Marchastel (Lozère)
Marchastel est une commune française, située sur la Via Podensis dans le département de la Lozère en région Occitanie.
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Marchastel | |||||
Le pont sur le Bès. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lozère | ||||
Arrondissement | Mende | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac | ||||
Maire Mandat |
Éric Malherbe 2020-2026 |
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Code postal | 48260 | ||||
Code commune | 48091 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marchastélois | ||||
Population municipale |
53 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 39′ 07″ nord, 3° 06′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 1 139 m Max. Montagne du Peyrou 1 306 m |
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Superficie | 34,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Peyre en Aubrac | ||||
Législatives | Circonscription de la Lozère | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Le village est bâti au pied d'un piton volcanique (1 267 m) qui serait le reste d'un dyke ayant résisté à l'érosion.
À l'est de Marchastel, le mont Redorte (1 291 m) offre un panorama.
Le Bès est franchi par l'intermédiaire d'un pont bâti au XVIe siècle, parfois appelé pont de Bukinkan (par analogie avec Buckingham[réf. nécessaire], les Anglais étant passés dans la région).
Communes limitrophes
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deux-Verg », sur la commune de Deux-Verges, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 7,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 036,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1972 et à 53 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Marchastel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (79 %), zones humides intérieures (9,4 %), prairies (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
L'étymologie du nom "Marchastel" viendrait de "château des Maures", en référence à l'ancien château qui surplombait le village du haut du rocher.
Une autre hypothèse est avancée par Mr Ajasse, instituteur à Rieutort d'Aubrac, ayant réalisé une étude communale en 1874[20]; le nom viendrai de "Mars", dieu romain auquel un culte était rendu au sommet de la butte volcanique, et de "Chastel" , pour le château siégeant alors en ce sommet.
Histoire
Ce village était jadis sur la voie romaine, un des plus importants châteaux de la baronnie de Peyre se dressait sur le pic de « la Tourre » (des restes de fondations et des vestiges de murs sont visibles).
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2018, la commune comptait 53 habitants[Note 4], en diminution de 19,7 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église principale était jadis la chapelle Saint-Andéol, l'actuelle est une reconstruction de 1903, dans le style roman du XIIIe siècle (voûte en berceau, clocher-tour octogonal avec escalier à vis, etc.). On pourra y apercevoir des maisons en pierre volcanique aux toits de schiste et de lauzes.
À proximité de l'église se trouve une croix de mission comportant les symboles de la passion du Christ, croix fabriquée par un atelier situé 3 rue du Doyenné à Lyon.[25]
- Sur le territoire de la commune, se trouvent deux des quatre principaux lacs de l'Aubrac : le lac de Saint-Andéol et le lac de Born.
Le pèlerinage de Compostelle
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Deux-Verg - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marchastel et Deux-Verges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Deux-Verg - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marchastel et Salles-la-Source », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- M Ajasse, « Monographie de la commune. École de Rieutort-d'Aubrac. - (1874) », sur https://archives.lozere.fr/.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « croix de mission », .
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