Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti

La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, en abrégé MINUSTAH, est une mission de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies en Haïti en opération de 2004 au [1]. La composante militaire de la mission est dirigée par l’armée de terre brésilienne. Le commandant de la force est brésilien.

Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti
Abréviation MINUSTAH
Durée 1er juin 2004 - 15 octobre 2017
Siège Log Base (Boulevard Toussaint Louverture, Port-au-Prince)
Représentant spécial Nigel Fisher
Commandement de la force Edson Leal Pujol
Navigation

En , la force était composée d'un total de 9 055 personnels en uniforme, qui comprenait 7 174 soldats et 1 881 policiers, appuyés par un personnel civil international, un personnel civil et des volontaires des Nations unies[2].

Le , la mission de la Minustah est terminée, la Minujusth (Mission des Nations Unies pour l'appui à la justice en Haïti) prend le relai sur le volet des actions de soutien de l’ONU aux forces de l’ordre et la justice haïtienne[3].

Historique

Conformément à son mandat, la MINUSTAH est requise de concentrer l'utilisation de ses ressources, y compris la police civile, sur le renforcement de la sécurité et la protection durant la période électorale et d'aider à la restauration et au maintien de l'état de droit, de la sécurité publique et l'ordre public en Haïti[4]. La MINUSTAH est créée par la résolution 1542 du Conseil de sécurité des Nations unies, le en raison de la situation en Haïti qui apparaît alors comme une menace à la paix et la sécurité dans la région[5]. En 2004, les Casques bleus de l'ONU prennent d'assaut Cité Soleil dans une tentative de s'emparer du contrôle de la région et de mettre fin à l'anarchie[6].

En 2004, des organisations indépendantes pour la protection des Droits de l'Homme accusent la MINUSTAH et la Police nationale d'Haïti (PNH) de collaborer à de nombreuses atrocités contre les civils[7],[8].

L'ONU, après avoir à maintes reprises nié d´avoir pris la vie de tous les civils, a plus tard annoncé que des civils aient pu avoir été tués, mais a fait valoir que ce n'était pas intentionnel, et que cela s'était produit comme une conséquence de leur répression à l'égard de ce qu'ils ont appelé des « gangs ». Ils ont également déclaré que les Nations unies et la MINUSTAH regrettait profondément toute perte de vie lors de l'opération[9],[10].

Au début de l’année 2005, le lieutenant-général Augusto Heleno Ribeiro Pereira commandant des forces de la MINUSTAH a témoigné devant une commission du Congrès du Brésil, que « nous sommes sous une pression extrême de la communauté internationale à recourir à la violence », citant le Canada, la France, et les États-Unis[11]. Plus tard dans l'année, il a démissionné, et le , il a été remplacé par le général Urano Teixeira da Matta Bacellar en tant que commandant des forces de la MINUSTAH. Le , Bacellar a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel[12]. Son remplaçant par intérim, était le général Eduardo Aldunate Hermann du Chili.

Le , il est annoncé que le général brésilien José Elito Carvalho de Siqueira serait le remplaçant permanent pour Bacellar à la tête de l'Organisation des Nations unies en Haïti[13].

Le , par la résolution 1658 du Conseil de Sécurité, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies a prorogé le mandat de la MINUSTAH jusqu'au [14].

Ruines de l'Hôtel Christopher siège de la MINUSTAH à Haïti en janvier 2010.

La MINUSTAH est également un précédent pour la première mission de la région à être dirigée par les militaires brésiliens, et presque entièrement composé de forces d’Amérique latine, en particulier du Brésil, de l’Argentine, du Chili, de Bolivie, de l’Équateur et de l’Uruguay[15] (environ 900 hommes[16]). Depuis le , la mission est dirigée par le Tunisien Hédi Annabi[17].

Lors du tremblement de terre d'Haïti de 2010, son quartier général situé à l'Hôtel Christopher a été en partie détruit et plusieurs dizaines de membres de son personnel sont portés disparus dans cet hôtel ainsi que dans l'hôtel Montana.

Rapports et Résolutions de l’Organisation des Nations unies

Un soldat brésilien de la MINUSTAH avec une jeune fille d'Haïti.

Le , le Conseil de sécurité des Nations unies a été convoquée à la demande de CARICOM pour la première fois en quatre ans pour traiter de la détérioration de la situation en Haïti[18].

