Marestaing

Marestaing (Marestanh en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie.

Marestaing

Église Sainte Quitterie

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine
Maire
Mandat
Claudine Danezan
2020-2026
Code postal 32490
Code commune 32234
Démographie
Gentilé Marestaingois
Population
municipale
324 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 49″ nord, 1° 01′ 13″ est
Altitude 180 m
Min. 144 m
Max. 223 m
Superficie 8,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-Jourdain (Gers)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Marestaing
Géolocalisation sur la carte : Gers
Marestaing
Géolocalisation sur la carte : France
Marestaing
Géolocalisation sur la carte : France
Marestaing
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    Marestaing est une commune de l'aire urbaine de Toulouse située en Gascogne.

    Carte de la commune de Marestaing et de ses proches communes.

    Communes limitrophes

    Marestaing est limitrophe de six autres communes.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 846 hectares ; son altitude varie de 144 à 223 mètres[2].

    Marestaing se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la Save et son affluent la Boulouze qui y confluence. Voir aussi Inondations de 1977 en Gascogne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 703 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 27 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Marestaing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (8,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Là où la Save est la plus large elle formait au Moyen Âge une vaste marécage, une mare, un étang d'où Mare estang, Marestang, et Marestaing.

    Histoire

    C'est un acte de paréage signé le 1 er novembre 1270 par le commandeur du Temple de Toulouse Hugues de Randulphe et noble Bernard de Marestang qui atteste de la création de la bastide de Marestang-neuf au aujourd'hui Marestaing.

    Les Marestaing à l'instar de la majeure partie des seigneurs féodaux de l'époque n'eurent de cesse d'agrandir leurs possessions, avec les châtellenies de Monferran-Savès et de Castillon-Savès ils constituèrent la baronnie de Marestaing. Depuis le début de l'an mil ils portaient pour armes :"d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur à la bordure de même.".

    En 1342, leurs possessions s'étendaient autour de Marestaing sur un petit pays entre Samatan et L'Isle Jourdain appelé Cogotois. Ce dernier sera alors érigé en vicomté par lettres patentes du roi Philippe VI de Valois en 1342, au bénéfice du baron Bernard de Marestaing. Plus d'un siècle plus tard en 1470,le baron Géraud de Marestang sera armé chevalier par le roi Louis XI en personne. Le monarque le nommera par la ensuite curateur du comte Charles d'Armagnac, l'ultime descendant de cette lignée[22],[23].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11[24],[25].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine et du canton de L'Isle-Jourdain et avant le elle faisait partie de la communauté de communes de la Save Lisloise.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 1944 Jean Bégué    
    août 1944 1977 Constant Idrac    
    mars 1977 2014 Jacques Laffont[26]    
    mars 2014 2020 Jean-Michel Seys sans étiquette Fonctionnaire
    2020 En cours Claudine Danezan    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

    En 2018, la commune comptait 324 habitants[Note 5], en augmentation de 18,25 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    351378384405421436446427437
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    430404389376365362346335314
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    306295244233244220200198177
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    137125141155170181235284324
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[31] 1975[31] 1982[31] 1990[31] 1999[31] 2006[32] 2009[33] 2013[34]
    Rang de la commune dans le département 246 162 318 249 201 218 165 137
    Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture (céréales : maïs, blé…).

    Enseignement

    Marestaing fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivité

    Club de Broderie,

    Sport

    Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église actuelle, dédiée à sainte Quitterie, a été construite en 1754, elle remplace l'ancienne église qui était située au cimetière. Son clocher, remplaçant un clocher-mur, a été construit en 1873[35].

    Personnalités liées à la commune

    • Bernard de Marestaing de 1200 à 1230 ;
    • Jean baron de Marestaing mort en 1499 ;
    • Louis d'Astarac de Fontrailles ;
    • Maison d'Astarac ;
    • Jean Dupin (1843-1892) instituteur ;
    • Alexandre Fourment (1806-1886), curé de la paroisse de 1843 à 1886[36]. et auteur de plusieurs manuscrits relatifs à cette commune[37]

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti : au premier d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur, tenant dans sa dextre une épée du même, à la bordure aussi d'azur, au second d'argent fretté d'azur entresemé de croisettes du même ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une croix ancrée d'argent [38].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39151085)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Plan séisme
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Isle-Jourdain - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Marestaing et L'Isle-Jourdain », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Isle-Jourdain - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Marestaing et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. Histoire généalogique de la maison de Faudoas_ Honoré de Fourny -1724 P.89,90 et 176
    23. Les Castelnaux de la Gascogne Médiévale-Benoit de Cursente_Bordeaux 1980 P.49
    24. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    25. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    26. Site de la préfecture - Fiche de Marestaing
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. Castan 2005, p. 34.
    36. Castan 2005, p. 130.
    37. Alexandre Fourment et Jean Castan, Notes sur le village de Marestaing, Centre d'Études, de Recherche et d'Édition de Marestaing, .
    38. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=13883
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