La Plaine-sur-Mer

La Plaine-sur-Mer est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

La Plaine-sur-Mer

Pêcheries à Port Giraud.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Séverine Marchand
2020-2026
Code postal 44770
Code commune 44126
Démographie
Gentilé Plainais
Population
municipale
4 369 hab. (2018 )
Densité 267 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 17″ nord, 2° 11′ 30″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 38 m
Superficie 16,39 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Nazaire
(banlieue)
Aire d'attraction Pornic
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pornic
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
La Plaine-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
La Plaine-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
La Plaine-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
La Plaine-sur-Mer
Liens
Site web http://www.laplainesurmer.fr/

    Les habitants, qui s'appellent les Plainais, étaient 4 018 au recensement de 2014. La commune comprend les villages du Cormier et de Port-Giraud.

    Géographie

    Situation de la commune de la Plaine-sur-Mer dans le département de la Loire-Atlantique.

    Localisation

    Océan Atlantique Estuaire de la Loire Saint-Michel-Chef-Chef
    Océan Atlantique N Pornic
    O    La Plaine-sur-Mer    E
    S
    Préfailles Préfailles Pornic

    La commune faisait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

    La Plaine-sur-Mer est située à l'ouest du département de la Loire-Atlantique, dans son quadrant sud-ouest, à 25 km au sud de Saint-Nazaire.

    La commune occupe les trois quarts nord de la presqu'île de Saint-Gildas située à l'extrémité occidentale du pays de Retz (la Côte de Jade) et se terminant par la pointe Saint-Gildas.

    Les communes limitrophes sont Saint-Michel-Chef-Chef (quartier de Tharon-Plage) au nord, Pornic (quartier de Sainte-Marie-sur-Mer) à l'est et Préfailles au sud.

    Hydrographie, relief et paysages

    La commune est parcourue par un seul petit cours d'eau : le ruisseau de la Tabardière. Il existe également quelques zones humides très réduites au lieu-dit Le Marais, à la Prée.

    Le relief est relativement plat (altitude moyenne de 5 mètres) ; les points les plus élevés du territoire se situent aux lieux-dits de Chantepie et de la Renaudière.

    Littoral

    La côte orientée nord à nord-ouest, d'une longueur de km, est relativement plate et présente une succession d'anses et de plages séparées par des pointes rocheuses.

    Toutefois, d'est en ouest, le littoral ne présente pas le même aspect : au Cormier, l'estran est très étendu et majoritairement sablonneux, un site propice à la pêche à pied de coquillages fouisseurs (bucardes, etc.). S'enchaînent ensuite zones rocheuses et sablonneuses jusqu'à la Tara, où la taille de l'estran se fait plus modeste. Des plateaux rocheux s'ensuivent à l'est jusqu'aux récifs de l'Îlot, à la Prée.

    Avant d'être massivement urbanisée, la frange littorale était bordée de dunes, de prés côtiers et de quelques courtes falaises. Quelques reliefs dunaires subsistent entre la Gravette et la Tara.

    Le littoral plainais forme une partie de la limite sud de la baie de l'estuaire de la Loire.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 845 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 738,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    La Plaine-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[17] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,4 %), terres arables (28,4 %), zones urbanisées (26,1 %), prairies (2,9 %), zones humides côtières (0,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme La Pleine en 1287[27].

    Le nom de La Plaine-sur-Mer, autrefois nommée La Plaine, viendrait :

    • soit du latin plana : “plaine”, “pays plat” ;
    • soit de l’ancien terme palaine : “terre de peu de valeur”.

    La Plaine possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Plaènn (écriture ELG)[28].
    Plaen-Raez en breton[27].

