Méreau (Cher)
Méreau est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour l’article homonyme, voir Méreau.
Méreau | |||||
Chateau d'Autry. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Berry | ||||
Maire Mandat |
Alain Mornay 2020-2026 |
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Code postal | 18120 | ||||
Code commune | 18148 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 608 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 140 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 50″ nord, 2° 03′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 95 m Max. 136 m |
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Superficie | 18,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vierzon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mehun-sur-Yèvre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Méreau se trouve à 7 km de Vierzon, à 30 km de la ville de Bourges et à 78 km d'Orléans. Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.
Localisation
Saint-Hilaire-de-Court | Vierzon | |||
Massay | N | Brinay | ||
O Méreau E | ||||
S | ||||
Lury-sur-Arnon |
Urbanisme
Typologie
Méreau est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vierzon, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 29 108 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), zones urbanisées (11,5 %), prairies (10,8 %), forêts (7,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Transport
Bus
Méreau est desservie par la ligne U du Réseau de mobilité interurbaine[11].
Histoire
Les habitants de Méreau s'appellent les Marologiens. D'après monsieur Fontaine, la commune se composait de Gaulois, « Maros » qui signifie « grand » et « ialo » qui signifie « champs, clairière ». En 600, la commune s'appelait MEREENSIS. Puis, en 843, elle se nommait MAROLOGIUM. Ensuite en 1213, elle portait le nom MAROLIUM. En 1348, elle se prénommait MEREHO.
Le village est occupé dans l'antiquité romaine[12]. La région subit des invasions de Vikings remontant l'Arnon et reproduisant les rives de Mottes comme en témoignent les lieux-dits Moray-Mouret, Terres-Mottes, La Motte d'Assy, La Motte d'Aubry, La Motte d'Autry et enfin la Motte d'Essy.
La communauté de Méreau est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 110 feux en 1709 à 82 en 1726[13]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[14].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2018, la commune comptait 2 608 habitants[Note 3], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin du XIIe siècle et XVe siècle.
- Château de Chevilly XVe siècle, XVIe siècle et XVIIe siècle. Les façade, côtés et toitures du château de Chevilly et de ses communs, y compris le pigeonnier et le moulin du XVIIe s., sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par l'arrêté du [24].
- Château d'Autry XVe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle. Les façade, côtés et toitures du château d’Autry, à l’intérieur du château : 4 dessus de porte en camaïeu de la salle à manger située au rez-de-chaussée du corps central, représentant les 4 éléments, la chapelle, les 2 bassins situés de part et d’autre de l’allée d’accès au château et marquant la séparation entre la cour d’honneur et l’avant-cour ou cour d’exploitation, ainsi que la grille en fer forgé qui réunit ces 2 bassins, au centre, dans l’avant-cour : façade, côtés et toiture de la laiterie, façade, côtés et toitures des 2 bâtiments d’habitation qui se font face de part et d’autre de l’allée d’accès au château, le pigeonnier en totalité, sont inscrits sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments historiques : arrêté du [25].
Cadre de vie
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[26].
Personnalités liées à la commune
Une séquence pingouin a été tournée à Méreau en 2012.
Héraldique
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Les armoiries de Méreau se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vierzon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- Le patrimoine des communes du Cher, Flohic, , p. 665.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169.
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- [PDF] « Les maires de Méreau depuis 1793 », sur ville-mereau.fr, , p. 2.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2037584/f448.image
- « Les nouvelles vicissitudes du métier de maire », Le Monde, (lire en ligne).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Château de Chevilly », notice no PA00096847, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château d'Autry », notice no PA00096846, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.