Littérature mexicaine
La littérature mexicaine est l'une des plus prolifiques et influentes littératures de langue espagnole au même titre que les littératures espagnole, argentine et cubaine. Elle a nourri et nourrit encore des auteurs internationalement reconnus comme Juan Rulfo, Octavio Paz, Carlos Fuentes, Amado Nervo et plusieurs autres.
Histoire
La littérature mexicaine trouve ses racines dans les littératures autochtones d'Amérique centrale. Cependant, avec l'arrivée des espagnols, il y eut un processus d'hybridation appelée métissage, qui a ensuite cédé la place à une ère de créolisation de la littérature produite en Nouvelle-Espagne. Ce phénomène est évident dans l'incorporation de nombreux termes utilisés couramment dans la langue locale commune du peuple dans le Mexique colonial, ainsi que quelques-uns des sujets abordés dans les œuvres de la période, qui reflètent les couleurs locales. Durant cette période, la Nouvelle-Espagne abritait en son sein des écrivains baroques comme Bernardo de Balbuena, Carlos de Sigüenza y Góngora, Juan Ruiz de Alarcón y Mendoza et Sœur Juana Inés de la Cruz.
Littérature précolombienne
- Nezahualcoyotl (1402-1472), Nezahualpilli (1464-1515), Cacamatzin (1483-1520)
- Rabinal Achí
- Codex mésoaméricain, Codex préhispanique, Codex colonial, Codex aztèque, Codex maya, Codex mixtèque, Papier d'amate, Codex coloniaux du Mexique (es)
- Codex Telleriano-Remensis, Codex Magliabechiano, Chronique X, Codex X, Codex Xolotl, Codex de Huichapan, Codex Borgia, Codex Fejérváry-Mayer, Lienzo de Quauhquechollan
- Codex Pérez (es), Codex Kingsborough (es), Códice Tudela (es), Codex de Huexotzingo (es)
- Chilam Balam
- Popol Vuh (1554-1558)
16e siècle
Les Archives générales de la nation (Mexique) préservent de remarquables archives civiles, militaires, religieuses, en espagnol pour la plupart, de la colonisation espagnole de l'Amérique.
Dès 1524, les douze apôtres du Mexique (es) sont chargés de christianiser les populations indigènes, de former convertis, traducteurs et convertisseurs (et de surveiller la conformité au christianisme catholique des pratiques des Européens sur place). Une des tâches importantes, pour certains (Juan de Zumárraga en 1530 à Mexico-Tenochtitlan[1], Diego de Landa à Maní (Yucatan) en 1562), consiste à collecter, parfois étudier, plus radicalement éliminer, en grand autodafé (Auto de fe de Maní (es) le ), les textes sacrés indigènes. Il reste ainsi fort peu de textes originaux, et plusieurs intéressantes tentatives de reconstitution par les lettrés indigènes, prêtres et scribes, sous forme de Codex ou de Relations.
Une partie des textes des religieux catholiques espagnols sont écrits en latin. Parmi les auteurs et textes remarquables :
- Bartolomé de las Casas (1474c-1566), Brevísima relación de la destrucción de las Indias (1552), Historia de Indias (1527-1547), etc.,
- Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdé (1478-1557), La General y natural historia de las Indias (en partie en 1535),
- Francisco de Aguilar (1479-1571), Relación breve de la conquista de la Nueva España (es) (1559-1571),
- Andrés de Olmos (1480-1571), Arte de la lengua mexicana (es) (1547),
- Códice De la Cruz-Badiano (1553),
- Bernardino Vázquez de Tapia (es) (1490c-1560 ?), Relación de méritos y servicios del conquistador Bernardino Vázquez de Tapia (es) (1542),
- Bernal Díaz del Castillo (1494c-1584), Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne (1575c),
- Bernardino de Sahagún (1500c-1590), Codex de Florence,
- Maturino Gilberti (es) (1507-1585), El arte de la lengua tarasca (1558), El thesoro spiritual en lengua de Mechuacan (1558), El tesoro espiritual de los pobres en lengua de Mechuacan (1575),
- Francisco López de Gómara (1510-1566), Historia general de las Indias (1552),
- Alonso de Molina (1513-1579), Vocabulario en lengua castellana y mexicana (1555),
- Gutierre de Cetina (1520-1557),
- Francisco Cervantes de Salazar (1521c-1575), Crónica de la Nueva España (es) (1560),
- Diego de Landa (1524-1579), Relation des choses du Yucatán (1566),
- Fernando Alvarado Tezozómoc (1525c-1610c), Crónica mexicana (1598), Crónica mexicayotl (1609),
- José de Acosta (1540-1600), De Natura Novi Orbis (1588), De promulgatione Evangelii apud Barbaros, sive De Procuranda Indorum salute (1588), Historia natural y moral de las Indias (Histoire naturelle et morale des Indes,1590),
- Gaspar Pérez de Villagrá (es) (1555-1620),
- Bernardo de Balbuena (1562-1627).
