passion pour la littérature[1]. Ils traduisent de nombreuses œuvres italiennes et possèdent une bibliothèque commune[1].

Elle dédie à son père son Epistre consolatoire : « Damoiselle Marguerite de Cambis Lieutenante de Nismes, sa treshumble fille desire en santé vie longue. Monsieur, dernierement que vous feus voir en vostre maison et chasteau d’Alez »... [5]

Influence

Claude Ménard dit d'elle « Cette noble âme, faisait par son esprit et par ses lumières l’honneur et l’ornement de son sexe. »[3]

Grâce à elle et ses contemporains tels Pierre de Ronsard, la langue française a pu se diffuser[1]^,[3].

Œuvres

Marguerite de Cambis, Epistre consolatoire de messire Jean Boccace, envoyée au signeur Pino de Rossi [« Giovanni Boccaccio Epistola consolatoria a Messer Pino de Rossi »], Paris, Winn C. H. / Honoré Champion (1^re éd. 1556) (lire en ligne)
Marguerite de Cambis, Le traité de Jean George Trissin, contenant le moyen que doit tenir la femme veuve, et comme elle se doit maintenir en viduité Guillaume Roville [« Epistola de la vita che deve tenere una donna vedova Gian Giorgio Trissino »], Guillaume Roville, 1554 (lire en ligne)

Notes et références

Evelyne Berriot-Salvadore, « Marguerite de Cambis, Epistre consolatoire de messire Jean Boccace envoyée au Signeur Pino de Rossi (1556), texte établi, commenté et annoté par Colette H. Winn », Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 59, n^o 1,‎ 2004, p. 110–111 (lire en ligne, consulté le 6 août 2021)
Colette H. Winn, « Marguerite CAMBIS - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le 6 août 2021)
« Marguerite de Cambis a contribué à la langue française », sur midilibre.fr (consulté le 6 août 2021)
Le grand dictionnaire historique de Louis Moréri, vol. 9 (lire en ligne).
(de) Clara Theresia Fritz, Du traducteur au lecteur. Zur Paratextkultur der französischen Übersetzungen aus dem Italienischen im 16. und frühen 17. Jahrhundert (Inaugural-Dissertation zur Erlangung der Doktorwürde), 2013 (lire en ligne).

Liens externes

Notices d'autorité :
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire universel des créatrices

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[:0-1] Evelyne Berriot-Salvadore, « Marguerite de Cambis, Epistre consolatoire de messire Jean Boccace envoyée au Signeur Pino de Rossi (1556), texte établi, commenté et annoté par Colette H. Winn », Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 59, n^o 1,‎ 2004, p. 110–111 (lire en ligne, consulté le 6 août 2021)

[:1-2] Colette H. Winn, « Marguerite CAMBIS - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le 6 août 2021)

[:2-3] « Marguerite de Cambis a contribué à la langue française », sur midilibre.fr (consulté le 6 août 2021)

[4] Le grand dictionnaire historique de Louis Moréri, vol. 9 (lire en ligne).

[5] (de) Clara Theresia Fritz, Du traducteur au lecteur. Zur Paratextkultur der französischen Übersetzungen aus dem Italienischen im 16. und frühen 17. Jahrhundert (Inaugural-Dissertation zur Erlangung der Doktorwürde), 2013 (lire en ligne).