Lionel Rotcage

Fils de la chanteuse Régine et de Paul Rotcage, commerçant dans le textile, il trouve sa vocation de journaliste dès l'âge de 14 ans, et devient reporter à Paris-Match avant ses 18 ans. Il voyage en Amazonie, en Grèce, avant de découvrir qu'un de ses reportages a été repris, et en partie censuré, dans une version internationale du Nouvel observateur. Écœuré, il reprend, un certain temps, l'entreprise paternelle de textile, avec succès.

En 1971, Lionel Rotcage perd son fils de 11 mois dans un accident de voiture et repart loin, au Kerala, chez les Indiens du Nouveau-Mexique, chez les Touaregs et les Dogons^{[réf. nécessaire]}.

Dans les années 70, il collabore simultanément à plusieurs journaux (Libération, Rock & Folk, Le Matin de Paris), dirige Le Monde de la Musique et Le Quotidien du Médecin. En 1978, il présente, pour Europe 1, le festival de Montreux. Il monte, en 1988, avec Marshall Chess, l'édition française du magazine Rolling Stone, et dirige un temps le magazine économique Challenges.

Il épouse en deuxièmes noces Telsche Boorman, la fille du cinéaste John Boorman, née en 1959 à Londres, qui meurt à Paris le 11 février 1996. Ils ont eu ensemble une fille, Daphné, née en 1988[1]. Lionel se remarie avec l'ex-femme de Claude Perdriel, la femme d'affaires et artiste Sylvie Bezançon et doit, pour cette raison, démissionner de Challenges.

Il a été responsable de l'antenne française de l'association Band Aid. En 1985, à la faveur d'un concert pour l’Éthiopie, il rencontre Daniel Balavoine, ainsi que France Gall, Michel Berger, Jean-Jacques Goldman et Richard Berry. Tous sensibles à l'action humanitaire, ils créent, à la fin de 1985, l'association Action Écoles. Il participe à plusieurs missions humanitaires (notamment avec Bernard Kouchner en Yougoslavie).

• Régine Zylberberg, À toi Lionel, mon fils…, Paris, Éditions Flammarion, 20 janvier 2010, 307 p. (ISBN 978-2-08-122260-1)
• Rolling Stone n^o 4, aux éditions du Pendulum Pré (1988).
• Rolling Stone n^o 15, chez le même éditeur (1989).