En 1539, l'imprimeur Juan Pablos (en) (Giovanni Paoli, 1500c-1560, originaire de Brescia) publie le premier livre des Amériques, dans la première imprimerie du Nouveau Monde. Il est suivi par Pedro Ocharte (es) (né à Rouen) et Antonio de Espinosa.
17e siècle
- Felipe Guamán Poma de Ayala (1550c-1620c, indigène péruvien), El primer nueva corónica y buen gobierno (1615-1617)
- Juan Ruiz de Alarcón y Mendoza (1581-1639)
- Carlos de Sigüenza y Góngora (1645-1700)
- Juana Inés de la Cruz (1651-1695)
18e siècle
- Diego José Abad y García (1727-1779), théologien, poète
- Francisco Javier Alegre (en) (1729-1788), jésuite, théologien, philosophe, géographe, historien
- Francisco Javier Clavijero (1731-1787), jésuite, enseignant, historien, Histoire ancienne du Mexique (1780)
- Rafael Landívar (1731-1793), jésuite guatémaltèque, poète national, Rusticatio mexicana (1781)
- José Mariano Beristáin y Souza (es) (1756-1817), bibliographe, Biblioteca Hispano-Americana Septentrional (1816-1821)
- Servando Teresa de Mier (es) (1765-1827), dominicain, philosophe politique
- José Joaquín Fernández de Lizardi (1776-1827), le Penseur mexicain, journaliste, romancier, El Periquillo Sarniento (es) (1816)
19e siècle
Vers la fin de la période coloniale, émergent des figures comme celle de José Joaquín Fernández de Lizardi, dont le travail est considéré comme emblématique du picaresque mexicain. En raison de l'instabilité politique du XIXe siècle, le Mexique, déjà une nation indépendante, connaî une diminution notable non seulement dans sa littérature, mais aussi dans les autres arts.
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, la littérature mexicaine trouve un nouvel souffle avec des œuvres telles que Los Mexicanos Pintados Por sí mismos, un livre qui donne une idée approximative de la façon dont les intellectuels de l'époque voient leurs contemporains. Vers la fin du siècle, les écrivains mexicains adoptent les tendances communes de la période. Deux poètes modernistes se démarquent, Amado Nervo et Manuel Gutiérrez Nájera.
- Guerre d'indépendance du Mexique (1810-1821)
- Premier Empire mexicain (1822-1823)
- Révolution texane (1835-1836)
- Guerre américano-mexicaine (1846-1848)
- Expédition française au Mexique] (1861-1867)
- Second Empire mexicain (1864-1867)
- Porfiriat (1876-1910)
20e siècle
- Révolution mexicaine (1910-1920)
- Guerre des Cristeros (1926-1929)
- Maximato (1928-1934)
- Parti révolutionnaire institutionnel (1929-2000)
Les débuts de la Révolution mexicaine ont favorisé la croissance du genre journalistique. Une fois la guerre civile terminée, le thème de la Révolution apparaît comme central dans les romans, contes et pièces théâtrales chez des écrivains comme Mariano Azuela et Rodolfo Usigli. Cette tendance a anticipé la floraison d'une littérature nationale qui a pris forme dans les œuvres d'écrivains tels que Rosario Castellanos et Juan Rulfo. Il est également apparu sur la scène une littérature indigène, qui visait à dépeindre la vie et la pensée des peuples autochtones du Mexique bien que, paradoxalement, aucun des auteurs de ce mouvement ne soit autochtone. Parmi eux s'illustrèrent Ricardo Pozas et Francisco Rojas Gonzalez.