Le , le Conseil de sécurité a adopté une résolution prenant acte de la démission de Jean-Bertrand Aristide en tant que Président d'Haïti et de la prestation de serment du président Boniface Alexandre, comme le président d'Haïti, conformément à la Constitution d'Haïti et a autorisé le déploiement immédiat d'une force multinationale intérimaire[19].

Le , la MINUSTAH a été établie avec une composante militaire d'un maximum de 6 700 soldats[20].

En juillet 2004, l'Assemblée générale a autorisé le financement de la mission avec 200 millions de dollars[21], qui fait suite à une conférence des donateurs à Washington DC[22].

Le premier rapport d’activités de la MINUSTAH a été déposé à la fin du mois d'août[23].

En septembre, le président par intérim d'Haïti, Boniface Alexandre, a parlé devant l’Assemblée générale des Nations unies pour confirmer son appui de la MINUSTAH[24].

En novembre, un deuxième rapport a été produit[25], et le mandat du Conseil de sécurité de la MINUSTAH[26].

Le mandat a récemment été étendu par le Conseil de sécurité jusqu'à octobre 2008[27].

Le , à la suite du séisme, la résolution 1908 du Conseil de sécurité de l'ONU décide une MINUSTAH comprendra une composante militaire comptant jusqu'à 8 940 militaires, tous grades confondus, et une composante de police comptant jusqu'à 3 711 policiers.

Actions

Casque bleu brésilien.

Bien que la Mission de stabilisation des Nations unies (MINUSTAH) est en Haïti depuis 2004, à compter de 2007, elle continue de lutter pour le contrôle des bandes armées. Elle maintient un contrôle à l'entrée du bidonville de Cité Soleil, et la route est bloquée par des véhicules armés[28]. En , deux soldats Jordaniens de maintien de la paix ont été tués à Cité Soleil[29]. En , un groupe lourdement armé de la Police nationale d'Haïti a été en mesure d'entrer dans Cité Soleil pour la première fois en trois ans et a été capable de rester une heure avec des troupes blindées de l'ONU pour patrouiller dans la zone. Ce quartier servant de repère pour cacher les victimes de kidnapping des bandes armées, la capacité de la police de pénétrer dans la zone, même pour un bref laps de temps a été considéré comme un signe de progrès[30]. La situation de la persistance de la violence est similaire à Port-au-Prince. Des ex-soldats, partisans de l'ex-président, ont occupé la maison de l'ex-président Jean-Bertrand Aristide contre la volonté du gouvernement haïtien[31]. Avant Noël 2006, les forces des Nations unies ont annoncé qu'elles allaient prendre une position plus sévère contre les membres de gangs à Port-au-Prince, mais depuis lors, l'atmosphère ne s'est pas améliorée et les barrages routiers et les barricades de barbelés de l’armée n'ont pas été déplacés. Après que quatre personnes aient été tuées et six autres blessés lors d'un échange de coups de feu avec des criminels de Cité Soleil lors d’une opération des Nations unies à la fin de , les États-Unis ont annoncé qu'ils contribueraient à hauteur de 20 millions de dollars pour créer des emplois dans Cité Soleil[32],[33].

Au début du mois de , 700 hommes de l'ONU pénétré à Cité Soleil donnant lieu à des tirs d’armes à feu dans une grande bataille. Bien que les forces fassent régulièrement des entrées de force dans le quartier, un porte-parole a déclaré que celle-ci était la plus importante tentative à ce jour par les troupes de l'ONU[34]. Le , Edmond Mulet, le représentant spécial des Nations unies en Haïti et chef de la MINUSTAH, a prévenu d'une forte augmentation des lynchages et d'autres attaques de gangs en Haïti. Il a dit que la MINUSTAH, qui compte maintenant 9 000 troupes, lancerait une campagne pour rappeler aux gens que les lynchages sont un crime[35].

Le , le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon est arrivé en Haïti pour évaluer le rôle des forces de l'ONU, en annonçant qu'il allait visiter Cité Soleil au cours de sa visite. Il a dit que c’est le plus grand bidonville d'Haïti et en tant que tel le plus important objectif pour les gardiens de la paix des Nations unies afin d’avoir un contrôle sur les gangs armés. Au cours de sa visite, il a annoncé une extension du mandat des forces de l'ONU en Haïti[36].

Le président, René Préval, a exprimé des sentiments ambivalents à propos de la présence de sécurité de l'ONU, en déclarant « si le peuple haïtien voulaient que les forces de l'ONU quittent le pays, il dirait oui[37] ». Des survivants blâment souvent les gardiens de la paix des Nations unies pour les décès de leurs proches[38].

