Mandragora

Description

Ce sont des plantes herbacées vivaces originaire des régions tempérées chaudes de l'ancien monde. Ces plantes, comme beaucoup de Solanacées, sont riches en alcaloïdes qui leur donnent des propriétés hallucinogènes et sont toxiques. Les alcaloïdes les plus importants des Mandragora sont l'atropine, l'apoatropine, la belladonnine, la cuscohygrine, l'hyoscyamine, et la scopolamine. La racine est un site important de synthèse d'alcaloïdes tropaniques, ce qui en fait la partie la plus toxique de la plante.

Les mandragores ont une grosse racine pivotante qui assure la liaison entre les périodes végétatives. Ce sont des géophytes, c'est-à-dire que la partie vivace passe la mauvaise saison dans le sol.

Taxonomie

De l'époque de Linné (milieu du XVIIIe siècle) jusqu'aux années 1950, un grand nombre d'espèces de mandragores ont été décrites. La tendance ne s'est inversée que récemment et a abouti en 1998 avec la révision du genre Mandragora proposée par Ungricht et coll[1]. à un genre ne comprenant que trois espèces :

  • la mandragore méditerranéenne, Mandragora officinarum L., poussant dans le pourtour de la Méditerranée
  • la mandragore sino-himalayenne, Mandragora caulescens C.B. Clark
  • la mandragore turkmène, Mandragora turcomanica Mizg.

Liste d'espèces selon le NCBI

Selon NCBI (5 août 2010)[2] :

Liste d'espèces selon ITIS

Selon ITIS (5 août 2010)[3] :

Notes et références

  1. (en) UNGRICHT, S.,KNAPP, S. And PRESS, J.R., « A revision of the genus Mandragora », Bull. Nat. Hist. Mus. London, vol. 28, no 1, , p. 17-4
  2. NCBI, consulté le 5 août 2010
  3. ITIS, consulté le 5 août 2010

Liens externes

  • Portail des Solanaceae
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.