Marguerite Stern

Marguerite Stern, née le , est une activiste féministe française. Ancienne FEMEN, elle est à l'origine du mouvement des collages contre les féminicides, mouvement féministe international visant à visibiliser et dénoncer les assassinats de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint.

Pour les articles homonymes, voir Stern.

Marguerite Stern
Naissance
Nationalité Française
Profession
Ancienne Femen
Activité principale

Biographie

Activisme FEMEN

Action FEMEN à Ikea, octobre 2012.

Marguerite Stern commence son engagement féministe au sein des FEMEN. Sa première action, en octobre 2012, cible Ikea et la décision d'effacer les femmes de leur catalogue saoudien, conformément aux lois nationales [1],[D 1].

Le , à l'occasion d'un rassemblement organisé par Civitas contre le projet de loi concernant le mariage pour tous, elle prend part à une action de FEMEN France avec huit autres activistes[2] : « habillées en nonnes », « elles retirent leurs tee-shirts et aspergent le cortège à l'aide d'extincteurs domestiques sur lesquels elles ont inscrit "Jesus' Sperm" ou "Holy sperm". »[3]. De violentes échauffourées en résultent : deux militantes portent plaintes pour « violences volontaires », Civitas pour exhibition sexuelle, violences en réunion, diffusion de messages à caractère violent, entrave à la liberté de manifester et injures[4]. Le 19 janvier 2018, sept des huit hommes jugés pour violences sont condamnés à des peines allant jusqu'à un an de prison avec sursis[5]. Les activistes FEMEN sont relaxées[6].

Femen à la sortie du tribunal de Paris, le 13 septembre 2013. Au milieu, Marguerite Stern, à gauche, Inna Chevtchenko.

Le 12 février 2013, à la suite de la renonciation du pape Benoit XVI, elle investit, avec sept activistes, la cathédrale Notre-Dame de Paris pour faire sonner les cloches nouvellement exposées. Elles sont expulsées par le service d'ordre, et sept d'entre elles, dont Marguerite Stern, sont interpellées par la police[7],[8]. Cette action est largement condamnée par la classe politique[9], et fait l'objet du premier procès français contre les FEMEN. Patrick Jacquin, recteur-archiprêtre de Notre-Dame, porte plainte pour « profanation d'un espace cultuel » et « coups et blessures »[10], et l'AGRIF pour « injures publiques envers les catholiques du fait de leur religion », « exhibition sexuelle »[11], et demande la dissolution des FEMEN[12]. Le 13 septembre 2013, le tribunal de Paris demande le renvoi pour complément d'information, en attente des conclusions de l'enquête[13]. Le 10 septembre 2014, les neuf activistes accusées dans cette affaire sont relaxées par le tribunal correctionnel de Paris. Les trois surveillants de Notre-Dame, accusés d'avoir expulsé avec violences trois militantes, sont condamnés à des amendes avec sursis[14]. Le parquet de Paris fait appel, en vain[15].

Le , elle participe avec deux autres activistes à la première action FEMEN dans un pays arabe en soutien à Amina Sboui, détenue pour le port d'un spray lacrymogène et la profanation d'un cimetière, et risquant 2 ans et 6 mois d'emprisonnement[16]. Elles exigent sa libération devant le tribunal de justice de Tunis, le slogan « Breast feed revolution » (« La poitrine des femmes nourrit la révolution ») peint sur leurs poitrines nues[17]. Elles sont interpellées et détenues durant un mois à la prison de Manouba[18]. Le 12 juin 2013, elles sont condamnées à 4 mois et un jour de prison ferme pour atteinte aux bonnes mœurs et à la pudeur[19]. Cette décision est jugée choquante par les dirigeants de la France et de l'Allemagne, ainsi que par l'Union européenne, qui exhortent le gouvernement tunisien à revoir ses lois concernant la liberté d'expression. Les activistes font appel de ce jugement, et le 26 juin, elles sont condamnées à une peine de même durée mais avec sursis. Elles rentrent en France le 27 juin[20].

