Lusse

Lusse est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Lusse

Vue générale.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Saint-Dié-des-Vosges
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Gérard Roudot
2020-2026
Code postal 88490
Code commune 88276
Démographie
Gentilé Lussois(es)
Population
municipale
415 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 17′ 35″ nord, 7° 06′ 13″ est
Altitude 430 m
Min. 390 m
Max. 950 m
Superficie 19,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Dié-des-Vosges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Lusse
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Lusse
Géolocalisation sur la carte : France
Lusse
Géolocalisation sur la carte : France
Lusse

    Ses habitants sont appelés les Lussois .

    Géographie

    Localisation

    Lusse se situe à 14 km à l'est de Saint-Dié-des-Vosges, sur un petit affluent (le Bleu) de la Fave alimenté par neuf ruisseaux. La commune s'adosse au massif vosgien et culmine à la Chaume de Lusse (974 m). Elle est limitrophe du département du Haut-Rhin mais le relief escarpé n'offre aucun col routier vers l'Alsace. Lusse est bâtie sur le penchant d'une colline au sommet de laquelle se trouve l'église où l'on monte par un escalier en pierre. Cependant, le tunnel Maurice-Lemaire désenclave le secteur en direction de Sainte-Marie-aux-Mines. Deux chemins largement empruntés par les habitants de Lusse conduisent à Sainte-Marie-aux-Mines. L'un aboutit sur la place du marché et l'autre rejoint la colline de la croix de mission à sainte Marie-aux-Mines. Entre les deux villages, on remarque sur le bord du chemin à distance l'une de l'autre, quatre petites chapelles en ruines, et sur le sommet en arrivant à Sainte-Marie-aux-Mines, la grande croix que les habitants de Sainte-Marie-aux-Mines appellent la Croix de Mission. Cette colline servait autrefois de calvaire où l'on se rendait encore au XIXe siècle en procession, bannières déployées, le jour du vendredi saint. Le curé de la Medeleine à Sainte-Marie-aux-Mines, accompagné de tout le clergé et d'un grand nombre de paroissiens faisaient une halte devant les quatre chapelles. En entrant dans la forêt, on trouve un magnifique groupe de rochers de l'aspect le plus pittoresque, qui est nommé la Pierre de Lusse.

    Communes limitrophes

    Lieux-dits et écarts

    Lors du recensement de 1911 les lieux habités, par ordre de population étaient :

    • le Centre
    • la Pariée
    • Herbaupaire
    • les Trois Maisons
    • les Merlusses (Hautes et Basses)
    • la Couanche
    • l'Ordon
    • la Bouille
    • les Chapis
    • les Mines
    • le Faing des Sarrazins
    • Sachecombe
    • Raingoutte
    • les Unes
    • la Chaige
    • les Chênesus
    • la Quérelle
    • Ménabois
    • Belle Vue
    • Bauchimont
    • Hédepeau
    • la Boudière
    • Rové
    • Raingoutelle
    • la Devant
    • Harpeau
    • les Aouchis
    • le Haut Pré
    • Grosses Genêtes
    • la Poutelle
    • la Goutte des Champs
    • Grange Bar
    • le Préon
    • lLes Près Jallés
    • Froid Rein
    • le Renclos
    • Bonne Eau
    • Champs Gare
    • Peuprès
    • Launa
    • Belreux Courbavies
    • les Envers
    • Grands Champs
    • Ménifouchot
    • l'Apsemont
    • Delles
    • la Goutte Berger

    En raison de la réduction notable de la population (voir plus loin), plusieurs fermes isolées disséminées sur le territoire de la commune sont maintenant abandonnées et ont pour la plupart disparu.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune de Lusse appartient au bassin versant de la Fave, plus particulièrement de l'un de ses affluents en rive gauche, le Bleu. Ce cours d'eau reçoit dans l'agglomération du Centre de Lusse en rive droite un petit affluent dénommé « le ruisseau des Mines ». Plusieurs autres petits ruisseaux viennent alimenter le Bleu. Le ruisseau des Minières passe dans le quartier des Minières où affleurent plusieurs filons métallifères. Les eaux sont chargées en sels métalliques qui polluent « naturellement » ce cours d'eau. Autrefois, les habitants de Lusse connaissaient cette particularité et savaient que la vie animale est très peu présente à ce niveau, ni poissons, ni écrevisses, ni sangsues à trouver ici. Le village est traversé par : le Bleu, le ruisseau des Mines et 8 autres ruisseaux alimentés par 9 sources.

