Louis Chasme

Louis Joseph Chasme né le à Ouidah et mort le à Rouen est un homme politique, ancien ministre de la Justice et de la Législation et haut gradé des Forces Armées du Bénin (ex Dahomey).

Biographie

Louis Joseph Chasme, fils de Joseph Chasme et d’Agnès Cholé, fait ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Il s'installe à Cotonou, la capitale économique du Bénin, en 1942 car les opportunités de réussites y sont plus grandes. C’est ainsi qu’il entre très tôt dans la vie active et devient chef de gare à la société des chemins de fer (OCDN, devenue ensuite OCBN), jusqu’en 1949.

Vie militaire

En 1950 il est Incorporé au titre d’engagé volontaire. En 1955 il reçoit une formation militaire qui lui confère le grade de Sergent . En 1959 Il est admis à l' Ecole de Formation des Officiers Ressortissants des Territoires d’Outre-Mer, devenue École de formation des officiers du régime transitoire des troupes de marine (EFORTOM de Fréjus) en 1957. En 1959 ,il sort avec le grade de sous-lieutenant ( Promotion N’Tchoréré). Louis Joseph Chasme est transféré dans les Forces armées dahoméennes aujourd’hui Forces armées béninoises en 1960 après les indépendances. Il est promu lieutenant en 1961. Ses prouesses au sein de l'armée lui permettent d'occuper de hautes fonctions afférentes à ses grades. En 1964 il devient capitaine et est nommé Chef de Service de l’Intendance le 16 août 1965. Il est le premier officier au rang d’Intendant Militaire de 3e classe le 01 juin 1967. Il reçoit la distinction d’Officier dans l’Ordre National du Dahomey par décret n°71-170 du 22 septembre 1971[1]. Il est promu lieutenant-colonel le 01 janvier 1972 par décret N°72-43[2].

Vie politique

Louis Joseph Chasme a eu l'occasion d'exercer des fonctions et missions politiques comme Ministre de la Justice et de la Législation de décembre 1967 à juillet 1968[3]. A partir du 12 décembre 1969 , il est nommé directeur de la sûreté nationale par décret n° 69-320 du président du directoire[4]. Il devient contrôleur d’Etat adjoint à la Défense Nationale le 12 octobre 1970 par décret n°70-263 du Conseil Présidentiel[5]. En avril 1972 ,il est Juge président de la Cour Martiale devant statuer sur la tentative de coup d’état avorté, dirigé par Maurice Kouandété. Par décret n°72-149 du Président du Conseil Présidentiel[6], il est nommé chef de cabinet militaire le 05 juin 1972. Cette même année le commandant Mathieu Kerekou prend le pouvoir à la suite d'un coup d'État. Par décret n°75-316[7], il est autorisé, à sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite le 28 novembre 1975.

Après sa retraite militaire, il s’installe en France où il est reçu au concours d’inspecteur des PTT en 1976 et intègre alors la Direction Régionale des Télécommunications de Rouen. En 1988 il soutient une thèse de doctorat en histoire intitulée: Histoire de l’Armée nationale dahoméenne (1960-1972 ) sous la direction de Claude Mazauric. Il est encore en fonction à France Télécom lorsque survient son décès le 10 août 1994. Il est inhumé à Ouidah.

Distinctions

  • Officier dans L’Ordre National du Dahomey par décret du 22/09/71
  • Docteur en Histoire. Thèse soutenue en 1988 à l’université de Rouen

Sources

Références

  1. « Décret N° 1971-170 du 22 septembre 1971 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  2. « Décret N° 1972-43 du 21 février 1972 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  3. « Décret N° 1967-440 du 21 décembre 1967 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  4. « Décret N° 1969-320 du 12 décembre 1969 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  5. « Décret N° 1970-263 du 12 octobre 1970 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  6. « Décret N° 1972-149 du 05 juin 1972 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
  7. « Décret N° 1975-316 du 28 novembre 1975 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le )
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