Le 17 juillet 2014, alors que la suppression de la pénalisation des clients de la prostitution est questionnée au sénat, elle fait irruption accompagnée de 3 autres activistes, portant sur leurs torses les slogans « Macs ou sénateurs ? et « Pénalisons les clients »[21],[D 2].

Le 2 juin 2015, elle fait partie de la première action de FEMEN au Maroc, devant la tour Hassan à Rabat, où elle embrasse seins nus une autre activiste. Selon un communiqué, cette action a pour but de « célébrer les droits LGBT et dénoncer l’injustice faite à la communauté homosexuelle au Maroc ». Sept heures après l'action, elles sont arrêtées, interrogées durant six heures, puis expulsées du territoire[22].

Le 19 mars 2018, elle publie sur les réseaux sociaux une photo d'elle torse nu, portant l'inscription « Erdogan hands off #Afrin ». Par cette action, elle soutient publiquement la lutte du peuple kurde.

Le 13 septembre 2020, elle participe à l'action FEMEN au musée d'Orsay : une vingtaine d'activistes investissent les lieux, portant sur leurs torses des slogans en soutien à une jeune femme empêchée d'entrer, cinq jours auparavant, à cause de son décolleté[23] : « ceci n'est pas obscène » et « obscène because of you » (« obscène à cause de vous »)[24].

Vie privée

Fille d'un négociateur foncier et d'une mère au foyer, Marguerite Stern grandit dans un village en Auvergne. Dès sa scolarité secondaire, elle est victime d'injures et d'attouchements de la part de garçons durant trois années. Début 2021, elle indique avoir subi six viols au cours de sa vie[25].

Elle fait une pause de 4 ans dans son activisme, déménageant à Marseille. Elle travaille dans une association d'aide aux mineurs réfugiés durant 2 ans, et donne des cours de français dans la jungle de Calais[26]. Son passé militant dévoilé, elle démissionne, puis travaille en tant que surveillante dans deux collèges des quartiers Nord de Marseille, avant de devoir démissionner de nouveau à cause de ses activités militantes[D 3]. Elle revient à Paris et emménage dans un squat, le Jardin Denfert[25] (61 boulevard Saint-Jacques)[27].

Le , au lendemain d'altercations avec des hommes de son quartier, elle reçoit une balle de 9 mm dans la fenêtre de sa cuisine, en pleine nuit[28].

Collages contre les féminicides

Collage contre les féminicides, janvier 2020.

En , elle crée le mode d'action des futurs collages contre les féminicides[29], et colle dans les rues de Marseille. Ses collages sont composés de lettres noires peintes une à une sur des feuilles blanches. Son premier slogan collé est « Depuis que j'ai 13 ans, des hommes commentent mon apparence physique dans la rue »[30],[25].

Collage en hommage à Razzia, assassinée à Besançon en 2018.

En , elle crée le premier collage dénonçant un féminicide, celui de Julie Douib[31],[30]. Le , elle colle pour la première fois à Paris[D 4]. Le , elle initie le premier collage collectif contre les féminicides[32]. Elle gère le fonctionnement du groupe de Paris durant un mois, avant de s'en écarter « par souci d’horizontalité et par penchant anarchiste »[33]. Elle continue à coller seule[25].

De par la simplicité du mode d'action et l'augmentation du nombre de féminicides en France[34], de nombreux groupes de collages se forment dans les villes[35], mais également à l'international[36]. Les médias, en France et à l'étranger, s'intéressent au phénomène[25]. Ces collages affichent des slogans qui ont pour but de sensibiliser et de dénoncer l'inaction des pouvoirs publics à agir efficacement contre les violences faites aux femmes. Les messages rendent hommage aux victimes de féminicides. Ils affichent des phrases courtes qui décrivent les circonstances des meurtres ou qui portent une visée générale[37]. Des centaines de messages sont apposés sur des murs, dont des lieux jugés « symboliques » comme des institutions gouvernementales, ou très fréquentés comme des musées[38]. Le mouvement est toujours actif un an après sa création[39],[40].

