La Trinitat

La Trinitat est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Trinitat

L'église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Frédéric Astruc
2020-2026
Code postal 15110
Code commune 15241
Démographie
Population
municipale
48 hab. (2018 )
Densité 2,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 58″ nord, 2° 56′ 31″ est
Altitude 1 209 m
Min. 1 035 m
Max. 1 310 m
Superficie 17,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neuvéglise-sur-Truyère
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Trinitat
Géolocalisation sur la carte : Cantal
La Trinitat
Géolocalisation sur la carte : France
La Trinitat
Géolocalisation sur la carte : France
La Trinitat

    Ses habitants s'appellent les Miqualets.

    Géographie

    Commune située dans le Massif central, en Aubrac, sur le Lebot

    Communes limitrophes

    Jabrun
    Lacalm
    Aveyron
    N
    O    La Trinitat    E
    S
    Alpuech
    Aveyron
    Saint-Urcize

    Urbanisme

    Typologie

    La Trinitat est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,8 %), prairies (24,3 %), forêts (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Située à une altitude de 1209 mètres, sur la route de Saint-Urcize à Lacalm, cette commune est la plus élevée du canton. Son église (inscrite au titre des monuments historiques), de style roman, surmontée d’un clocher à peigne, est dédiée à la Sainte-Trinité. C’était jadis un prieuré dépendant de l'abbaye de Montsalvy. À l'intérieur de l’église figure une très belle statue en bois polychrome représentant la Sainte-Trinité. En 1522, Pierre Gautier était curé du village. En 1303, Frère Pierre de Veirière était prieur du lieu, de même que Gilbert de Saignes, vers 1610. Sur la place du village, on peut admirer un élégant calvaire finement sculpté et découvrir un magnifique panorama sur les monts du Cantal.

    La seigneurie de La Trinitat faisait autrefois partie de la baronnie de Saint-Urcize. En 1675, François de Montvallat était seigneur en partie de La Trinitat, ces terres provenant de sa mère, Marguerite de Monboissier-Beaufort-Canilhac.

    À Montfol, s’élevait autrefois un fort qu’en 1270 Déodat de Canillac reconnaissait tenir de Béraud de Mercœur. En 1669, François de Vèze qui possédait également le hameau des Issendous, était seigneur de Montfol. À l'emplacement de l'ancien château féodal, on peut maintenant découvrir un bel ensemble de bâtiments agricoles du XVIIIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 2002 En cours André Jugieu[8] LR Agriculteur retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 48 habitants[Note 2], en diminution de 4 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    450344501293320336360336312
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    296297306295313315304268259
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    242289250199184222189207176
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    15211877586362454348
    2017 2018 - - - - - - -
    4848-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Annuaire des maires du Cantal, sur le site de l'Amf15 (consulté le 16 août 2018).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Notice no PA00093704, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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