    Urbanisme

    Typologie

    Lusse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,2 %), prairies (15,4 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Lucila (1180), Lutcele (1188), Lucela (1254), Luscere (1267), Lusere (1284), Lussre (1286), Lucere (1296), Luscel (1299), Lusse (vers 1300), Lussere (xiiie siècle), Hissere (1304), Luscre (1305), Luscerre (1307), Lucella (1340), Luçre (1349), Lustre (1350), Lusce (1360), Lusse (1390), Lützel (1471), Leusse (1491), Lusse et Lussia (1768 - pouillé Chatrian).

    Histoire

    Fondée par des moines venus de Saint-Dié, la cité, nommée primitivement Lucila, fut pendant longtemps l'une des plus importantes de la vallée. Un premier recensement daté de 1249 fait état de 1 803 habitants ; ils étaient 1 623 en 1867. Des mines de plomb, de cuivre et d'argent furent exploitées au XVe siècle. Il y avait jadis un château fort.

    Le village de Lusse et les environs ont été anciennement habités. Au XIIe siècle, il est fait mention des seigneurs de Taintrux, Provenchères, Fraize, Anould, Colroy, Saulcy, Lusse, Lesseux et Laveline.

    En 1485, la seigneurie de Lusse appartenait en partie à Thiébaut de Jussey. Le , le duc de Lorraine permit à Nicolas de Bilistein, seigneur en partie de Lusse, d'avoir un signe patibulaire dans la mairie de Lusse ; le co-seigneur était alors Claude de Jussey.

    C'est paraît-il, au canton appelé Derrière-le-Bois qu'on brûlait ceux qui étaient condamnés comme sorciers.

    En 1614, une portion des terres de Lusse est partagée entre Antoine d'Arconas, époux de Séraphine d'Hatton et Yolande d'Hatton, filles héritières de Domininique d'Hatton, en son vivant seigneur en partie de Lusse.

    Le village de Lusse (Lussia, Luce) était autrefois divisé en trois communautés distinctes : Lusse-Bilistein, composé partiellement de Lusse, Herpaupaire, la Pariée et une portion des Trois-Maisons - Lusse-Changeur, composé partiellement de Lusse, de la Pariée et des Trois-Maisons, et Lusse-Delot, formé, comme Lusse-Bilistein, d'une partie de Lusse, Herpaubaire, la Pariée et les Trois-Maisons. Le second avait un fief et le troisième un château. En 1790, ces trois communautés, avec les Merlusses (Menue Lusse) et Lesseux, formaient le ban de Lusse.

    En 1615, Antoine d'Arconas, seigneur en partie de Lusse, Merlusse, Colroy, La Petite-Fosse, bailli et gouverneur d'Hombourg et Saint-Avold, vend à Pierson Ferry, contrôleur des domaines à Saint-Dié, la moitié de sa part dans la seigneurie de Lusse.

    En 1624, la déclaration de la seigneurie de Lusse est composée de Lusse, Merlusse, Trois-Maisons, Herpaupaire, Lesseux, la Pairière est indivise entre le sieur Ferry Pierson, les sieurs de Bilistein, de Froville et le sieur d'Arconas, à cause de Séraphine d'Hatton, sa femme; les sujets de la seigneurie sont sujets au droit de mainmorte : ils jouissent des droits d'usage et de glandée dans les bois communaux de Lusse, en vertu des lettres des sieurs de Jussey et de Bilistein, seigneur dudit ban en 1569. La tour du château de Lusse, le signe patibulaire et le carcan sont communs aux seigneurs comparsonniers. Les habitants sont tenus d'assister aux exécutions; ils doivent en outre la moitié de la garde, an et jour, au château du Spitzemberg. Ils doivent aussi réparer la palissade si celle-ci est endommagée et entretenir le mur.

    En 1807, une tornade dévasta une partie du village de Lusse et le hameau de Herbaupaire.

    À Lusse comme dans toute la vallée, l'influence industrielle de Sainte-Marie-aux-Mines au XIXe siècle se faisait sentir au point que de nombreuses maisons étaient occupées par des tisserands qui travaillaient pour les fabricants de cette ville. Le tissage représentait à l'époque, allié à l'agriculture, la principale activité de la commune.

    Jusqu'en 1871, la commune de Lusse faisait partie du canton de Saales, en partie cédé à l'Allemagne.

    En 1905, la population de Lusse était encore de 1 184 habitants, répartis dans 165 maisons regroupées dans le centre et dans cinq écarts, et dans 27 maisons isolées. Il y avait cinq écoles primaires et un couvent de la congrégation de la Divine Providence dont les sœurs faisaient office de gardes-malades [8].

