Lanslebourg-Mont-Cenis

Lanslebourg-Mont-Cenis est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Lanslebourg-Mont-Cenis

Vue d'ensemble du bourg.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Commune Val-Cenis
Intercommunalité Communauté de communes de Haute Maurienne-Vanoise
Maire délégué Pierre Vincendet
2017-2020
Code postal 73480
Code commune 73143
Démographie
Gentilé Languérins
Population 645 hab. (2014 )
Densité 6,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 17′ 11″ nord, 6° 52′ 48″ est
Altitude Min. 1 356 m
Max. 3 612 m
Superficie 93,61 km2
Élections
Départementales Modane
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Val-Cenis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
Lanslebourg-Mont-Cenis
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Lanslebourg-Mont-Cenis
Géolocalisation sur la carte : France
Lanslebourg-Mont-Cenis
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Lanslebourg-Mont-Cenis

    Elle fusionne le avec les communes de Bramans, Lanslevillard, Sollières-Sardières et Termignon pour former la commune nouvelle de Val-Cenis.

    Géographie

    Localisation

    Lanslebourg est située dans la vallée de la Maurienne, au pied du col du Mont-Cenis. Elle se trouve à 23 kilomètres de Modane et à 128 kilomètres de Chambéry.

    Une partie du territoire communal de Lanslebourg est située dans le parc national de la Vanoise.

    Communes limitrophes de Lanslebourg-Mont-Cenis
    Termignon Lanslevillard
    Sollières-Sardières
    Bramans
    Novalaise
    (Italie)
    Moncenisio
    (Italie)
    Vénaux
    (Italie)

    Hydrographie

    Plusieurs rivières coulent sur le territoire de la commune de Lanslebourg-Mont-Cenis. Le centre du village est traversé par l'Arc, un affluent de l'Isère qui prend sa source plus haut dans la vallée de la Maurienne. Différents ruisseaux, affluents de l'Arc, coulent à Lanslebourg-Mont-Cenis. Depuis le col du Mont-Cenis, coule vers le nord le ruisseau du Chardoux qui rejoint l'Arc juste en aval du village. Sur l'autre versant du col, se trouve le lac artificiel du Mont-Cenis duquel coule la Cenise, dans le bassin versant du Pô. Ainsi la ligne de partage des eaux entre la mer Adriatique et la mer Méditerranée passe dans la commune.

    Toponymie

    Le nom de la commune est composé du nom de la paroisse de Lanslebourg et du toponyme Mont-Cenis. Si la commune porte le nom de Lans-le-Bourg puis Lanslebourg au XIXe siècle, elle prend la forme de Lanslebourg-Mont-Cenis en 1951[1].

    Le nom de la paroisse trouverait son origine dans le patronyme Lanzo, Lanz, Lans d'après le chanoine Gros[2],[3],[4]. Il semble que l'association du titre bourg à celui de Lans ait été réalisée afin de le distinguer de la paroisse de Lanslevillard[2]. Ces deux paroisses n'en formait qu'une seule vers le XIIe siècle[2].

    La première mention de la paroisse date de 1025 avec Lanzo dans un acte de donation de toutes les possessions d'un certain Eurerius à l'abbaye de la Novalaise, fait à Turin[2],[5]. On trouve plus tard Lanzlobor vers le XIIe siècle, puis Ecclesia de Lanzo burgo (1129), Ecclesia de Lance (1153)[2],[5],[4]. Plus tard, on a Apud Lanceumburgum (1314), Lanceum Burgum (XIIe siècle), Lainebourg (1518), Laignebourg (1533)[2],[5],[4]. On trouve aussi les formes Lanebourg et Lans-le-Bourg[5],[4].

    Le toponyme Mont-Cenis désignerait le « mont des cendres ». Il est ainsi composé des termes mont, une grande élévation naturelle (lat. Montem), et de Cenis, un lieu de « la couleur de la cendre, cendré, gris » (lat. Cinicius)[6],[7].

    Selon la tradition, à la suite d'un incendie de forêt, une grande quantité de cendres se serait accumulée sur le sol, d'où le nom. Le sentier de cendres a été retrouvé lors des travaux de construction de la route[8].

