Louis Aubert (homme politique)
Louis, Félix, Hyppolyte Aubert, né le à Mayenne (Mayenne)[1], mort le aux Sables-d'Olonne (Vendée)[2], est un distributeur et producteur de cinéma, devenu ensuite homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Aubert et Louis Aubert.
| Louis Aubert | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député 1932-1942 | |
| Gouvernement | IIIe République |
| Groupe politique | GR (1932-1936) NI (1936-1942) |
| Biographie | |
| Résidence | Vendée |
Biographie
Il est le fils d'un important entrepreneur de travaux publics, et le neveu de Georges Batiot, avocat et député de la Vendée de 1893 à 1898, maire et conseiller général de Talmont.
Après des études d'agronomie, Louis Aubert s'oriente d'abord vers l'industrie naissante du cinéma, fondant en 1907 une maison de fabrication d'appareils cinématographiques sous l'appellation de Compagnie générale du cinématographe. Il se lance ensuite dans la distribution de films et se fait connaître en diffusant certaines des premières grandes productions internationales, comme l'adaptation italienne du roman Quo Vadis. Il s'intéresse aussi à la production, et sa société désormais Société Française des Films et Cinématographes Eclair rivalise avec les maisons Pathé et Gaumont[3].
En 1913, il crée la chaîne de salles appelées Aubert Palace. Il est l'introducteur en France du film parlant.
Il cède son affaire, qui sera absorbée par les Films Gaumont, et devient conseiller du commerce extérieur. Il est également président des Établissements Lumière de Lyon. Il continue cependant de s'intéresser au cinéma, puisqu'il produit les premiers films de Sacha Guitry.
Il se tourne cependant vers la politique. En mai 1932, il est élu député de la Vendée dans la circonscription des Sables-d'Olonne, sous l'étiquette Radical indépendant , réélu en 1936. A la chambre, il est un député actif mais sur des dossiers essentiellement techniques. Le , il vote en faveur des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.
Grand admirateur du sculpteur Antoine Bourdelle, il fonde l'association des amis de l'artiste, et envisage de confier à Auguste Perret le soin de construire à Châtillon un musée consacré à cet artiste[4].
Il meurt de façon prématurée en .
Filmographie non exhaustive en tant que producteur
Sources
- « Louis Aubert (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- Archives de La Mayenne, Commune de Mayenne, acte de naissance no 455, année 1878
- Les gens du cinéma
- cf http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=13363
- Vincent Noce, « Héraklès, une œuvre manifeste de Bourdelle », La Gazette Drouot, 25 juin 2016, p. 13.,
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la vie publique :
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