Malt (entreprise)

Malt (anciennement Hopwork) est une place de marché en ligne qui met en relations les entreprises et les travailleurs indépendants (freelances) du numérique appartenant à la société Malt Community.

"Malt"

Malt Community


Création 26 février 2013
Fondateurs Vincent Huguet, Hugo Lassiège et Jean-Baptiste Lemée
Forme juridique Société anonyme
Slogan Choice. The new work order.
Siège social La Malterie, Paris
 France
Direction Vincent Huguet
Activité Conseil, Systèmes d'information, Marketing, Stratégie de communication, Graphisme, Transformation numérique, Science des données, Devops, Apprentissage automatique
Produits Place de marché de freelances
Effectif 200
Siren 791 354 871
Site web www.malt.fr

Chiffre d'affaires Comptes annuels non déposés

Historique

Hopwork est créé en juin 2013 par les entrepreneurs Vincent Huguet précédemment cofondateur de Dromadaire (cartes postales virtuelles) et Ooprint (cartes de visites)[1],[2], Hugo Lassiège et Jean-Baptiste Lemée.

Se disant inspiré par AirBnB et notamment par son modèle d'animation de communauté, Hopwork cherche d’abord à fédérer une communauté de freelances à qui il propose de se mettre en valeur sur le site et de se rencontrer via des « apéros freelance ».

La société réalise plusieurs levées de fonds, la troisième en décembre 2016 de 5 millions d’euros, auprès de Serena Capital et, de nouveau, d’Isai. La société revendique 35 000 free-lance inscrits[3], pour se développer en Espagne.

Hopwork signe un partenariat avec BPIFrance en septembre 2017[4].

En , la société change de nom et devient Malt.

Le , Malt revendique 100 000 freelances inscrits et 15 000 clients grands comptes et annonce une nouvelle levée de fonds de 25 millions d'euros afin de se développer en Europe[5],[6],[7].

Concept et fonctionnement

Le modèle économique proposé est inversé par rapport à celui de ses nombreux concurrents : ce sont les entreprises ayant des besoins qui contactent les candidats au travail en free-lance inscrits sur la plateforme. Malt se rémunère en prélevant 10 % au prix hors taxe de la mission[8].

Les candidats remplissent leur profil et fixent librement leurs tarifs, qui sont affichés publiquement. Toutefois, un tarif minimal de 125 euros par jour, censée correspondre à un revenu net équivalent au SMIC leur est demandée, afin de ne pas trop tirer les prix vers le bas[9].

L'entreprise cliente indique les compétences souhaitées, et choisit parmi les candidatures qui lui sont remontées via un algorithme dont le détail est secret et évolutif, mais basé principalement sur le nombre de missions effectuées, le chiffre d’affaires généré, les notes attribuées lors de précédentes missions[10]. Ce modèle implique, pour les personnes très diplômées et expérimentées de sacrifier leurs prix pour avoir des chances d'obtenir une mission[10].

Données économiques et intérêt pour les prestataires

L'entreprise ne communique ni sur ses données financières (chiffre d'affaires, résultat)[réf. souhaitée], ni sur le nombre de missions réellement effectuées par ses inscrits[10]. Compte-tenu de la concurrence intense qu'entraîne le modèle économique[11], et le quelquefois faible nombre de missions proposées à un tarif raisonnable, le site est plutôt vu comme un moyen de se faire connaître lors du démarrage d'une activité en free-lance[11],[10], à l'exception de quelques profils qualifiés de « star ».

Références

  1. « Dromadaire a la bosse de la carte virtuelle », leparisien.fr, 2016-01-25cet07:00:00+01:00 (lire en ligne, consulté le )
  2. « Altur invest. : Investit 3 me dans dromadaire.com », sur tradingsat.com (consulté le )
  3. « La plateforme de freelance Hopwork lève 5 M d'euros », sur FIGARO, (consulté le )
  4. « Bpifrance favorise la relation entre start-up et grands groupes - Les Echos », sur business.lesechos.fr (consulté le )
  5. DEBORAH LOYE, « Freelances : Malt lève 25 millions pour gagner l'Europe », sur Les Echos Executives, (consulté le )
  6. « Comment la startup Malt prend le large sur le marché du recrutement des freelances », sur La Tribune (consulté le )
  7. Ingrid Vergara, « Malt lève 25 millions d'euros pour surfer sur le boom du travail freelance en Europe », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  8. « Freelances : guide pratique pour se repérer parmi les plateformes en 2018 », start.lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Uber ou le droit du travail à l'ère digitale - Les Echos », sur lesechos.fr (consulté le )
  10. Alexia Eychenne, « Les plateformes, amies ou ennemies du freelance ? », sur socialter.fr, (consulté le )
  11. « Le guide 2020 – Devenir community manager freelance », sur ouest-activites.org,
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