Lama (Haute-Corse)

Lama est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Canale.

Pour les articles homonymes, voir Lama.

Lama

Vue du village.
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Calvi
Intercommunalité Communauté de communes de l'Île-Rousse - Balagne
Maire
Mandat
Attilius Ceccaldi
2020-2026
Code postal 20218
Code commune 2B136
Démographie
Gentilé Lamais
Population
municipale
146 hab. (2018 )
Densité 7,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 39″ nord, 9° 10′ 22″ est
Altitude 480 m
Min. 120 m
Max. 1 535 m
Superficie 19,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales L'Île-Rousse
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Corse
Lama
Géolocalisation sur la carte : Corse
Lama
Géolocalisation sur la carte : France
Lama
Géolocalisation sur la carte : France
Lama

    Géographie

    Panorama du village.

    Situation

    Lama est avec Urtaca et Pietralba l'une des trois communes issues de la piève de Canale, occupant la rive droite de la vallée de l'Ostriconi.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune occupe une section méridionale de la vallée de l'Ostriconi, au nord des dépressions centrales de l'île que les géologues définissent en « un sillon étroit au relief adouci dont les sommets les plus élevés ne dépassent pas les 700 m d'altitude, constitué pour l'essentiel de terrains sédimentaires secondaires et tertiaires. Cette dépression coupe l'île du nord-ouest au sud-est, depuis l'Ostriconi jusqu'à Solenzara »[1] en passant par Corte, partageant la Corse en deux régions montagneuses distinctes : la « Corse granitique » au sud-ouest ou « l'Au-Delà-des-Monts » et la « Corse schisteuse » au nord-est ou « l'En-Deçà-des-Monts ».

    Lama est située au centre de l'ancienne pieve de Canale. Celle-ci était composée au début du XVIIIe siècle de Lama, Pietralba et Urtaca. Divisé par le cours d'eau, son territoire est partagé en deux zones :

    • la partie orientale adossée à la chaîne du massif de Tenda qui le sépare du Nebbio, la ligne de crête démarrant au nord à Bocca Sacropina 1 349 m d'altitude, s'élevant jusqu'au Monte Astu plus haut sommet de la chaîne culminant à 1 535 m « à cheval » sur Lama et Sorio, jusqu'à Petru San Ghjaccu (1 512 m).
    • la partie occidentale adossée à une ligne de crête de moyenne montagne le séparant du Giussani.

    Le village occupe une position centrale sur la commune.

    Limites territoriales
    • Au nord, les limites du territoire sont plus virtuelles, avec des tracés souvent rectilignes, presque horizontales, partant de Sacropino à l'est, évitant Urtaca en passant au sud du village, jusqu'à la rivière Ostriconi et descendre son cours jusqu'au lieu-dit Valliana qui marque l'extrémité nord-est de la commune.
    • Au sud, ses limites démarrent de Petru San Ghjaccu à l'est et prennent une direction sud-ouest jusqu'à l'Ostriconi, descendant le ruisseau de Cognolo avant de suivre une ligne de crête passant par les Grottes d'Erbajolo et les flancs méridionaux du Pinzu Lavigni, et traverser la RD 8 et la RT 301 (ex-RN 1197). Ensuite, la démarcation suit une courte portion du cours de l'Ostriconi jusqu'à la confluence du ruisseau de Faciolari et remonte son cours jusqu'à la ligne de crête occidentale.

    Hydrographie

    Vue du village.

    Le réseau hydrographique est constitué de ruisseaux affluents de la rivière Ostriconi, cours d'eau traversant la commune. Ces petits cours d'eau ont pour nom :

    • rive droite : ruisseau de Corbione, ruisseau de Malculo[2] grossi par le ruisseau de Bodulo[3], ruisseau de Funtana Bona[4], ruisseau de Felicione[5], partie du ruisseau de Cugnolu[6] ;
    • rive gauche : ruisseau de Focolaccio[7], ruisseau d'Ostincaia[8], ruisseau de Villanaccio[9], ruisseau de Furchelle[10], ruisseau de Valli[11], ruisseau de Calasconi[12] et ruisseau de Faciolari.

    Bien que naissant sur les flancs de la ligne de crête occidentale beaucoup plus basse que celle du versant oriental, ils sont plus nombreux à l'umbria (ubac).

    Climat et végétation

    De par sa situation, la vallée est un goulet ouvert aux vents d'ouest et de nord-ouest dominants, où les températures sont proches de celles du littoral balanin. Mais en raison de leur exposition, les deux versants de la vallée présentent des paysages très différents. L'adret (sulana), rocailleux avec des arêtes déchiquetées sur les hauteurs, est sec, avec peu d'arbres hors l'alentour du village. À l'adret, les nombreuses terrasses de culture depuis longtemps abandonnées, ont été mises au jour par le terrible incendie de 1971 qui ravagea toute l'oliveraie de la vallée. L'ubac (umbria) est une suite de collines arrondies, très vertes, couvertes d'un maquis méditerranéen traditionnel, avec de nombreux oliviers près du lit de la rivière.

