Marc-André Dalbavie

Marc-André Dalbavie, né à Neuilly-sur-Seine le , est un compositeur français.

Marc-André Dalbavie
Naissance
Neuilly-sur-Seine, France
Activité principale compositeur
Style
Années d'activité Depuis 1982
Collaborations Ircam
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Michel Philippot,
Guy Reibel,
Betsy Jolas,
Claude Ballif,
Marius Constant,
Tristan Murail,
Pierre Boulez

Biographie

Famille

Son père était directeur d'une entreprise informatique ; sa mère est l'actrice américaine Perdita Chandler.

Carrière

Marc-André Dalbavie étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il suit les cours de Michel Philippot pour la composition, de Guy Reibel en électroacoustique, de Betsy Jolas et Claude Ballif en analyse, de Marius Constant pour l'orchestration, de Tristan Murail pour l'informatique musicale et de Pierre Boulez pour la direction d'orchestre.

Il collabore de 1985 à 1990 aux activités du département de recherche musicale à l'Ircam.

Sa première œuvre réalisée à l'Ircam, Diadèmes, lui vaut une renommée dans le monde entier.

De 1992 à 1993, il est résident à Berlin, à l'invitation du Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD).

Œuvres

  • Symphonie de chambre (1980), 16 min
  • Clair-Obscur (1981), 9 min
  • Les Paradis mécaniques (1981-1983), 15 min
  • Poème n°1 pour ensemble (1983), 17 min
  • Xylèmes pour orchestre sans bois (1984), 17 min
  • Les Miroirs transparents pour orchestre (1985), 17 min
  • Diadèmes pour alto solo transformé, ensemble électronique et ensemble instrumental (1986), 22 min
  • Interludes I 5 pièces pour violon solo (1984-1988), 40 min
  • Impressions, mouvements oratorio pour récitant, chœur, orchestre et dispositif électronique (1989), 42 min
  • Instances pour orchestre symphonique, dispositif électronique et chœur de 12 voix (1991-1989), 40 min
  • Élégie pour flûte seule (1990), 3 min
  • Petit interlude pour alto et piano (1992), 2 min
  • Petit interlude pour saxhorn basse en si b ou tuba basse seul (1992), 3 min
  • Interludes II pour trombone basse solo (1993)
  • Interludes III pour trombone ténor solo (1993)
  • Seuils pour soprano et ensemble (1991-1993), 45 min Sextuor (1992-1993), 15 min
  • Concertino pour orchestre baroque (1994), 14 min
  • In Advance of the Broken Time... (1994), 13 min
  • Offertoire extrait du Requiem de la Réconciliation, pour chœur d'hommes et orchestre (1995), 7 min
  • Concerto pour violon et orchestre (1996), 24 min
  • Tactus (1996), 19 min
  • Correspondances pour soprano, alto, baryton, 8 instrumentistes et dispositif électronique (1997)
  • Non-lieu pour chœur de femmes en 4 groupes et ensemble (1997), 23 min
  • Interlude IV pour hautbois (1998), 13 min [note de programme]
  • Antiphonie double concerto pour clarinette et cor de basset (1999), 24 min
  • The Dream of the Unified Space concerto pour orchestre (1999), 22 min
  • Concertate il suono, pour orchestre (2000), 24 min
  • Sextine, Cyclus, pour soprano et ensemble instrumental (2000)
  • Color pour orchestre (2001), 22 min
  • Ligne de fuite à la mémoire de Gérard Grisey (2001), 3 min 25 s
  • Mobiles pour 4 chœurs à 4 voix et ensemble instrumental (2001), 44 min
  • Ciaccona pour orchestre (2002), 12 min
  • Palimpseste (2002-2005), 14 min
  • The Rocks under the Water pour orchestre (2002), 12 min
  • Chants pour 6 voix d'hommes a cappella ou avec ensemble instrumental (2003), 25 min
  • Double jeu pour soprano et ensemble mixte occidental et ensemble mixte d'instruments traditionnels chinois (sheng A, sheng B, Shongruan, daruan, pipa, perc chinoises, yangquin, ehru, zonghu) (2003), 30 min
  • Axiom pour piano, clarinette, basson et trompette (2004), 15 min
  • La marche des transitoires pour hautbois et dix instruments (2004)
  • Trio pour violon, cor et piano (2004), 16 min
  • Comptines pour chœur d'enfants, piano, un percussionniste et harpe (2005), 10 min
  • Concerto pour piano (2005), 25 min
  • Sinfonietta (2005), 25 min
  • Concerto pour flûte (2006), 17 min
  • Variations orchestrales sur une œuvre de Leoš Janáček pour orchestre (2006), 22 min
  • Quatuor à cordes (2012), commande de l'Opéra de Dijon
  • Concerto pour violoncelle (2013), 19 min

Opéras

Décoration

Récompenses et distinctions

  • Pensionnaire de la Villa Médicis (1994-1996)[3]
  • Nommé « Meilleur Jeune compositeur » de l’année, par USA Today’s (1998)
  • Prix de composition aux « Salzburger Osterfestpiele »

La consécration

Son œuvre Color est l'une des trois au programme de l'épreuve de musique du baccalauréat session 2012, aux côtés du Credo de la Messe en si mineur de J.S. Bach et d’Atom Heart Mother du groupe Pink Floyd.

Références

  1. Michèle Tosi, « Lever de rideau sur Le Soulier de satin de Marc-André Dalbavie », sur ResMusica, (consulté le )
  2. « Le miracle du "Soulier de satin" », sur artpress, (consulté le )
  3. Marc-André Dalbavie sur villamedici.it/fr/residences (consulté le 15 juin 2021)

Liens externes

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