Il existe des mouvements littéraires moins connus tels que l'Estridentismo, avec des figures comme celles de Arqueles Vela et Manuel Maples Arce. Les Contemporáneos sont un autre mouvement moins connu représenté par des écrivains tels que Salvador Novo, Xavier Villaurrutia et José Gorostiza. Vers la fin du XXe siècle la littérature mexicaine s'est diversifiée dans ses thèmes, ses styles et ses genres. En 1990, Octavio Paz est devenu le premier mexicain et, jusqu'à ce jour, le seul à remporter le Prix Nobel de littérature.
Principaux écrivains
1400
- Nezahualcoyotl (1402-1472)
- Nezahualpilli (1464-1515)
- Cacamatzin (1483-1520)
- Juan Ruiz de Alarcón y Mendoza (1581-1639), dramaturge, La Vérité suspicieuse (1630, adaptée par Corneille, Le Menteur (1644))
- Juana Inés de la Cruz (1651-1695)
1700
- José Joaquín Fernández de Lizardi (1776-1827)
- Manuel Eduardo de Gorostiza (1789-1851)
1800
- Académie de Letrán (es) (principalement en 1836-1856)
- Luis G. Inclán (es) (1815-1875), romancier
- Ignacio Ramírez (1818-1879), journaliste, poète, avocat, romancier, Le Nécromancien (el Nigromante)
- Guillermo Prieto (es) (1818-1897), romancier, poète, journaliste
- José Tomás de Cuéllar (es) (1830-1894), journaliste, romancier
- Ignacio Manuel Altamirano (1834-1893), journaliste, enseignant, romancier, poète
- José Rosas Moreno (en) (1838-1883), poète, fabuliste
- Manuel Acuña (1849-1873), poète
- Juan de Dios Peza (es) (1852-1910), poète
- Rafael Delgado (écrivain) (es) (1853-1914), poète, romancier
- Salvador Díaz Mirón (es) (1853-1928), poète, journaliste
- Emilio Rabasa (es) (1856-1930), avocat, journaliste, poète
- Manuel Gutiérrez Nájera (es) (1858c-1895), chirurgien, poète
- Manuel José Othón (es) (1858-1906), poète, dramaturge
- Luis Gonzaga Urbina (es) (1864-1934), poète, journaliste
- Federico Gamboa (es) (1864-1939), diplomate, journaliste, romancier, dramaturge
- Ángel del Campo Valle (es) (1868-1908), journaliste, romancier
- Amado Nervo (1870-1919), poète
- Enrique González Martínez (es) (1871-1952), médecin, diplomate, poète, éditorialiste
- Mariano Azuela (1873-1952), médecin, dramaturge, nouvelliste
- Alfonso Reyes Ochoa (1889-1959), journaliste, poète, romancier, philosophe
- B. Traven (1882-1969), journaliste, romancier
- Carlos Pellicer Cámara (es) (1897-1977), poète, muséographe
1900
- Manuel Maples Arce (1900-1981)
- José Gorostiza (1901-1973)
- Xavier Villaurrutia (1903-1951)
- Agustín Yáñez (1904-1980)
- Salvador Novo (1904-1974)
- Francisco Tario (1911-1977)
- Octavio Paz (1914-1998)
- José Revueltas (1914-1976)
- Elena Garro (1917-1998)
- Alí Chumacero (1918-)
- Juan José Arreola (1918-2001)
- Juan Rulfo (1917-1986), Le Llano en flammes (1953), Pedro Páramo (1955)
- Guadalupe "Pita" Amor (1918-2000)
- José Luis Martínez (1918-2007)
- Ricardo Garibay (1923-1999)
- Rosario Castellanos (1925-1974)
- Jaime Sabines (1926-1999)
- Tomás Segovia (1927-)
- Inés Arredondo (1928-1989)
- Amparo Dávila (1928-)
- Carlos Fuentes (1928-2012)
- Jorge Ibargüengoitia (1928-1983)
- Héctor Azar (1930-2000)
- Margo Glantz (1930-)
- Salvador Elizondo (1932-2006)
- Elena Poniatowska (1932-)
- Juan García Ponce (1932-2003)