    Le mont Cenis est ainsi mentionné en 739 par Alpes in Cisinio[6], Monte Ciniso en 756[6]. Le Frédégaire (compilation historiographique de 768) l'indique sous le toponyme Mons Cinisius[3]. Il est par la suite désigné par les toponymes Montem Cinisium ou clusas Montis Cenisii au IXe siècle, Mont Cinis en 1275, Mons Sinisius au XIIIe siècle, Mont de Senis 1518[6].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Linbort (graphie de Conflans) ou Lens-le-Bôrg/Lens-Bôrg (ORB)[9].

    Histoire

    La diligence à Lanslebourg (1857)

    De passage à Lans-le-Bourg au milieu de l'hiver 1643, le secrétaire de l'évêque de Florence atteste de l'existence d'un service de descente du col du Mont-Cenis par ramasses (luges) sur 4 miles jusqu'à Lans-le-Bourg. Il atteste aussi de l'existence d'un « établissement d'instruction fréquenté par une centaine d'écoliers venus de toute la Savoie et même de Turin, le lieu étant propice au travail à cause de l'absence de divertissement »[10]. Lors de l'annexion du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises en 1792, la vallée de la Maurienne appartient au département du Mont-Blanc[11]. La commune de Lanslebourg est rattachée administrativement au canton de Lanslebourg, dont elle est le chef-lieu, au sein du district de Saint-Jean-de-Maurienne[11]. Lors de la réforme administrative de 1798 et la création du nouveau département du Léman, la situation de rattachement administrative de Lanslebourg ne change pas[12].

    Lors de la construction de la ligne Paris—Milan du télégraphe Chappe de 1805 à 1807, deux relais sont construits à la Buffaz et au col du Paradis[13].

    L'Empereur érige une nouvelle commune, éphémère, Mont-Cenis, en 1807, à partir des villages de l'Hospice (également paroisse), Grand Croix et la Ramasse (qu'il fallu créer), réduisant par la même de deux tiers la commune de Lanslebourg[14]. L'année suivante on relève que « deux foyers vivent à La Ramasse, trois à La Poste et trois à Grand-Croix »[15].

    Le , la France signe l'Armistice de la Villa Incisa avec le gouvernement fasciste, après seulement quelques jours de bataille dans les Alpes, et de précaires victoires pour l'armée italienne. Lanslebourg, comme huit autres villages de Haute-Maurienne (Termignon, Lanslevillard, Bessans, Bramans, Sollière-Sardière, Bonneval-sur-Arc, Aussois, Avrieux) et trois de Haute-Tarentaise (Séez, Montvalezan, Ste-Foy), se trouve maintenant sous le joug italien et de leurs « commissaires civils », nommés par le commandement italien. Le « Bando del Duce » du fait en effet passer les huit villages occupés sous un régime d'annexion. La souveraineté italienne concerne aussi bien la Mairie que l'école, ou la vie économique. Lanslebourg, comme les autres villages, est coupé du reste du département par une « ligne verte », contrôlée par les Italiens, qui délivrent également les laissez-passer. Comme à Séez et à Ste-Foy, les Italiens ouvrent à Lanslebourg une coopérative « La Provida », où le paiement se fait en lires. Bénéficiant d'un double approvisionnement, à la fois français et italien, les habitants jouissent de conditions globalement un peu meilleure que dans le reste du département. À partir du , les Italiens occupent l'ensemble de la Savoie. Le , l'occupation italienne prend fin à Lanslebourg comme dans le reste du département, les Allemands remplaçant les Italiens.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le col du Mont-Cenis est cédé par l'Italie à la France en 1947 au traité de Paris.

    Politique et administration

    La mairie et le monument aux morts.

