Londonistan

Londonistan est le nom donné à la fin des années 1990 par les services secrets français[1], et depuis tombé dans le langage médiatique, aux réseaux islamistes jihadistes, souvent proches d'Al-Qaïda, présents à Londres.

Étymologie

Le nom est composé d'une fusion de London et du suffixe « istan », présent dans les noms de nombreux pays musulmans comme le Pakistan ou l'Afghanistan.

Les réseaux

Pierre Martinet[2] cite Abu Walid, ressortissant saoudien pisté par une équipe destinée à préparer sa neutralisation. Il a été établi que Djamel Beghal, membre de l'organisation Al-Qaïda (Oussama ben Laden) a fréquenté les lieux de prière où il aurait aussi rencontré Abou Qatada[3].

Dans son intervention dans émission du de C dans l'air[4] Wassim Nasr, journaliste France 24 spécialiste du djihadisme, fait référence à la « tolérance » du Royaume-Uni face au mouvement djihadiste sur son sol, en utilisant le mot « Londonistan ». En effet, Londres tolérait les islamistes car ils étaient « du bon côté de l'histoire », car ils combattaient les Soviétiques en Afghanistan.

Notes et références

  1. Martinet 2005, p. 193-196, 211-218.
  2. Martinet 2005, p. 193-218.
  3. Martinet 2005, p. 328-329.
  4. C dans l'air, « Soirée spéciale #cdanslair : Terrorisme, la réponse française 28.03.2018 », (consulté le )

Annexes

Bibliographie

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Articles connexes

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