    Accès routiers

    U Nocciulaghju.

    Jusqu'aux années 1980 le village n'était desservi que par une seule route, la D8, longue, étroite et sinueuse. Elle prenait naissance au pont de Volparone sur la RN 197, longeait le ruisseau de Santa Maria jusqu'au col éponyme, puis desservait successivement Pietralba, Lama et Urtaca. Elle retrouvait la D81 peu avant le lieu-dit Pietra Moneta.

    En 1998[13], une voie rapide dite Balanina ou Route territoriale 30 (ex-RN 197) a été ouverte, désenclavant la touristique microrégion de Balagne. La Balanina traverse la commune au fond de la vallée en longeant l'Ostriconi ; elle « double » de fait l'ancienne route toujours nommée D8, depuis le pont de Volparone sur la RT 301 jusqu'au lieu-dit Bocca di Campi Tostari. La place de l'église au village se trouve éloignée de km de l'aire de Tesa sur la RT 30.

    Transports

    La commune n'est pas traversée par la voie des chemins de fer de la Corse (ligne Ponte-Leccia - Calvi) qui passe à côté des limites occidentales de la commune. La gare la plus proche est celle de la commune voisine de Novella, un arrêt facultatif distant de 12 km par la route.

    N'ayant pas de façade maritime, Lama ne possède pas de port. Le port le plus proche est celui de L'Île-Rousse, à une trentaine de kilomètres.
    L'aéroport de Bastia Poretta, le plus proche, est distant de 48 km ; celui de Calvi-Sainte-Catherine se trouve à 52 km.

    Un service de transport par taxi existe à Lama.

    Urbanisme

    Typologie

    Lama est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (86,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Urbanisation

    Les premières maisons de Lama ont été érigées sur une sorte de « nid d'aigle » au pied d'une tour de guet appelée en langue corse « A Torra ».

    La particularité architecturale de Lama est de voir le mariage harmonieux de deux styles différents : le vieux quartier médiéval, composé de petites maisons aux toits terrasses collées les unes aux autres, de ruelles étroites et voûtées, voit s'ajouter « l'architecture d'affirmation » des familles d'oléiculteurs les plus aisés qui se font construire, au XVIIIe siècle, de grandes maisons bourgeoises d'inspiration toscane, particulièrement la maison Bertola avec son belvédère toscan.

    Il existe encore de nombreux pressoirs à huile, témoins séculaires de l'activité des hommes sur ce territoire.

    Un fleurissement original lui a valu le label de village fleuri « 4 fleurs ».

    Histoire

    Moyen Âge

    Le plus ancien document attestant de l'existence de Lama date de 1206.

    Temps modernes

    Au XVIe siècle, vers 1520, la pieve d'Ostriconi comportait des lieux habités qui avaient pour nom Artacha, Lama, Novella, Cruscani, Pochina, Palasia, Spelonche[21].

    Lorsqu’au début du XVIIe siècle, Gênes puissance coloniale de la Corse, décide de développer l'arboriculture en Corse, le village, qui possède des oliviers à l'état sauvage, va connaître le début de son âge d’or. En effet, dès 1607, ordre est donné de les greffer. À compter de cette date, et durant plus de trois siècles, Lama va connaître le rythme des récoltes d’olives et de la fabrication de l'huile d'olive.

    Son oliveraie va, au fil du temps, s’accroître de telle manière, qu’elle atteindra le nombre de 35 000 pieds d'oliviers, et qu’elle sera l’une des plus importantes de Corse, voire de France. La richesse que génère pour le village cette huile abondante et renommée va avoir des prolongements tant sur le plan architectural que culturel.

    Comme les autres villages de l’intérieur de la Corse, Lama va voir ses structures agro-pastorales s’étioler.

    • 1768 - Passant sous administration française, la pieve d'Ostriconi devient la pieve de Canale.
    • 1789 - La Corse fait partie du Royaume de France. Avec la Révolution française, est créé en 1790 le département de Corse, puis en 1793, celui de El Golo (l'actuelle Haute-Corse). La commune portait le nom de Lama (an II).
    • 1793 - Avec la Révolution française, la pieve de Canale devient le canton de Canale.
    • 1828 - Le canton de Canale prend le nom de canton de Lama[22].

    Époque contemporaine

    Les deux guerres mondiales, dans lesquelles de nombreux corses vont combattre et périr, vont précipiter le village sur la voie du déclin.