    Au cours de la Première Guerre mondiale, la commune a été occupée pratiquement pendant la durée du conflit, à la suite notamment des combats de l'automne 1914, à la Chaume de Lusse et au Rain des Vaches tout proche. Les troupes allemandes s'installèrent dans le village le , pour n'en partir qu'à la fin des hostilités en . La ligne de front coupait le territoire de la commune en deux, à hauteur d'Herbaupaire. Le premier conflit mondial fut très dur pour les habitants encore restés dans la partie sous occupation allemande. La fin de la guerre fut pour une grande partie de ceux-ci marquée par la déportation vers la Belgique et la région d'Anvers notamment, dont ils ne revinrent qu'au printemps 1919.

    La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [9].

    Le deuxième conflit mondial fut marqué par plusieurs faits douloureux. Les nazis utilisèrent le tunnel de Sainte-Marie comme camp de déportation, annexe de celui du Struthof. Les déportés y travaillaient dans une unité mécanique destinée à l'armée. Des réfractaires au service du travail obligatoire (notamment) formèrent un maquis dans le secteur de Lordon. Ce regroupement fut attaqué par les nazis qui firent de nombreuses victimes. En représailles notamment de ces faits, des hommes du village furent déportés en camps de concentration en Allemagne, dont beaucoup ne revinrent pas. La libération eut lieu aux derniers jours du mois de , par l'armée française, 1re division blindée du général De Lattre de Tassigny.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[10] :

    • total des produits de fonctionnement : 340 000 , soit 750  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 330 000 , soit 727  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 254 000 , soit 562  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 525 000 , soit 1 158  par habitant.
    • endettement : 7 000 , soit 17  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 14,37 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 4,90 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 8,90 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 15,58 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs à partir de 1908
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1908 1913 Joseph Deschamps   Exploitant forestier, scierie des Trois Maisons
    1913 1919 Hubert de Bazelaire de Lesseux (1868-1935) FR Industriel
    1919 1935 Joseph Gaire   Débitant
    1920 mai 1935 Hubert de Bazelaire de Lesseux (1868-1935) FR Industriel. Député (1919-1928)
    Décédé au cours du mandat
    1935 1945 Florent de Bazelaire de Lesseux (1899-1945)   Mort en déportation
    1945 1971 René Deschamps   Exploitant forestier à la scierie des Trois Maisons
    Premier adjoint (1945-1947), puis élu en 1947
    1971 1978 Léon Ohlmann RPR Militaire à la retraite
    1978 mars 2001 Arnould de Bazelaire de Lesseux DVD Universitaire
    mars 2001 mars 2008 Francis Adrian DVD  
    mars 2008 septembre 2017 Arnould de Bazelaire de Lesseux DVD Universitaire à la retraite, démissionnaire
    décembre 2017 En cours
    (au 26/12/2017)
    Gérard Roudot   Lieutenant-colonel retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2018, la commune comptait 415 habitants[Note 3], en diminution de 5,9 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    1 1591 1141 1761 3151 5581 5571 5261 5561 466
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 5081 5231 6681 5991 4771 4001 3001 1841 092
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 0447107317181 033616568523509
    1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 -
    559460424446442451433415-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La mairie et l'école des garçons ont été construites en 1839. L'école des filles a été construite en 1863, celles de la Pariée en 1861, des Trois-Maisons en 1864 et des Merlusses en 1880. Aujourd'hui, toutes ont été remplacées par une école publique située au centre de Lusse.

    Économie

    La scierie.
    • Tunnel Maurice-Lemaire.
    • Élevage de chevaux : centre de mise en place et centre de production pour les haras nationaux.
    • Scierie[15].
    • C'est une des 188 communes[16] du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Elle disposait par ailleurs d'un Centre Permanent d'Initiative à l'Environnement de la Moyenne Montagne Vosgienne du parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Jean-Baptiste.
    Le monument souvenir des déportés et fusillés en 1944.
    Stupa du centre monastique bouddhiste.

    Église Saint-Jean-Baptiste

    L'église Saint-Jean-Baptiste de Lusse a été bâtie à diverses époques[17]. La nef date de 1830, tandis que la tour et le chœur paraissent plus anciens. À en juger par les fenêtres en plein cintre et les voûtes à vives arêtes que l'on voit dans le chœur, cette partie du monument remonterait au Xe ou au XIe siècle. Dès le XIIe siècle, on voit l'ogive s'introduire dans les constructions religieuses et y dominer jusqu'au XVIIe siècle. Le clocher est assez élevé et surmonté d'un petit temple en fer blanc, qui fait un effet assez bizarre ainsi perché sur cette vielle tour. On peut y monter par un escalier pratiqué de l'intérieur. Arrivé sur le sommet de la tour, on jouit d'une assez jolie vue étendue sur une partie du village et des environs.