En , elle ouvre un squat féministe, dans le 12e arrondissement de Paris, « L'amazone », QG pour les collages, et lieu de création pour femmes[41]. Il est évacué un mois plus tard.

En octobre 2020, elle tente de réunir des féministes radicales autour de nouveaux groupes de collages[30].

Prises de positions et polémiques

Dans un article intitulé « J'ai du mal avec le voile et je n'ai pas honte de le dire »[42], Marguerite Stern s'oppose au port du voile. Représentant un féminisme « universaliste » opposé à celui, « différencialiste », elle déclare notamment que le voile, comme la prostitution, ne relève pas du libre arbitre[25].

En réaction à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles du initiée par le collectif Nous Toutes[43], elle se positionne publiquement contre la prostitution et affirme son engagement abolitionniste[44] .

Le , après un collage féministe dans la ville de Montpellier « des sisters pas des cisTERF » (jeu de mot construit sur « cis » (cisgenre) et « TERF » signifiant « Trans-exclusionary radical feminist » ou « féministe radicale excluant les personnes trans », et slogan pouvant être traduit par « des alliées, pas des transphobes »), elle prend position contre la place du militantisme trans dans le mouvement des collages et au sein du féminisme, via un fil Twitter[45]. Elle y affirme notamment qu'être une femme est une question de biologie ; elle sera dès lors considérée comme TERF[46]. Elle nie la qualité de femmes aux personnes transgenres, affirmant notamment : « De tout temps, les hommes ont tenté de silencier les femmes en faisant taire leurs révoltes. Aujourd'hui, ils le font de l'intérieur en infiltrant nos luttes »[25].

À la suite de ces déclarations, le mouvement de collage contre les féminicides de Paris se désolidarise de ses propos[45], et l'exclut[47] symboliquement (il n'existe pas d'association officielle qui permettrait de le faire légalement). Elle est l'objet de nombreuses insultes sur les réseaux sociaux, si bien que le collectif réagit et précise refuser toute « rhétorique de mise à mort »[25].

En , Marguerite Stern co-signe une tribune, rédigée par Pauline Arrighi, aux côtés de Christine Delphy et de Fatiha Agag-Boudjahlat, intitulée « Trans : suffit-il de s'autoproclamer femme pour pouvoir exiger d'être considéré comme telle ? »[48]. Cette tribune, initialement publiée sur le Huffington Post, puis dé-publiée par la rédaction qui la qualifie de transphobe[49], est republiée par Marianne. Le 26 février 2020, plusieurs personnalités et associations signent dans Libération deux tribunes intitulées « Féminisme : le débat sur la place des femmes trans n'a pas lieu d'être »[50] et « À toi ma sœur, mon frère, mon adelphe »[51]. Ces différentes prises de positions cristallisent les dissensions aux seins des collages contre les féminicides[46]. Marguerite Stern est harcelée pour ses positions, harcèlement allant jusqu'à des menaces de mort[52],[53].

Œuvres

Essais

  • FEMEN, Manifeste FEMEN, éditions Utopia, 2014 (ISBN 978-2919160174)
  • Héroïnes de la rue, Manifeste pour un féminisme de combat, éditions Michel Lafon, 2020 (ISBN 978-2749943961)

Podcasts

  • Conversations avec Marie, mars 2019[54]
  • Héroïnes de la rue, avril 2019[55]
  • Ma chambre à moi, mars 2020[56]