    • 1954 - La commune de Lama qui comptait 267 habitants, formera avec les communes voisines de Pietralba et d'Urtaca, le canton de Lama.
    • 1971 - Le , un immense incendie, poussé par un vent violent, remonte la vallée de l'Ostriconi. En seulement une journée, ce feu annihile le labeur de trois siècles d'oliveraie, consumant ses 35 000 pieds d’oliviers et laissant un village exsangue.
    • 1973 - De nouveaux cantons sont créés dont celui du Haut-Nebbio, avec la fusion imposée des anciens cantons de Lama, Murato et Santo-Pietro-di-Tenda.
    • 1989 - Mettant à profit un Contrat de Plan État-Région subventionnant la création groupée de gîtes ruraux, la commune et de nombreuses familles villageoises se lancent dans l’aventure du tourisme rural.

    À ce titre, Lama a obtenu plusieurs distinctions :

    • Village Fleuri (4 fleurs, seule distinction en Corse) ;
    • Grand Prix National de l'Innovation Touristique en 1989 ;
    • Bravos de l'Accueil en 1995 ;
    • Médaille d'Argent du Tourisme en 1996.

    Proverbe relatif à l'huile lamaise : « Pane d'Antisanti è oliu di Lama sò affissati à e porte di Roma » (Pain d'Antisanti et huile de Lama sont connus jusqu'aux portes de Rome).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    vers 1897  ? Charles-Dominique Massiani    
    mars 2001 2014 Simon Baccelli DVD  
    mars 2014 En cours Attilius Ceccaldi[23] REG Retraité - Président du Pays de Balagne
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2018, la commune comptait 146 habitants[Note 2], en diminution de 9,32 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +5,69 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    318340459387399431442401445
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    414401467529512510514541550
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    528525512505515496278267249
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    23717412098130166171176161
    2018 - - - - - - - -
    146--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Fêtes et loisirs

    • Le se fête Saint-Laurent (San Luzenzu), le saint patron.

    Festival du cinéma de Lama

    Il est l'œuvre de l’Association du Festival du Film de Lama fondée en 1994 par quelques habitants du village passionnés de cinéma. Il a lieu la première semaine d'août. En 2011 a eu lieu le 18e festival de ce festival européen du cinéma et du monde rural, sur thème de ruralité. Les projections se font en plein air sur trois sites.

    Randonnées

    Randonnée du Monte Astu.
    Randonnée du Monte Astu

    Cette randonnée balisée démarre en haut du village de Lama. Un panneau en indique les principales informations : itinéraire, dénivelé, durée et balisage. À savoir l'existence du refuge de Prunincu à 1 048 m d'altitude au nord du Pinzalone (1 078 m). Elle se termine à Cima di Grimasetta (1 509 m), environ un kilomètre après le passage du monte Astu (1 535 m). Toutefois le sentier peut être poursuivi jusqu'à Pietralba (500 m) en passant par Bocca di Tenda (1 219 m).

    Les randonneurs ont également la possibilité, avant d'atteindre Monte Astu, de rejoindre Urtaca (400 m) en bifurquant au nord via Cima a Muzzelli (1 299 m) et bocca di San Pancrazio, et ensuite, de terminer leur course sur Lama en longeant les flancs de Monte di u Gattu et ceux du Monte Castelluccio.

    Certains rejoignent Santo-Pietro-di-Tenda ou Sorio par Bocca di Tenda, en franchissant la barrière montagneuse du Monte Astu, ce qui est un parcours beaucoup plus difficile.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument aux morts.
    • Monument aux morts en bordure de la route à l'entrée du village.

    Ancienne chapelle San Lorenzo

    Ancienne chapelle San Lorenzo.

    L'ancienne chapelle San Lorenzo (Saint Laurent) se situe proche du lit de l'Ostriconi, peu au nord de l'aire de Tesa sur la « Balanina », voie récemment classée route nationale 197. Elle a été construite à la fin du XIIIe siècle. Dès la fin du XVe siècle, elle ne sert plus qu'aux offices funéraires et aux messes de célébration du saint tutélaire. Au XVIIIe siècle, elle tombe en ruines, puis subit des réaffectations successives. Devenue propriété d'une personne privée, elle est utilisée d'abord comme remise agricole avant de devenir une habitation.

    La nef qui se terminait probablement par une abside en cul de four, est orientée sur un axe est/ouest +10°, l'abside à l'est, la façade principale avec son portail à l'ouest comme l'étaient la grande majorité des églises romanes corses.

