Maé-Bérénice Méité

Maé-Bérénice Méité née le à Paris est une patineuse artistique française qui est sextuple championne de France élite (2014, 2015, 2016, 2018, 2019 et 2020). Elle a également remporté le titre de championne de France junior en 2008 et 2009.

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Maé-Bérénice Méité

Maé Bérénice Méité lors des Internationaux de France 2018
Situation actuelle
Équipe ES Vitry Patinage
Biographie
Nationalité France
Naissance
Lieu Paris
Taille 1,65 m (5 5)
Parcours
Club actuel ES Vitry Patinage
Entraineur Katia Krier
Chorégraphe Karine Arribert
Meilleurs scores ISU
Score total174.53 Jeux olympiques d'hiver de 2014
Programme court61.62 Championnats du monde de patinage artistique 2014
Programme libre115.9 Jeux olympiques d'hiver de 2014

Biographie

Enfance

Maé-Bérénice Méité a découvert le patinage artistique à cinq ans au centre aéré de Vitry-sur-Seine. Elle y prend vite goût et avec les capacités en plus, elle participe rapidement à ses premières compétitions. Dès l'âge de 13 ans, elle maîtrise déjà quatre triples sauts différents. Elle est également violoniste.

En parallèle de son activité d'athlète, elle a suivit des études de management de 2015 à 2021, à l'Université de Montpellier.

Saison 2008/2009

C'est la saison qui va faire découvrir Maé-Bérénice Méité auprès du grand public. Alors qu'elle ne participe que pour la deuxième fois aux championnats de France élite, organisés à Colmar en , elle devient vice-championne de France 2009. Elle n'a alors que 14 ans, et devient la dauphine de Candice Didier.

Ce bon résultat va lui permettre d'être choisie par la FFSG (Fédération française des sports de glace) pour représenter la France aux championnats du monde junior de à Sofia où elle prend la 12e place. Le meilleur résultat d'une patineuse française sur cette compétition depuis 1997.

Saison 2009/2010

Aux championnats de France à Marseille en , elle confirme ses bons résultats de l'année passée en obtenant, pour la seconde année consécutive, une médaille d'argent derrière la toute jeune Léna Marrocco. C'est cette dernière qui est sélectionnée par la Fédération pour participer aux championnats du monde junior à La Haye en , privant ainsi Maé-Bérénice de cette compétition internationale.

Saison 2010/2011

Maé-Bérénice Meité au Trophée Éric Bompard 2010

En , elle patine pour la première fois à des épreuves du Grand Prix ISU senior ; d'abord au Skate America (8e) puis au Trophée Éric Bompard (9e). En décembre, elle perd une place sur le podium des championnats de France à Tours en ne prenant que la médaille de bronze, derrière Yrétha Silété et Lénaëlle Gilleron-Gorry.

La fédération la sélectionne néanmoins pour participer à ses premiers championnats d'Europe, en janvier 2011 à Berne. Elle passe brillamment le cap des qualifications à la 2e place, et termine 9e de la compétition. Il s'agit du meilleur classement européen d'une patineuse française depuis 2002. Cela va permettre à la France d'avoir deux représentantes féminines pour ces championnats à la saison prochaine.

Trois mois plus tard, au mois d'avril, elle participe pour la première fois aux championnats du monde seniors à Moscou. Après avoir remporté les qualifications et terminé 11e du programme court, elle se classe 14e du classement final, ce qui constitue le meilleur résultat d'une patineuse française aux Championnats du Monde seniors depuis 2002.

Saison 2011/2012

Maé-Bérénice Méité participe en octobre au Nepela Trophy à Bratislava qu'elle remporte. Une semaine plus tard elle remporte les Master's d'Orléans. Fin octobre elle participe à la Coupe de Nice où elle finit à la 4e place. En novembre, elle participe à deux épreuves du Grand Prix ISU, le Trophée NHK (7e) et le Trophée Bompard (6e). Un mois plus tard, lors des championnats de France organisés à Dammarie-lès-Lys, elle échoue une nouvelle fois pour la conquête du titre et doit se contenter de la médaille d'argent, derrière Yrétha Silété.

Sélectionnée pour participer aux championnats d'Europe de janvier 2012 à Sheffield, elle descend de 4 places par rapport à la saison précédente et doit se contenter de la 13e position, derrière la championne de France Yrétha Silété qui est 9e. La France n'ayant qu'une seule place pour les championnats du monde de mars 2012 à Nice, Maé-Bérénice Meité n'est donc que remplaçante pour cette compétition.