Notes et références

Références

  1. « Les Femen investissent un magasin Ikéa », sur CNEWS (consulté le )
  2. Quentin Girard, « Femen : «On s’attendait à une réaction, mais pas aussi violente» », sur Libération.fr, (consulté le )
  3. « Témoignages de Femen: "On a provoqué ces intégristes, mais on ne méritait pas une telle agression" », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  4. Cécile Dehesdin, « Civitas contre Femen et Caroline Fourest: les suites judiciaires de la manifestation anti-mariage pour tous », sur Slate.fr, (consulté le )
  5. Le Figaro fr avec AFP, « Prison avec sursis au procès des violences contre des Femen », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  6. Le Figaro, « Une association catholique perd son procès contre des Femen », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  7. « Les seins nus des Femen à Notre-Dame choquent Valls et Delanoë », sur Franceinfo, (consulté le )
  8. « "Les Femen moins à poil que Jésus" du 18 février 2013 - France Inter », sur www.franceinter.fr (consulté le )
  9. « L'action des Femen à Notre-Dame a fâché toute la classe politique », sur LExpress.fr, (consulté le )
  10. « Les Femen sont-elles allées trop loin à Notre-Dame-de-Paris ? », sur France 24, (consulté le )
  11. « L'AGRIF contre les FEMEN 2 (Notre Dame de Paris) - L'Agrif », sur www.lagrif.fr (consulté le )
  12. Daniel Hamiche, « L’AGRIF exige la dissolution des FEMEN », sur L'observatoire de la Christianophobie, (consulté le )
  13. « « Le premier procès des Femen attendra février » », Le Figaro, samedi 14 / dimanche 15 septembre 2013, p. 10
  14. AFP, « Action à Notre-Dame : le parquet fait appel de la relaxe des Femen », sur Libération.fr, (consulté le )
  15. « Pour leur action à Notre-Dame de Paris, les Femen à nouveau relaxées », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  16. AFP, « Trois Femen interpellées à Tunis après une action de soutien à Amina », sur liberation.fr,
  17. « Tunisie: Trois Femen interpellées à Tunis après une action seins nus », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  18. Marie Desnos, « Femen françaises - "Etre une prisonnière en Tunisie" », sur parismatch.com,
  19. LIBERATION, « Prison ferme pour des Femen en Tunisie », sur Libération.fr, (consulté le )
  20. « La Tunisie libère les trois Femen en détention depuis près d'un mois », sur L'Humanité, (consulté le )
  21. « Les Femen s'invitent au Sénat pour dénoncer la loi sur la prostitution », sur France 24, (consulté le )
  22. « La Femen Marguerite Stern: «Il n’est pas exclu que nous revenions au Maroc» », sur Telquel.ma (consulté le )
  23. « Une jeune femme empêchée d'entrer au musée d'Orsay à cause de son décolleté », sur France 3 Paris Ile-de-France (consulté le )
  24. « Des militantes Femen manifestent devant le musée d'Orsay suite au refus de faire entrer une femme à cause de son décolleté », sur ladepeche.fr (consulté le )
  25. Aurélie Jacques, « La nuit des colleuses », Vanity Fair n°87, mars 2021, p. 62-69.
  26. « Rencontre avec Marguerite Stern, initiatrice des collages anti-féminicides | Autour de Paris-Le nouveau guide du Grand Paris », sur Autour de Paris (consulté le )
  27. Benoit Hasse, « Paris : Derniers jours pour découvrir les artistes du "Jardin Denfert" », sur Le Parisien, (consulté le ).
  28. Claire Digiacomi, « Cette ex-Femen a reçu une balle dans sa fenêtre, elle témoigne: "Je ne me résignerai jamais" », sur Le HuffPost,
  29. « Rencontre avec Marguerite Stern, initiatrice des collages anti-féminicides | Autour de Paris-Le nouveau guide du Grand Paris », sur Autour de Paris (consulté le )
