Manuel Baldizón

Manuel Antonio Baldizón Méndez, né le , est un homme politique et homme d'affaires guatémaltèque.

Manuel Baldizón
Fonctions
Membre du Congrès de la République du Guatemala

(4 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Flores
Parti politique LIDER
UNE (2006–2008)
PAN (2003–2006)

Conjoint Rosa Maria Vargas
Enfants 2
Diplômé de Université de San Carlos
Profession Avocat, homme d'affaires

Biographie

Manuel Baldizon est issu d'une riche famille chrétienne dont la fortune provient, selon Insight Crime, du commerce illégal de pièces archéologiques. Avocat de formation, il dirige le groupe Balvar, présent dans le transport, le commerce, l’énergie, la construction, l’hôtellerie, les télécommunications. D'après certains journalistes, certaines de ses entreprises pourraient être utilisées comme des sociétés écrans destinées au blanchiment d’argent[1].

Carrière politique

En 2004, il prend part à la négociation des accords de libre-échange avec les États-Unis. En 2008, il fait voter la « loi Fonpetrol », qui permet à la multinationale Perenco de renouveler pour quinze ans un contrat d’exploitation de pétrole marqué par de nombreuses irrégularités[1].

Selon Insight Crime, Manuel Baldizon fait partie de la « liga mayor » au Péten, c’est-à-dire des « groupes régionaux disposant d’une représentation législative, qui ont bénéficié — à travers leurs ONG ou par le biais d’entreprises — de fonds publics »[1].

Un câble diplomatique révélé par WikiLeaks indique que son parti, la Liberté démocratique rénovée, aurait acheté ses députés au prix de 61 000 dollars chacun[1].

Élection présidentielle de 2015

Il propose de donner réponse « dure » à la violence, notamment avec le rétablissement de la peine de mort[1].

À l'issue du premier tour de la présidentielle du , il se classe troisième, derrière Sandra Torres, arrivée deuxième[2], et Jimmy Morales, arrivé premier[3]. Face à son échec, le , il annonce qu'il renonce à ses responsabilités politiques, tout en dénonçant le processus électoral[4].

Arrestation pour corruption

Il est recherché au Guatemala pour association illicite, corruption et blanchiment d'argent. Il est arrêté en à Miami alors qu'il fuyait le Guatemala[5].

Notes et références

  1. « Guatemala, le pays où la droite est reine », (consulté le )
  2. « Un comique en tête de la présidentielle guatémaltèque » par Patrick Bèle, Le Figaro, 8 septembre 2015
  3. « Guatemala : Un humoriste en tête du premier tour des élections présidentielles », sur Le Monde, (consulté le )
  4. (es) « Manuel Baldizón presentó su renuncia al Partido Líder », sur Prensa Libre, (consulté le )
  5. « Guatemala businessman, wanted on graft charges, seeks U.S. asylum », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
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