    En 2010, la commune de Lanslebourg-Mont-Cenis a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[16].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 juin 1995 Bernard Jorcin    
    juin 1995 mars 2014 Jean-Pierre Jorcin UMP  
    mars 2014 décembre 2016 Jacques Arnoux SE  

    Population et société

    Ses habitants sont appelés les Languérines et les Languérins[17]. Selon l'écrivain Joseph Dessaix, dans son ouvrage Nice et Savoie (1864)[18], les habitants étaient surnommés, à cette époque, les Bavards[19].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2014, la commune comptait 645 habitants[Note 1], en augmentation de 4,37 % par rapport à 2009 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    5571 3621 0381 2731 5501 5841 5821 5291 470
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 3031 0231 0331 008914971974953912
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    6347058317974236315701 034526
    1982 1990 1999 2004 2009 2014 - - -
    552647640604618645---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré. Les hebdomadaires l'Essor savoyard et la Vie Nouvelle sont aussi diffusés.

    Internet

    Lanslebourg a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » de 2006 à 2012, obtenant en 2010 @@@[Note 2].

    Économie

    Tourisme

    Le domaine de la station de sports d'hiver de Val Cenis Vanoise se situe sur la commune et celle de Lanslevillard.

    En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 5 324 lits touristiques répartis dans 313 structures[Note 3]. Les hébergements se répartissent comme suit : 208 meublés ; 4 résidences de tourisme ; 13 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse et 3 refuges ou gîtes d'étape[24].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[27].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la croix d'argent chargée en abîme d'un château masuré, en chef et en flancs de trois étoiles, le tout de gueules et en pointe d'une Vierge d'argent vêtue de gueules mouvant de la pointe, cantonnée au premier d'une colombe fondante et tenant un rameau d'olivier d'argent, au deuxième d'une Croix de guerre 1939-1945 au naturel appendant du chef, au troisième d'un sapin d'argent et au quatrième d'un edelweiss posé en barre, tigé et feuillé du même.
    Détails
    statut officiel, présent sur le site internet de la commune[28].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 158-166. ([PDF] lire en ligne).
    • Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 185 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.
    2. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Lanslebourg [23] :
      • 2006 « @ » ;
      • 2007, 2008, 2011, 2012 « @@ » ;
      • 2010 « @@@ ».
    3. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[24].

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 247.
    3. Charles Marteaux, « Sur le sens et l'étymologie de quelques noms de lieux savoyards », Recueil des travaux de l'Institut de géographie alpine, vol. 6, no 6_2, (lire en ligne), p.150.
    4. « Article « Lanslebourg » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
    5. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 658.
    6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 320.
    7. Charles Marteaux, « Sur le sens et l'étymologie de quelques noms de lieux savoyards », Recueil des travaux de l'Institut de géographie alpine, vol. 6, no 6_2, (lire en ligne), p. 139.
    8. Gianni Bisio, article du quotidien la Stampa du 18 avril 2001, p. 51 chronique de Turin.
    9. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    10. Un article de Rémi Mongenet dans L'Essor savoyard du 17 septembre 2009 : Un Florentin en luge, en savoie, en 1643.
    11. Vernier 1896, p. 96, 106-107.
    12. Vernier 1896, p. 109-110, 115-116.
    13. Alain Peynichou, « Écrire dans l’air », Cochons et cochonnailles : la quête du saint gras, L’Alpe n°42, Automne 2008, p. 72.
    14. Histoire des communes savoyardes 1983, p. 162.
    15. Bernard Demotz et François Loridon, 1000 ans d'histoire de la Savoie : La Maurienne, vol. 2, Cléopas, , 845 p. (ISBN 978-2-9522459-7-5), p. 334.
    16. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
    17. « Lanslebourg-Mont-Cenis », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
    18. Joseph Dessaix, Nice et Savoie : sites pittoresques, monuments, description et histoire des départements de la Savoie, Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes réunis à la France en 1860, 1864, p. 60.
    19. François Miquet, Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy, , 27 p. (lire en ligne), p. 7.
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
    23. « Liste des Villes Internet » (consulté le ) (année à sélectionner).
    24. « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
    25. Notice no PA00118266, base Mérimée, ministère français de la Culture
    26. Notice no PA00118265, base Mérimée, ministère français de la Culture
    27. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    28. Site internet de la commune
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