Mansencôme

Mansencôme (Massencoma en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.

Mansencôme

Château du Busca.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Condom
Intercommunalité Communauté de communes de la Ténarèze
Maire
Mandat
Étienne Barrère
2020-2026
Code postal 32310
Code commune 32230
Démographie
Population
municipale
47 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 20″ nord, 0° 20′ 26″ est
Altitude 200 m
Min. 112 m
Max. 201 m
Superficie 4,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Condom
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Armagnac-Ténarèze
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Mansencôme
Géolocalisation sur la carte : Gers
Mansencôme
Géolocalisation sur la carte : France
Mansencôme
Géolocalisation sur la carte : France
Mansencôme

    Géographie

    Localisation

    Mansencôme est une commune de Gascogne située dans l'Armagnac dans la Ténarèze.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mansencôme[1]
    Mouchan
    Gondrin Valence-sur-Baïse

    La commune de Valence-sur-Baïse entoure le territoire communal sur plus des trois quarts de son périmètre[1].

    Géologie et relief

    Mansencôme se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Ruisseau de la Nevère affluent de l'Osse sous-affluent de la Baïse.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 790 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaucaire », sur la commune de Beaucaire, mise en service en 1973[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 777,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[12] à 13,5 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Mansencôme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,8 %), cultures permanentes (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Anciennement Massencome, le petit village était une seigneurie de Blaise de Monluc.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Etienne Barrère[20] DVG Administrateur de société
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune fait partie de la communauté de communes de la Ténarèze depuis le .

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22]. En 2018, la commune comptait 47 habitants[Note 5], en augmentation de 2,17 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    157133132170175250272252256
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    195196180208220205197183153
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    149150124130130118132124110
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    938871697368686746
    2018 - - - - - - - -
    47--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Au centre du village s'élève un « château gascon » du XIIIe siècle. Semblable à ses voisins, les châteaux de Lagardère et du Tauzia, le château de Mansencôme est le mieux conservé.

    Château du Busca-Maniban

    À l'extérieur du village, sur une colline voisine, se trouve le château de Busca. Avec sa façade en majesté, largement ouverte sur un jardin à la française, Busca-Maniban, noble demeure d'une illustre famille de magistrats, a des airs de petit Versailles.

    Le château a sûrement inspiré le désir de grandeur de Thomas de Maniban lorsqu'il fit bâtir la demeure actuelle. Un portail d'entrée, coiffé d'un chapeau de gendarme, fait pénétrer dans la cour d'honneur. Il porte la date de 1649, le début des travaux qui se poursuivirent jusqu'à la fin du règne de Louis XIV. De part et d'autre de la cour, les ailes bizarrement crénelées tranchent avec la porte d'entrée, travée dorique surmontée d'un fronton cintré.

    Logé sous une voûte en arc de cloître, le vestibule occupe toute la moitié nord du corps du logis sur toute sa hauteur et toute sa profondeur, largement éclairé par les fenêtres du palier côté jardin. Il comporte un escalier monumental, avec des pilastres de style ionique et une rampe en fer forgé.

    Au rez-de-chaussée se trouvent les cuisines, la salle de garde et une cheminée monumentale.

    Au premier étage, sous la galerie, une porte conduit à « la salle à l'italienne », sous une voûte aussi majestueuse que celle du vestibule.

    Personnalités liées à la commune

    Armes des Maniban, dessin de P. Benouville
    • Famille Maniban : les Maniban sont une famille de bourgeois qui gravit l'échelle sociale en occupant des charges. Ce fut le cas de Jean, maître des requêtes ou notaire royal, puis de Thomas, son fils, avocat général du parlement de Toulouse.

    Le petit-fils de celui-ci fut président du parlement du Languedoc. Le marquisat leur fut donné en 1681. Les armes de la famille, gravées sur le fronton de leur château côté jardin, portent le double attribut de magistrat et marquis.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF39919209)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Plan séisme
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Beaucaire - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Mansencôme et Beaucaire », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Beaucaire - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Mansencôme et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Site de la préfecture - Fiche de Mansencôme
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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