- Vicente Leñero (1933-)
- Sergio Pitol (1933-)
- Gabriel Zaid (1934-)
- Gerardo Deniz (1934-)
- Fernando del Paso (1935-)
- José Carlos Becerra (1937-1970)
- Francisco Cervantes (1938-2005)
- Carlos Monsiváis (1938-)
- José Emilio Pacheco 1939)
- Jesús Gardea (1939-2000)
- Eduardo Lizalde (1939-)
- Homero Aridjis (1940-)
- Esther Seligson (1941-)
- Héctor Aguilar Camín -1946-)
- Guillermo Samperio (1948-)
- Paco Ignacio Taibo II (1949-)
- Ángeles Mastretta (1949-)
1950
- Laura Esquivel (1950-)
- Coral Bracho (1951-)
- José Tlatelpas (1953-)
- Carmen Boullosa (1954-)
- Juan Villoro (1956-)
- Fernando Nachón (1957-)
- Araceli Ardón (1958-)
- Mario Bellatin (1960-)
- Rosa Beltrán (1960-)
- Cristina Rivera Garza (1964-)
- Eloy Urroz (1968-)
- Jorge Volpi (1968-)
- Ignacio Padilla (1968-)
Groupes et mouvements
- Costumbrismo (1820-1860)
- Los Contemporáneos (es) (1909-1926)
- Stridentisme (1921-1927)
- Roman révolutionnaire mexicain (es) (1916-1930)
- Littérature de la Onda (es) (années 1960)
- Génération inexistante (es) (années 1970)
- Infraréalisme (1975-)
- Génération du crack (es) (années 1990)
- Littérature narco (es)
- Science-fiction mexicaine (es)
- Littérature LGBT mexicaine (es)
Œuvres
- Romans mexicains
Institutions
- Académie mexicaine de la langue (1875)
- Académies littéraires mexicaines
- Prix littéraires mexicains
- Premio Bellas Artes de Narrativa Colima para Obra Publicada, Premio Internacional Alfonso Reyes, Premio Juan de Mairena
- Premio Nacional de Literatura José Fuentes Mares, Premio Nacional de novela negra: Una vuelta de tuerca
- Premio Nacional Malinalli, Premio Tusquets de Novela
- Revues littéraires mexicaines :
- El Hijo Pródigo, El Renacimiento, Estaciones, Este País
- Horizonte (revista estridentista), Irradiador (revista de vanguardia), La falange (revista), Letras Libres
- Nueva Revista de Filología Hispánica, Radiador Magazine, Revista Azul, Ulises (revista), Vuelta (revista)
- Fundación para las Letras Mexicanas (es)
Littératures indigènes
- Aire linguistique mésoaméricaine
- Langues au Mexique, Langues indigènes au Mexique (es)
- Académie de la langue mixtèque (1997)
- Loi générale des droits linguistiques des peuples indigènes (LGDLPI, 2003)
- Institut National des Langues Indigènes (INALI, 2003)[2]
- Nahuatl, Mexicanero
- Maya yucatèque, Académie de la langue maya du Yucatán (ALMY, 1937), Chilam Balam
- Littérature amérindienne, Renaissance amérindienne
en nahuatl
- Nezahualcoyotl (1402-1472)
- Nezahualpilli (1464-1515)
- Cacamatzin (1483-1520)
- Toribio de Benavente "Motolinia" (1481c-1569c)
- La Malinche (1500c-1550c), interprète, conseillère, intermédiaire et maîtresse de Hernán Cortés
- Fernando Alvarado Tezozómoc (1530-1609c), Crónica mexicana (1598 en espagnol, 1609 en nahuatl)
- Bernardino de Sahagún (1562-1627), coordinateur du Codex de Florence (1558-1577)
- Fernando de Alva Cortés Ixtlilxochitl (1569-1648)
- Chimalpahin Cuauhtlehuanitzin (1579-1660)
- Juan Bautista Pomar, Diarios de Juan Bautista (es)
- Poésie náhuatl (es)
- Cantares mexicanos (es)
- Códice De la Cruz-Badiano (1553)
- Códice Aubin (1576)
- Antonio Valeriano, Nican mopohua (1599 ?)
