Loi de proximité

En journalisme, la loi de proximité est le principe suivant lequel les informations ont plus ou moins d'importance suivant leur proximité par rapport au lecteur[1]. Cette proximité est généralement décomposée en quatre axes : géographique, temporel, affectif et sociétal/socio-professionnel[1]^,[2]. Pour ce qui est de la proximité géographique, on parle également de mort kilométrique, notamment dans le domaine des faits divers[3] ou hiérarchie de la mort[4].

Définition

Les définitions de la loi de proximité peuvent varier, mais certains thèmes restent constant dans les couvertures médiatiques des pays occidentaux: des morts géographiquement proches sont plus couvertes que des morts à l'étranger, des morts dans un pays développé sont plus couvertes que celles dans un pays en développement, et les morts dans des conflits en cours ont beaucoup moins d'attention médiatique[5]^,[6]^,[7]^,[8]. La loi de proximité est comparée au syndrome de la femme blanche disparue[9].

Articles connexes

Biais médiatique

Références

« Public cible et critères de proximité », Radio France internationale (consulté le 10 janvier 2015)
Yves Agnès, Manuel de journalisme : écrire pour le journal, Paris, La Découverte, 2002, 473 p. (ISBN 978-2-7071-4393-8), cité dans Christian Le Bart et Rémi Lefebvre, « Proximité », Mots, ENS Editions, n^o 77,‎ mai 2005, p. 74 (ISBN 2847880771)
Hatem Belhaj, « Le mort kilométrique », sur babnet.net, 18 juin 2003
Joshua Keating, « Is it wrong to care more about 4 deaths in Boston than 80 in Syria? », Ideas.foreignpolicy.com, 22 avril 2013 (consulté le 29 avril 2013)
Roy Greenslade, « A hierarchy of death », Guardian, London,‎ 19 avril 2007 (lire en ligne, consulté le 29 avril 2013)
Anne Karpf, « Anne Karpf: The hierarchy of death », The Guardian, London,‎ 28 novembre 2001 (lire en ligne, consulté le 29 avril 2013)
Jeffrey Goldberg, « Obsessing About Gaza, Ignoring Syria (And Most Everything Else) », The Atlantic, 23 juillet 2014 (consulté le 29 mai 2015)
R. L. W. et G. D., « Comparing conflicts », The Economist, 12 août 2014 (consulté le 29 mai 2015)
Owen Jones, « Owen Jones: Our shameful hierarchy - some deaths matter more than others - Comment - Voices », The Independent, London,‎ 21 avril 2013 (lire en ligne, consulté le 29 avril 2013)

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[RFI-1] « Public cible et critères de proximité », Radio France internationale (consulté le 10 janvier 2015)

[2] Yves Agnès, Manuel de journalisme : écrire pour le journal, Paris, La Découverte, 2002, 473 p. (ISBN 978-2-7071-4393-8), cité dans Christian Le Bart et Rémi Lefebvre, « Proximité », Mots, ENS Editions, n^o 77,‎ mai 2005, p. 74 (ISBN 2847880771)

[3] Hatem Belhaj, « Le mort kilométrique », sur babnet.net, 18 juin 2003

[4] Joshua Keating, « Is it wrong to care more about 4 deaths in Boston than 80 in Syria? », Ideas.foreignpolicy.com, 22 avril 2013 (consulté le 29 avril 2013)

[5] Roy Greenslade, « A hierarchy of death », Guardian, London,‎ 19 avril 2007 (lire en ligne, consulté le 29 avril 2013)

[6] Anne Karpf, « Anne Karpf: The hierarchy of death », The Guardian, London,‎ 28 novembre 2001 (lire en ligne, consulté le 29 avril 2013)

[7] Jeffrey Goldberg, « Obsessing About Gaza, Ignoring Syria (And Most Everything Else) », The Atlantic, 23 juillet 2014 (consulté le 29 mai 2015)

[8] R. L. W. et G. D., « Comparing conflicts », The Economist, 12 août 2014 (consulté le 29 mai 2015)

[9] Owen Jones, « Owen Jones: Our shameful hierarchy - some deaths matter more than others - Comment - Voices », The Independent, London,‎ 21 avril 2013 (lire en ligne, consulté le 29 avril 2013)