  30. Louis-Valentin Lopez, « Marguerite Stern, 29 ans, féministe : des collages immédiats », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  31. Caroline Piquet, « Meurtre de Julie Douib : « Elle vivait dans la peur permanente » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  32. Delphine Evenou, « "Aux femmes assassinées, la patrie indifférente" : des affiches pour interpeller sur les féminicides », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  33. Marguerite Stern, « Féminisme : peut-on encore débattre de tout ? », sur Libération.fr, (consulté le )
  34. « En 2019, le nombre de féminicides a augmenté de 21 % en France », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  35. « « Aux femmes assassinées, la patrie indifférente » : les « colleuses » d’affiches veulent rendre visibles les victimes de féminicides », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  36. Eva-Luna Tholance, « Les collages contre les féminicides s’exportent à l’étranger », sur Libération.fr, (consulté le )
  37. « Féminicides : à Paris, des phrases chocs sur les murs pour "interpeller les passants" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  38. « Contre les féminicides, 300 affiches ont été collées en une nuit sur des tribunaux », sur LExpress.fr, (consulté le )
  39. Rachel Saadoddine, « "Coller, c'est libérateur et fort" : le mouvement féministe des collages de rue fête son premier anniversaire », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  40. « Féminicides : un mémorial en hommage aux victimes pour le premier anniversaire des "colleuses" », sur SudOuest.fr (consulté le )
  41. Élise Viniacourt, « Paris : dans les coulisses des collages contre les féminicides », sur leparisien.fr, (consulté le )
  42. Marguerite Stern, « J'ai du mal avec le voile et je n'ai pas honte de le dire. Ce n'est pas "raciste" », sur leplus.nouvelobs.com, (consulté le )
  43. « Plus de 18 000 manifestants contre les violences sexistes dans toute la France », sur leparisien.fr, (consulté le )
  44. Marguerite Stern, « Je ne décolère pas », sur Twitter, (consulté le )
  45. Service Checknews, « Quel est le point de départ de la polémique sur la place des trans dans le féminisme ? », sur Libération.fr, (consulté le )
  46. « Le mouvement Collages féminicides se déchire sur la question trans », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  47. « "Papa, il a tué maman" : un an après, les collages anti-féminicides perdurent à Paris », sur Marie Claire (consulté le )
  48. « Trans : suffit-il de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle ? », sur Marianne, (consulté le )
  49. « Pourquoi nous avons dépublié la tribune "Question trans: les colleuses contre les féminicides se divisent et toutes les femmes sont menacées" », sur Le HuffPost, (consulté le )
  50. un collectif de femmes féministes, trans ou cis, « Le débat sur la place des femmes trans n’a pas lieu d’être », sur Libération.fr, (consulté le )
  51. un collectif d'associations et d'universitaires, « A toi ma sœur, mon frère, mon adelphe », sur Libération.fr, (consulté le )
  52. Je suis Charlie, « Enquête - Quand les féministes et les activistes trans s’affrontent sur les réseaux sociaux », sur Charlie Hebdo, (consulté le )
  53. « Entre "TERF" et "transactivistes", féministes et militants LGBT se déchirent sur la question trans », sur Marianne, (consulté le )
  54. Marguerite Stern, « Conversations avec Marie #1 », sur Ausha, (consulté le )
  55. Marguerite Stern, « Héroïnes de la rue - prologue », sur Ausha, (consulté le )
  56. Marguerite Stern, « Ma chambre à moi #1 - L'extérieur », sur Ausha, (consulté le )

Extraits d'ouvrages autobiographiques

  • Certaines informations sont issues directement des ouvrages de Marguerite Stern :
  1. Marguerite Stern, « FEMEN », dans Marguerite Stern, Héroïnes de la rue, p. 76
  2. Marguerite Stern, « FEMEN », dans Marguerite Stern, Héroïnes de la rue, p. 90
  3. Marguerite Stern, « Les collages », dans Marguerite Stern, Héroïnes de la rue, p. 157-158
  4. Marguerite Stern, « Les collages », dans Marguerite Stern, Héroïnes de la rue, p. 160


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