Unité médicale sud-coréenne de la MINUSTAH en 2012.

En avril 2008, Haïti a été confronté à une grave crise alimentaire et gouvernementale ainsi que la déstabilisation à la suite de l'échec du Parlement à ratifier le choix du président d'un Premier ministre. Il y a eu de graves émeutes et les forces de l'ONU ont tiré des balles en caoutchouc, à Port-au-Prince et l'émeute s’est calmée[39]. Le chef de la MINUSTAH a demandé qu’un nouveau gouvernement soit formé dès que possible. Pendant ce temps, l'ONU fournit une aide alimentaire d'urgence[40].

Le mandat de la Minustah s’est terminé le , une nouvelle mission de l’Onu dédiée au soutien des forces de l’ordre et la justice haïtienne: la Minujusth (Mission des Nations Unies pour l'appui à la justice en Haïti) en a pris le relai[41].

Composition

Carte de déploiement de la MINUSTAH en décembre 2006.

Chefs de la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti :

Commandants des forces de la composante militaire de la MINUSTAH :

  • Général Augusto Heleno Ribeiro Pereira, du Brésil, de 2004 à  ;
  • Général Urano Teixeira da Matta Bacellar, du Brésil, de à [47] ;
  • Général Eduardo Aldunate Herman, du Chili, en (nomination intérimaire) ;
  • Général José Elito Carvalho Siqueira, de Brésil, de à [48] ;
  • Général Carlos Alberto dos Santos Cruz, du Brésil, de à [49].
  • Général Floriano Peixoto Vieira Neto, du Brésil, d' à .
  • Général Luiz Guilherme Paul Cruz, du Brésil, d' à .
  • Général Luiz Eduardo Ramos Pereira, du Brésil, depuis [50].

À la date du 19 octobre 2011, l'effectif de la MINUSTAH est de 12 994 hommes dont 8 756 militaires et 3 550 policiers[51]. Voici le détail de ces effectifs par pays :
[réf. nécessaire]

Controverses

Un certain nombre d'incidents et l'objectif de la mission de l'ONU lui-même ont donné lieu à de vives critiques de son action et l'appel à son départ.

Partialité politique

La Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti est la seule mission militaire importante de l'Organisation des Nations unies à avoir été envoyée dans un pays confronté à un conflit interne sans accord de paix entre les parties[52]. Beaucoup considèrent la MINUSTAH comme une tentative par les États-Unis, le Canada et la France pour évincer d'Haïti le président populiste démocratiquement élu Jean-Bertrand Aristide, pour neutraliser ses partisans du Fanmi Lavalas, et pour garantir la stabilité du gouvernement pro-occidental de Gérard Latortue. En 2005, un rapport accablant par les Harvard Law Student Advocates for Human Rights montre en détail que la force de stabilisation des Nations unies a pour objet de couvrir de manière efficace une campagne de terreur menée par la police dans les bidonvilles de Port-au-Prince[53], qui constituent un bastion de soutien indéfectible à Aristide et au parti Lavalas[54]. Cette manipulation totalement inappropriée de la part des États membres de dire à l'ONU de choisir un parti en Haïti, a non seulement été dénoncée par les Occidentaux, mais aussi ressentie par la population locale.

Incident du 6 juillet 2005

Un hélicoptère Puma des forces chilien de la MINUSTAH pendant les élections de 2006 à Pétion-Ville (Photo: Patrick André Perron).

Le , la MINUSTAH a effectué un raid dans Cité Soleil à Port-au-Prince[55]. Le porte-parole de la MINUSTAH a affirmé que le raid a ciblé une base de rebelles illégalement armés dirigé par Dread Wilmé. Les rapports de sources pro-Lavalas, ainsi que des journalistes comme Kevin Pina, soutiennent que le raid avait pour cible des civils et une tentative de détruire le soutien populaire en faveur de l'ancien chef en exil d’Haïti, Aristide, avant l'élection.

Les estimations sur le nombre de décès varient de cinq à près de quatre-vingts, pour ceux qui considèrent que l’offensive avait pour cible des civils. Toutes les sources ne s'accordent pas pour savoir si des membres des forces de la MINUSTAH ont été tués. Toutes les sources conviennent également que Dread Wilmé a été tué dans le raid. Le porte-parole de la MINUSTAH a appelé Wilmé de « gangster ». D'autres sources, telles que le Haitian Lawyers Leadership Network pro-Aristide considère Wilmé comme un dirigeant de la communauté et un martyr[56].