- Luis Lasso de la Vega, Huei tlamahuiçoltica (1649), sur des apparitions mariales
La renaissance du nahuatl[3] se fait autour de trois personnages : Agustin Hunt y Cortès[4], qui fonde en 1823 à Tezcoco la première Académie nahuatl ; Faustino Chimalpopoca(tl) Galicia (en) (?-1877) ; Jacobo Mariano Rojas y Villaseca (1893).
Parmi les linguistes et anthropologues contemporains :
- Robert Barlow (1918-1951), anthropologue américain (USA),
- Miguel León-Portilla (1926-2019), mexicain,
- Patrick Johansson Keraudren (1946-), français.
en maya
- Écriture maya
- Transcription alphabétique des langues mayas
- Académie de la langue maya du Yucatán (ALM, 1937)
- Littérature maya (es)
- Popol Vuh, Chilam Balam
- Rabinal Achí, drame musical précolombien
- Ermilo Abreu Gómez (es) (1894-1971)
- Jorge Miguel Cocom Pech (es) (1952-)
- Sous-commandant Marcos (1957-)
- Marisol Ceh Moo (es) (1978-)
- Mayanistes (spécialistes de culture et/ou de langue maya)
Notes et références
- Fernando Báez, Histoire universelle de la destruction des livres : des tablettes sumériennes à la guerre d'Irak, Paris, Fayard, , 527 p. (ISBN 978-2-213-63484-5 et 221363484X, OCLC 277232195, lire en ligne), p. 176
- https://www.inali.gob.mx/
- https://nahuanewsletter.org/nnarchive/nnarchive1-10/nahua9/
- https://www.persee.fr/doc/jsa_0037-9174_1896_num_1_2_3306
Annexes
Bibliographie
- Philippe Ollé-Laprune, Cent ans de littérature mexicaine, éditions de la Différence, Paris, 2007, 847 p. (ISBN 978-2-7291-1657-6)
- (es) Armando Pereira (dir.),Diccionario de literatura mexicana : siglo XX, Universidad Nacional Autonoma de México, Instituto de Investigaciones Filológicas, Editores Coyoacán, 2004, 530 p. (ISBN 970-32-1760-5)
Articles connexes
- Culture du Mexique
- Littérature du Yucatán (es)
- Littérature espagnole
- Littératures de langue espagnole par pays
- Écrivains de langue espagnole
- Œuvres littéraires de langue espagnole
- Hispanité
- Bibliothèque nationale d'Espagne
- Institut Cervantes
- Littérature sud-américaine, dont
- Miguel Ángel Asturias (1899-1974, Guatemala), Hommes de maïs (1949), El Papa verde (1954), Mulata de tal (1963)
- Augusto Roa Bastos (1917-2015, Paraguay)
- Gabriel García Márquez (1927-2014, Colombie)
- Mario Vargas Llosa (1936-, Pérou)
Liens externes
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