Maclas

Maclas est une commune française située dans le canton du Pilat, département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Maclas

Façade de l'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes du Pilat rhodanien
Maire
Mandat
Hervé Blanc
2020-2026
Code postal 42520
Code commune 42129
Démographie
Gentilé Maclaires [1]
Population
municipale
1 812 hab. (2018 )
Densité 179 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 47″ nord, 4° 41′ 07″ est
Altitude Min. 256 m
Max. 453 m
Superficie 10,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pélussin
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Maclas
Géolocalisation sur la carte : Loire
Maclas
Géolocalisation sur la carte : France
Maclas
Géolocalisation sur la carte : France
Maclas
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    C'est dans la région Rhône-Alpes, précisément dans le département de la Loire, que se trouve le village de Maclas. Sur les contreforts du Pilat et surplombant la vallée du Rhône sur un plateau situé à 400 m d'altitude, ce village fait partie des quarante-sept communes du parc naturel régional du Pilat.

    Avec un relief et un climat très contrasté, le village jouit d'un paysage entouré de vergers. L'arboriculture est la principale activité agricole.

    L'accès à la commune depuis la vallée du Rhône offre un paysage remarquable à travers les gorges de Malleval et la chute d'eau du saut de Lorette. Depuis la commune, le panorama s'étend de l'ensemble du mont Pilat au nord à la vallée du nord à l'est. Par temps clair, les sommets alpins et notamment le Mont-Blanc peuvent être vus.

    Urbanisme

    Typologie

    Maclas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pélussin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 8 104 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,4 %), forêts (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (10,5 %), prairies (2,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2017). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Maclas a certainement des origines très anciennes sans doute remontent elles jusqu'à l'époque gallo-romaine mais nous n'avons pas de sources sûres qui pourraient nous l'affirmer. Par contre, nous savons que son orthographe est apparue en 1352.

    Durant le Moyen Âge, Maclas était sous l'emprise du baron de Malleval et ce n'est qu'en 1633 qu'elle s'en libéra pour créer sa propre baronnie. Celle-ci était installée au château du Buisson et englobait Maclas, Véranne, Saint-Appolinard et Roisey.

    La famille de Villars en fut les premiers seigneurs. D'abord Claude de Villars et ensuite son fils Pierre qui dû vendre la baronnie à la famille de la Beau de Bérard qui en garda possession jusqu'à la Révolution française.

    Durant le XVIIIe siècle, Maclas a utilisé les premiers moulins à soie et ce n'est qu'à la fin de ce siècle que son industrie s'est accrue abondamment. À la fin du XIXe siècle, Maclas a connu un essor gigantesque en matière d'activités toujours en rapport avec le textile.

    Depuis la crise de 1930, l'activité du textile a décliné petit à petit. Mais le village a toujours gardé ce côté productif puisqu'il renferme actuellement une trentaine d'activités professionnelles.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PériodePartiIdentitéQualité
    Cellard Antoine
    Mousset Claude
    Mousset Claude
    Mousset Claude
    Buisson Jean
    Buisson Jean
    Buisson Jean
    Buisson Jean
    Viornery Pierre
    Viornery Pierre
    Blanc Louis
    Crotte Jean
    Viornery Pierre
    Viornery Pierre
    Chosson Pierre
    Chosson Pierre
    Trouillet Léon
    Viornery Pierre
    Limonne Antoine
    Limonne Antoine
    Limonne Antoine
    Limonne Antoine
    Juthier Jean
    Juthier Jean
    Juthier Jean
    Juthier Jean
    Fanget Alain
    Fanget Alain
    Fanget Alain
    mars 2020 Blanc Hervé

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 1 812 habitants[Note 2], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7808409459849901 0451 0241 0461 146
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1721 1241 1641 1701 2261 2071 2081 1741 128
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2371 3301 2951 1641 1241 1461 036981992
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 0131 1111 1201 1371 2891 3061 5891 6851 817
    2018 - - - - - - - -
    1 812--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Façade de l'ancienne école libre, actuelle maison des associations (ornée d'une croix en brique).
    • Mairie.
    • Église.
    • Maison des Associations.

    Loisirs et culture

    • La musique de Maclas
    Elle est composée d’une société musicale et d’une école de musique qui accueille, chaque année, plus de 150 élèves et musiciens.
    La société musicale de Maclas est constituée de pilorkestra, un orchestre d’harmonie et d’évolution, un groupe de parade.
    L’école de musique de Gambadon dispense des cours de solfège et d’instruments pour petits et grands. Elle initie également à la musique d’ensemble avec son orchestre junior.
    L'association familiale composée de plus de 170 familles adhérentes, propose une multitude d'activités dans divers domaines et pour toutes les tranches d'âges. Soutien à domicile aux personnes âgées et service de télé assistance, Aide aux devoirs, ateliers artistiques, randonnées pédestres, atelier généalogie, activités sportives, accueil de loisirs (centres de loisirs), club ados, autant d'activités et de services qui rythment le quotidien de l'association.
    • Handball club du Pilat
    Ce club a été créé avec la commune de Pélussin. Les matchs se déroulent principalement au gymnase de Maclas.
    • Tennis club de Maclas
    Ce club se compose d'une importante école de tennis 80 enfants en 2011. Disposant de 2 courts extérieurs.

    Héraldique

    Les armoiries de Maclas se blasonnent ainsi :

    Écartelé: aux 1er et 4e d'azur plain, aux 2e et 3e de gueules à trois étoiles d'or; à la cotice d'argent chargée de cinq mouchetures d'hermine de sable brochant sur le tout.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Pélussin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du département de la Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.