Louise Compain

Louise Compain, née Mélanie Louise Massebieau le à Vierzon[1] et morte le dans le 15e arrondissement de Paris[2], est l'une des initiatrices du mouvement féministe en France, de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.

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Biographie

Louise Compain est la fille de Jean Louis Adolphe Massebieau (1840-1904), professeur à la faculté de théologie protestante de Paris et de Louise Françoise Marie Boissier (?-1904).

Elle se marie, à Paris, en [3] avec Luc Compain (1864-1889) professeur agrégé en fonction au lycée de Chaumont qui meurt accidentellement le , alors qu'il préparait une thèse en histoire sur Geoffroi de Vendôme, publiée à titre posthume en 1891.

Écrivaine et journaliste, Louise Compain s’est fait connaître aux débuts du féminisme en écrivant des romans féministes à succès. Et elle a été également membre active de l’Union française pour le suffrage des femmes.

Elle est inhumée au Cimetière du Père-Lachaise (49e division)[4]

Louise Compain est la tante de Georgette Hammel née Roustain (Juste parmi les nations), la grand-tante de la sociologue et écrivaine féministe Évelyne Sullerot et de la résistante Élisabeth Quintenelle.

Œuvres

  • La Femme dans les organisations ouvrières, V. Giard et E. Brière, 1910
  • La Vie tragique de Geneviève, Calmann Levy, 1912
  • L'Amour de Claire, Calmann Levy, 1915
  • La Grand' Pitié des Campagnes de France, Chez l'auteur, 1917
  • Les Portes de la vie spirituelle, E Figuiere, 1927
  • La Robe déchirée, E Figuiere, 1929
  • Calendrier de la vie spirituelle ou les étapes de l'âme, Le Bélier, 1938

Notes et références

Liens externes

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