    L'intérieur de l'église est garni de quelques tableaux, mais ce qui attire surtout l'attention c'est la chaire, ouvrage curieux qui date du XVe ou du XVIe siècle. Elle est sculptée en bois avec beaucoup d'art ; d'une singularité cependant qu'on y remarque ce sont les attributs qu'on voit sur les quatre panneaux et qui paraissent peu en harmonie avec le but de ce meuble ecclésiastique à moins qu'on ne suppose que ces emblèmes fassent allusion aux fonctions pastorales des desservants de l'église. Sur l'un de ces panneaux l'artiste a représenté une flûte antique et un oiseau, autour une guirlande de roses ; sur le second, des flûtes en sautoir et une guirlande de raisons ; le troisième représente une flûte et un cor de chasse, et le quatrième enfin un violoncelle, un livre de musique et un ange. Le bas de la chaire est terminé par un raisin. La partie supérieure de la chaire forme une espèce de coupole terminée par une figure d'ange.

    Orgue de l'église

    Un orgue ancien fut mis en place dans l'église en 1840. Il fut relevé à la fin du XIXe siècle. Lors de la Première Guerre mondiale, il fut réquisitionné. Un nouvel instrument fut construit par Théodore Jacquot, et inauguré en [18]. Cet nouvel instrument a été révisé et transformé en 1976[19] par Gonzales.

    Le centre bouddhiste tibétain

    Lusse a la particularité d'accueillir l'association cultuelle bouddhiste Bodhicharya-France. Le centre, d’une capacité d’accueil de cinquante personnes, organise régulièrement des week-ends de pratique et d’étude, des enseignements mensuels, des retraites...

    L'ancienne église et les croix

    • L'ancienne église se trouvait à l'entrée du village, mais il n'en reste qu'un calvaire du XIIe siècle.
    • Croix de calvaire du XVIe siècle[20].
    • Croix[21],[22],[23],[24].

    La chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice

    La chapelle a été construite vers 1860[25].

    Les monuments commémoratifs

    • Les monuments commémoratifs, le monument souvenir des déportés et fusillés en 1944[26],[27],[28].
    • La chapelle funéraire de la famille de Bazelaire de Lesseux[29].
    • Cimetière communal[30].

    Château de Bazelaire de Lesseux

    À l'autre bout du village et au pied de la colline, on voyait autrefois un vieux château à tourelles qui appartenait à la famille de Bazelaire de Lesseux de Saint-Dié et qui a été incendié en 1822[31]. Un des descendants de cette très ancienne famille demeurant aussi à Saint-Dié a fait construire sur l'ancien emplacement féodal, une maison de campagne qu'il habitait à la belle saison. Devant cette maison, s'étendait une vaste prairie et à droite un coteau qui a été transformé en jardin anglais.

    Anciennes mines

    On remarque, dans différents endroits du territoire, des vestiges d'anciennes exploitations minières, qui attestent dans ces lieux l'existence de mines depuis longtemps abandonnées. Ces exploitations renfermaient, dit-on, des filons d'or.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. La maison-mère des religieuses de la Congrégation de la Divine Providence se trouve à Ribeauvillé
    9. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
    10. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « scierie (détruite), bief de dérivation et étang », notice no IA88001188, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    16. Liste des 188 communes adhérentes au parc naturel régional des ballons des Vosges, 3e Charte 2012 - 2024
    17. « église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA88001108, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 368 à 371.
    19. Page sur l'orgue de Lusse
    20. « calvaire », notice no IA88001068, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « croix de cimetière », notice no IA88001067, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « croix de chemin », notice no IA88001065, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    23. « croix monumentale », notice no IA88001061, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. « ensemble de tombeaux avec croix en fonte », notice no IA88001098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice », notice no IA88001227, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « monument aux morts commémoratif de la guerre 1870-1871 », notice no IA88001113, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Conflits commémorés : 1914-18
    28. Monument aux Morts devant l'église, Monument commémoratif 1870-1871, Stèle commémorative
    29. « chapelle funéraire de la famille de Bazelaire de Lesseux », notice no IA88001115, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « croix de cimetière ; tombeau ; tombeau ; tombeau ; croix de cimetière », notice no IA88001109, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Château de Bazelaire de Lesseux », notice no IA88001255, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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