L'incident est devenu un point focal pour les groupes qui s'opposent à l'occupation de la MINUSTAH en Haïti, et qui soutiennent le retour du président Aristide[28]. La MINUSTAH a également été accusé de permettre à la Police nationale haïtienne de commettre des atrocités et des massacres contre des partisans Lavalas et des citoyens haïtiens opposés à l'occupation actuelle.

Le , chef de mission des Nations unies, Juan Gabriel Valdés, a annoncé que les forces de la MINUSTAH lanceraient un autre raid sur Cité Soleil. Dans une tentative de dissipation des craintes légitimes des associations de défense des Droits de l'Homme conscientes des conséquences possibles pour la population civile, Valdés a déclaré : « Nous allons intervenir dans les prochains jours. Je pense qu'il y aura des dommages collatéraux mais nous devons imposer notre force, il n'y a pas d'autre moyen[57] ».

Incident du 18 juin 2009

Le Fanmi Lavalas, le plus grand parti politique et mouvement populaire en Haïti, a célébré l’enterrement du prêtre catholique Père Gérard Jean-Juste, le accompagné par des milliers de pleureuses. La procession a été brutalement interrompue par des coups de feu qui pouvaient être entendus au coin de la rue. Des témoins rapportent que des soldats brésiliens de la mission militaire des Nations unies ont ouvert le feu après avoir tenté d'arrêter l'un des participants en deuil. L'ONU a refusé cette accusation et affirme que la victime a été tuée par l'une des pierres lancées par la foule ou par un objet contondant. Des témoins oculaires ont rétorqué que l'ONU tente de dissimuler l'incident[58].

Procédures judiciaires

Un procès impliquant le contingent brésilien de la force militaire de la MINUSTAH est actuellement en cours à la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH). L'affaire, représentée par Me Mario Joseph de la Bureau des Avocats Internationaux (BAI) et Brian Concannon de la Institute for Justice and Democracy in Haiti (IJDH), défend le cas de Jimmy Charles, un militant de base qui a été arrêté par les troupes de l'ONU en 2005, et remis à la police haïtienne. Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard à la morgue, rempli d’impacts de balles[59]. La BAI a déposé une plainte devant les tribunaux haïtiens, en vain, et au début de 2006, il a déposé une requête auprès de la CIDH. La CIDH a accepté l'affaire concernant l'État d'Haïti, et a rejeté la plainte contre le Brésil[60], montrant un vide juridique quant à la responsabilité de l'ONU.

Autres

La MINUSTAH a également été l'objet de polémiques relatives à des crimes sexuels perpétrés dans le pays par son personnel ainsi que par l'importation du choléra par certains de ses soldats népalais[61]. La propagation de la maladie fit près de 10 000 morts à partir d’[62].