    Non signalée, envahie par les ronces, elle est fermée au public. Elle recèle des fresques de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle. San Lorenzo fait partie de ces exceptionnelles chapelles dites « à fresques » que la Collectivité territoriale de Corse envisage de réhabiliter dans le cadre du PEI[Note 3],[27].

    Pour son décor intérieur de la fin du XIIIe siècle, elle est protégée et classée Monument historique par arrêté du [28].

    Dès la mise en vente de la chapelle, la commune en a fait l'acquisition en 2005[Note 4] afin de réhabiliter cet élément majeur de son patrimoine.

    Église Saint-Laurent

    Église Saint-Laurent.

    L'église paroissiale Saint-Laurent, anciennement Notre-Dame-de-la-Visitation, date des XVIIIe et XIXe siècles.

    ZNIEFF

    Lama est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :

    Chênaies vertes de Pietralba et Urtaca

    La zone couvre une superficie de 653 ha des communes de Pietralba, Lama et Urtaca. Elle est divisée en deux unités : une zone se situe sur les communes d’Urtaca et de Lama et l’autre sur la commune de Pietralba. La partie sur la commune d’Urtaca recouvre le bassin versant du Fiume di Gargalagna. Ce ruisseau est un affluent de l’Ostriconi, il sépare nettement les versants nord et sud de la forêt[29].

    Crêtes Mont Asto Mont St Angelo

    Situé dans le nord de l'île, le massif du Tenda assure la transition entre la chaîne du Cap Corse et celle de San Petrone en Castagniccia. La zone concerne neuf communes. Les crêtes du Tenda apparaissent très dénudé avec une végétation arborescente pratiquement absente. Les causes sont principalement liées à la déforestation pour la mise en culture de terrasses. Celles-ci sont encore bien visibles[30].

    Natura 2000

    Zones de Protection Spéciale (Dir. Oiseaux)
    Chênaies et pinèdes de Corse FR9412008
    Le site a été créé par arrêté du portant désignation du site Natura 2000 Chênaies et pinèdes de Corse (zone de protection spéciale). Cette ZPS est un site éclaté dont les 4 sous secteurs de Haute-Corse se trouvant sur des terrains schisteux alors que le secteur de Corse-du-Sud est sur terrain granitique. Il est inscrit à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche FR9412008 - Chênaies et pinèdes de Corse[31].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Noël Santini originaire du village (1790-1862). Celui-ci servit à 14 ans comme tambour au bataillon des tirailleurs corses (sous les ordres du commandant D’Ornano) dès 1804 et jusqu’en 1812, puis il fut appelé comme estafette au début de la campagne de Russie dont il fit partie. Ensuite, en 1814, il fut estafette au grand-quartier général.

    Après l’abdication de Fontainebleau, il fut autorisé par le comte Bertrand à suivre l’Empereur à l’île d’Elbe et fut admis aux fonctions de gardien du portefeuille (huissier du Cabinet). Il suivit Napoléon à l'Île Sainte-Hélène d’où il repartit le . Il finira ses jours comme gardien du tombeau de l’Empereur aux Invalides.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    3. Le Programme exceptionnel d'investissements (PEI), prévu par l'article 53 de la loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse, est destiné à « aider la Corse à surmonter les handicaps naturels que constituent son relief et son insularité et à résorber son déficit en équipements collectifs et services collectifs »
    4. Acte notarié du 4 février 2005

    Références

    1. Daniel Istria in Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse : du XIe siècle au XIVe siècle, Éditions Alain Piazzola, 1 rue Sainte-Lucie 20000 Ajaccio
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Malculo (Y7601200) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Bodulo (Y7601180) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Funtana Bona (Y7601160) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Felicione (Y7601060) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Cugnolu (Y7600520) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Focolaccio (Y7601260) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau d'Ostincaia (Y7601220) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Villanaccio (Y7601140) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Furchelle (Y7601120) » (consulté le ).
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Valli (Y7601100) » (consulté le ).
    12. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau de Calasconi (Y7601080) » (consulté le ).
    13. Le Moniteur.fr CORSE Dernière phase de l’aménagement de la Balanina
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. ADECEC Éléments pour un dictionnaire des noms propres
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. https://www.corsematin.com/article/lama/municipales-a-lama-tourne-vers-l%E2%80%99avenir-attilius-ceccaldi-sera-candidat.1283718.html
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. Restauration de la chapelle romane San Lorenzo sur le site de Lama
    28. Notice no PA00135326, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. ZNIEFF 940004198 - Chênaies vertes de Pietralba et Urtaca sur le site de l’INPN..
    30. ZNIEFF940013187 - Crêtes Mont Asto Mont St Angelo
    31. FR9412008.html Fiche FR9412008 - Chênaies et pinèdes de Corse sur le réseau Natura 2000 (consulté le ).
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