La fresque du climat

Le jeu de la fresque du climat est conçu en 2015 par Cédric Ringenbach, ancien directeur du Shift Project de 2010 à 2016[1]^,[2]. En décembre 2018, il fonde une association pour diffuser le jeu et former des animateurs[3].

L'atelier dure trois heures et est structuré en trois phases[4]. La première phase technique consiste à construire collectivement la fresque en reliant les 42 cartes du jeu selon des liens de cause à conséquence[5] tels que présentés par le GIEC dans ses différents rapports[1]^,[2]^,[6]. La deuxième phase est artistique : les participants décorent la fresque en laissant libre cours à leur imagination et lui donnent un titre[5]. La dernière phase consiste en un débriefing permettant à chacun des participants d'exprimer son ressenti et de discuter des solutions individuelles ou collectives à mettre en place pour lutter contre le changement climatique[1]^,[7].

La participation aux ateliers est ouverte à tout type de public mais le jeu est principalement pratiqué au sein des établissements d'enseignement et au sein des entreprises[8]. Le jeu est proposé dans les collèges[9], lycées[10] et dans l'enseignement supérieur depuis septembre 2019 dans le cadre de la « rentrée climat ». En février 2021, plus de 30 000 étudiants de l'enseignement supérieur ont participé au jeu[11].

Au sein du monde entrepreneurial, Suez est la première entreprise à annoncer son partenariat avec la fresque du climat en juin 2020 pour proposer un atelier à ses 90 000 salariés à travers le monde[12]^,[13]. Cette annonce est suivie par celle d'EDF qui s'engage avec l'association pour proposer le jeu auprès de ses 165 000 employés[14].

Les élus[15] et le grand public[16] font aussi partie du public cible.