Sources

Références

  1. Philippe Chapleau, « La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a pris fin », sur Ouest-France, (consulté le ).
  2. « Haïti - MINUSTAH - Faits et chiffres », un.org (consulté le )
  3. Clôture de la MINUSTAH, minustah.unmissions.org, consulté le 05 septembre 2019
  4. « Haiti: former Senator detained after UN mission finds illegal weapons », un.org (consulté le )
  5. « Haïti - MINUSTAH - Mandat », Organisation des Nations unies (consulté le )
  6. « UN peacekeepers storm Haiti slum », BBC News, (consulté le )
  7. « Haiti: Human Rights Investigation November 11 - 21, 2004 » [PDF], Miami loi (consulté le ) [PDF]
  8. « Haïti: Amnesty International appelle le gouvernement de transition à mettre en place une commission d'enquête indépendante sur les exécutions sommaires attribuées à des membres de la police nationale haïtienne », Amnesty International (consulté le )
  9. « UN admits civilians may have died in Haiti peacekeeping raid », The Independent (consulté le )
  10. « MINUSTAH Déclaration relative à l'opération menée le 5 juillet 2005 à Cité Soleil » [PDF], Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (consulté le ) [PDF]
  11. « Canada plays big role in propping up Haiti regime », ZNet (consulté le )
  12. « Haiti UN mission chief found dead », BBC News (consulté le )
  13. « New peacekeeping head for Haiti », BBC News (consulté le )
  14. « Le Conseil de sécurité appelle les Haïtiens à renoncer à la violence », Xinhua Net (consulté le )
  15. « L'évolution du rôle des militaires en Amérique latine » [PDF], Focal (consulté le ) [PDF]
  16. Continúa la febril búsqueda de oficial del Ejército entre escombros de base de ONU, La República, 14 janvier 2010
  17. « Prise de fonction du nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour Haïti et chef de la MINUSTAH », MINUSTAH (consulté le )
  18. Rapport du Conseil de Sécurité du 26 février 2004. S-PV-4917. Consulté le 18 octobre 2007
  19. Résolution 1529 du Conseil de sécurité du 29 février 2004. S-RES-1529 (2004). Consulté le 18 octobre 2007
  20. Résolution 1542 du Conseil de sécurité du . S-RES-1542 (2004). Consulté le = 18 octobre 2007
  21. Résolution 311 de la 58e Session de l’Assemblée générale du 30 juillet 2004. A-RES-58-311. Consulté le 18 octobre 2007
  22. Déclaration présidentielle du 10 septembre 2004 du Conseil de sécurité, p.2. S-PRST-2004-32. Consulté le 18 octobre 2007
  23. Document 698 du du Conseil de sécurité. S-2004-698. Consulté le 18 octobre 2007
  24. Compte rendu in extenso du 22 septembre 2004 de la 6e réunion de la 59e session de Assemblée générale, p.8. A-59-PV.6. Consulté le 18 octobre 2007
  25. Rapport 908 du Secrétaire général sur la Mission des Nations unies de stabilisation en Haïti au Conseil de sécurité. S-2004-908. Consulté le 18 octobre 2007
  26. Compte rendu in extenso du de la réunion 5090 du Conseil de sécurité. S-PV-5090. Consulté le 18 octobre 2007
  27. Résolution 1780 du Conseil de sécurité. S-RES-1780(2007). Consulté le 18 octobre 2007
  28. « L'espoir du changement en Haïti, Cité-Soleil » (consulté le )
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  30. « Haïti police visit gang bastion », BBC Caraïbes (consulté le )
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  41. , À propos de la Minujusth, consulté le 05 septembre 2019
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  47. « New commander leads Haiti force », BBC News (consulté le )
  48. « Le Secrétaire général nomme le lieutenant-général José Elito Siqueira Carvalho nouveau commandant de la Force de la Mission des Nations unies en Haïti », www.unis.unvienna.org (consulté le )
  49. « Haiti: Brazilian general to be new Force Commander for UN peacekeeping mission », www.un.org (consulté le )
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  51. Page de la MINUSTAH sur le réseau de recherche francophone sur les opérations de paix
  52. Lindsay, Reed. Peace despite the Peacekeepers in Haiti. NACLA Report on the Americas 39:6 (mai 2006) : 31-6, p.34
  53. Harvard Law Student Advocates for Human Rights and Centro de Justica Global. Keeping the Peace in Haiti? An Assessment of the UN Stabilization Mission In Haiti, mars 2005 [PDF]
  54. Hallward, Peter. Damming the Flood: Haiti, Aristide and the Politics of Containment, p.280. Verso 2007
  55. (en) Naomi Klein, « My date with Aristide Ousted Haitian prez reveals he was tossed because he refused to privatize », Now Toronto, (lire en ligne[archive du ], consulté le )
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  57. « Half-Hour for Haiti: Stop “Collateral Damage” in Cite Soleil », Institute for Justice and Democracy in Haiti (consulté le )
  58. A funeral and a boycott : The combat continues in Haïti, Topix News
  59. « Photo de Jimmy Charles à la morgue », Institute for Justice & Democracy in Haiti (consulté le )
  60. Recevabilité Jimmy Charles c. Haïti, Case 81-06, Report No. 65/06, Inter-Am. C.H.R., OEA/Ser.L/V/II.127 Doc. 4 rev. 1 (2007)
  61. « Fin de mission de l'ONU en Haïti, malgré des tensions », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 octobre 2017, page 9.
  62. « Pour comprendre la révolte des Haïtiens », sur www.cadtm.org,

Bibliographie

  • Un rapport de la délégation en Haïti de l’US Labor and Human Rights
  • The Power Hour, un autre site pro-Lavalas

Annexes

Articles connexes

Généralités :

Missions de maintien de la paix de l’ONU :

Précédentes missions de l'ONU en Haïti :

  • MINUHA (1993-1996)
  • MANUH (1996-1997)
  • MITNUH (1997)
  • MIPONUH (1997-2000)

Liens externes


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