Lee Byung-chul

Lee Byung-chul (en coréen : 이병철), né le et mort le , est le fondateur du chaebol Samsung en 1938, la plus grande entreprise sud-coréenne.

Dans ce nom coréen, le nom de famille, Lee, précède le nom personnel.

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Lee Byung-chul
Hangeul 이병철
Hanja 李秉喆
Romanisation révisée I Byeong-cheol
McCune-Reischauer I Pyŏngch'ŏl

Biographie

Lee Byung-chul est le descendant d'une riche famille de propriétaires terriens. Il effectue ses études à l'université Waseda, à Tokyo, mais il quitte l'université avant d'obtenir son diplôme[1].

Il fonde une entreprise de transport par camions à Daegu le , qu'il appelle Samsung Trading Co. Il s'agit de l'ancêtre de Samsung[1]. Le nom signifie « trois étoiles » (« grandeur, force et éternité »).

Dès 1945, Samsung exportait des biens dans toute la Corée du Sud, et dans d'autres pays voisins. L'entreprise se base à Séoul en 1947. Il s'agit d'une des dix plus grandes entreprises de la péninsule lorsque la guerre de Corée commence en 1950[2]. Parce que Séoul est conquise par l'armée nord-coréenne, Lee est contraint de déménager son entreprise à Pusan. L'envoi massif de troupes et d'équipements américains en Corée du Sud est très bénéfique à son entreprise[2].

L'entreprise se développe très rapidement, tant et si bien que Byung-chul devient l'homme le plus riche de Corée.

Il déclare au sujet des syndicats : « Moi vivant, jamais ils ne seront autorisés . »[3]

Il démissionne en 1966. Son fils aîné, Lee Maeng-hee dirige le groupe de 1966 à 1968, puis son troisième fils, Lee Kun-hee, lui succède à la tête du groupe après sa mort en 1987[4]. L'actuel dirigeant est son petit-fils, Lee Jae-yong en tant que président du conseil d'administration après la mort de Lee Kun-hee en 2020.

Au total, Lee Kun-hee et sa famille détiennent des participations dans 18 filiales du groupe Samsung dont 9,51 % dans Samsung Life, 54,39 % dans Samsung Everland et 12,97 % dans Samsung SDS.

Notes et références

  1. (en) Woo Jaeyeon, « Memorializing the Company Founder, With Ads, 3-D and Holograms », sur WSJ, (consulté le ).
  2. (en) « Chaebol of South Korea » (version du 27 août 2011 sur l'Internet Archive), sur web.archive.org, .
  3. « Corée du sud. L’autoritarisme de Samsung condamné », sur L'Humanité, .
  4. « L'empire Samsung à l'heure de la relève (édition abonné) », Le Monde - Eco & Entreprise, (lire en ligne).

Liens externes

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