Mamoru Samuragochi

Mamoru Samuragochi (佐村河内 守, Samuragōchi Mamoru) est un japonais connu comme compositeur sourd de musiques de jeux vidéo dont celles de Resident Evil et Onimusha[1],[2]. Confondu par les révélations de son nègre, Takashi Niigaki, en direct à la télévision[3], le « Beethoven japonais » révèle en que la plus grande partie de son œuvre des dix-huit dernières années a été composée par un autre[4],[5]. Il n'était pas sourd non plus.

Biographie

Mamoru Samuragochi est né dans la préfecture de Hiroshima de parents tous deux hibakusha[6]. Il commence à jouer du piano à quatre ans[6]. Il commence à souffrir de migraines au lycée et serait complètement sourd depuis l'âge de trente-cinq ans[7]. Après avoir fini le lycée, Samuragochi ne rentre pas à l'université ou dans un conservatoire de musique car il n'apprécie pas les méthodes modernes de composition. Il prétendra par la suite avoir appris en autodidacte la composition[6].

Supercherie

Le il révèle que depuis 1996 sa musique a été composée par une autre personne, le musicien et compositeur Takashi Niigaki (新垣隆), professeur à l'École de musique Tōhō Gakuen[8],[9].

Œuvres attribuées (1997-2014)

Samuragochi a été crédité jusqu'en 2014 des compositions suivantes :

  • Symphonie n°1 "Hiroshima" (2003)[7]
  • Sonate pour violon[1]

Terminée en 2003 Hiroshima est jouée pour la première fois lors d'un concert lors du G8 à Hiroshima en 2008[7].

Musiques de film

Musique de jeux vidéo

Notes et références

  1. « Noted deaf composer admits his music was ghostwritten », The Japan Times, Japan, Kyodo, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Larimer, Tim, « Mamuro Samuragouchi: Songs of Silence », Time Magazine, Time Inc., (consulté le )
  3. "Beethoven japonais" était un imposteur
  4. (en) « 'Japan's Beethoven' Samuragochi paid hearing composer to write music », The Guardian, Guardian News and Media Limited, (consulté le )
  5. Arnaud Vaulerin, « La symphonie de l'imposture du «Beethoven japonais» », Libération, (lire en ligne, consulté le )
  6. (ja) « Mamoru Samuragochi » [archive du ], Nippon Columbia Co., Ltd., Japan (consulté le )
  7. « Deaf composer pens Hiroshima opus », The Japan Times, Japan, Kyodo, (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Japanese composer Momoru Samuragochi admits to musical fraud », CBC News, CBC, (consulté le )
  9. (en) « Uproar as 'Japanese Beethoven' Mamoru Samuragochi exposed as a fraud », CNN, Cable News Network, (consulté le )
  10. (ja) « 秋桜(コスモス) » Cosmos »], MovieWalker, Kadokawa Corporation, Japan (consulté le )
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