Saison 2012/2013

Pour le Grand Prix ISU, elle se classe 6e du Skate America en octobre. Pour le Trophée Bompard en novembre, elle se classe 5e[1]. Le mois suivant aux championnats de France élites à Strasbourg, elle rate le titre qui lui était promis, en l'absence d'Yrétha Silété, et doit se contenter pour la quatrième fois de la médaille d'argent. Elle laisse l'or à Anaïs Ventard.

Aux championnats d'Europe de janvier 2013 à Zagreb, elle réintègre le top 10 continental en prenant la 10e place. Deux mois plus tard aux championnats du monde de mars 2013 à London, elle bat tous ses records personnels et se classe 11e.

2021

En février 2021, Maé-Bérénice Méité participe à la compétition pour la sélection française aux championnats du monde de patinages où elle classée quatrième (166.01 points)[2]. A la suite de la suspension de son coach John Zimmerman en mars 2021 pour violences dans le sport par Safesport, elle s'entraine à Grenoble avec Françoise Bonnard[3].

Lors du programme court du championnat du monde à Stockholm, Maé-Bérénice Méité subit une rupture d'un tendon d'Achille[4]. La blessure la contrainte à l'abandon[5].

En juillet 2021, en tant qu'athlète féminine noire et physiquement différente des patineuses habituelles[6] elle est interviewé par Nassira El Moaddem sur le sujet de la norme. L'émission fait notamment écho au meurtre de George Floyd, qui pousse l'athlète à utiliser la force de sa voix, amplifiée par son palmarès, pour s'exprimer[7].

Jeux Olympiques

Jeux Olympiques de 2014

En février 2014, Maé-Bérénice Méité se classe 10e aux Jeux Olympiques de Sotchi. Elle est alors vue comme la nouvelle Surya Bonaly, du fait de son talent, sa couleur de peau et son physique atypique[8].

On estime à 3900 euros le budget de l'athlète pour ses quatre costumes[9].

Jeux Olympiques de 2018

Au Jeux Olympiques de 2018, Maé-Bérénice Méité performe pour le programme court femme sur les chansons de Beyoncé, Halo et Who run the world (girls!)[10],[11]. Elle arrive en 19e position en individuel.

Son équipe se classe 10e.

Palmarès

Compétition/Saison 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Jeux olympiques d'hiver 10e 19e
Championnats du monde 14e 11e 15e 10e 25e CA F
Championnats d'Europe 9e 13e 10e 5e 6e 6e 16e 8e 7e 9e CA
Championnats de France 5e 2e 2e 3e 2e 2e 1re 1re 1re 2e 1re 1re 1re F
Championnats du monde juniors 12e
Grand Prix ISU 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12 2012/13 2013/14 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19 2019/20 2020/21
Skate America 8e 6e 6e 9e
Skate Canada CA
Coupe de Chine
Trophée de France 9e 6e 5e 5e 5e 11e 7e 8e 8e 10e CA
Coupe de Russie 11e
Trophée NHK 7e F 10e 11e
Légende : CA = Compétitions annulées à cause de la pandémie de Covid-19

Galerie d'images

Liens externes

Références

  1. « J'ai pris beaucoup de plaisir! », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. « Romain Ponsart et Adam Siao Him Fa sur le podium à La Haye », sur L'Équipe, (consulté le )
  3. « L'entraîneur John Zimmerman suspendu suite à l'affaire Morgan Ciprès », sur L'Équipe, (consulté le )
  4. AFP, « Championnats du monde : Maé-Bérénice Méité se blesse au bout de quelques seconde », sur www.eurosport.com, (consulté le )
  5. « Rupture d'un tendon d'Achille pour Maé-Bérénice Meité », sur L'Équipe, (consulté le )
  6. « Anatomie d'une Patineuse: Les pouvoirs de Mae Berenice Meite », sur Olympics.com, (consulté le )
  7. Nassira El Moaddem, « Maé Bérénice Meité : "Vouloir entrer dans la norme, c'est se dénaturer" », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
  8. Arnaud Detout, « C'est la nouvelle Surya Bonaly », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. AFP, « JO: les costumes et paillettes du patinage artistique », sur LExpress.fr, (consulté le )
  10. « Beyoncé - sur glace ! Meite rend hommage à Queen B | Lundis Musicaux », sur Olympics.com, (consulté le )
  11. (en) Owen Myers, « Beyoncé on ice! How pop gave new life to figure skating », sur the Guardian, (consulté le )
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