    Histoire

    Préhistoire, Antiquité

    Quelques vestiges attestent d'une présence humaine sur le site assez ancienne :

    • stations de silex du Néolithique ;
    • Menhir de l'Ennerie, à la Piraudière (Néolithique) et vestiges du Dolmen du Moulin de la Guerche ;
    • trois habitats de l'âge du bronze ;
    • quelques habitats gaulois et leurs fours à sel. Fours à « gros piliers » des VIIIe et VIe siècles av. J.-C. (sites de la Govogne et des Raguennes) ; fours « allongés » du VIe et IVe siècles av. J.-C. (sites de la Govogne, de la Renaudière et de la Raitrie) ; fours à « grille » ou « augets » du Ier siècle apr. J.-C. (sites de la Frenelle et de la Tara).

    Au cours des premiers siècles, un village se constitue au lieu-dit de la Croix Saint-Étienne autour d'une église paléochrétienne. Des fouilles menées sur ce site ont également mis au jour un monastère primitif et les sépultures et sarcophages d'une nécropole mérovingienne. Au VIe siècle, la région subit les invasions normandes ; époque à laquelle le monastère est détruit.

    Moyen Âge

    Par le traité d'Angers, en 851, la seigneurie de Rais (à laquelle le village appartient) est incorporée au Duché de Bretagne.

    Aux alentours de l'an mil, une nouvelle église est construite un kilomètre au sud (à l'emplacement d'un ancien temple gallo-romain) sur le site de l'actuel bourg. Ce petit centre religieux est fondé par les moines de Geneston, sous la dépendance de l'abbaye Sainte-Marie de Pornic.

    Époque moderne

    Au XVIe siècle, le clocher est érigé. Sa vétusté attestée, il sera reconstruit sur une base plus large au XIXe, ainsi que toute l'église. Il s'agit d'une massive tour quadrangulaire de style néo-gothique, dont la flèche servit d'amer pour la navigation jusqu'à la construction du sémaphore de la pointe St. Gildas.

    Au XVIIIe siècle, la Plaine devient paroisse. À la même époque, se crée une mini-station thermale sur la côte est, près du village de Quirouard (sur l'actuelle commune de Préfailles)

    La Plaine située dans le duché de Retz, Rais comprend entre autres fiefs, ceux de la Guerche, Cens, ces derniers appartiennent aux de Ruays de sieurs la Noë avec droit de juridiction, Teillac, Billy, la Musse relèvent directement du duché, Vigneux aux de Boishorant du Bois-Macé, du Pigneau, la sieurerie du Bois-roux aux Baye. En 1757 a lieu le baptême de Françoise de Ruays, fille de Jean de Ruays seigneur de la Briandière et de Françoise Michelin son épouse. En 1766 est inhumé en l'église, François de Ruays, capitaine des armées royales, décédé au château de la Noë. En 1774, a lieu le mariage de Jean Rousse avec Marie Hilleret et celui de François Bridon, sieur de La Giquelière, avec Marie Denis.

    Le , les citoyens Plainais combattent à Pornic aux côtés de la garde républicaine pour contrer les armées royalistes vendéennes dirigées par François de Charette venues soutenir une tentative de pénétration des Anglais. Au cours des affrontements, le maire de la commune Jean Fourneau, maire, sera grièvement blessé, il décèdera le en sa demeure à la Peinière. Un autre plainais, Gildas Fourneau, capitaine de navire, sera « dangereusement » blessé le 27 mars et décèdera le 28, chez Paul Dupont, métayer aux Mousseaux, commune de RochePeltier (Ste Marie sur mer)

    Époque contemporaine

    Le , un terrible ouragan détruit le clocher et fragilise les structures de l'église. Des travaux de reconstruction sont alors engagés à partir de 1845 : le clocher reprend son ancienne forme avec la flèche qui sera remplacée par une toiture pyramidale, à la suite d'un incendie dû à la foudre ; lui est adjoint l'actuel corps d'église de style néogothique. En 1869, le nouvel édifice devient Notre-Dame-de-l'Assomption.

    En 1906, s'ouvre la ligne ferroviaire de la ligne de Pornic à Paimbœuf, financée par le département de la Loire-Inférieure. Le « petit train » suit le contour de la côte. La gare de la Plaine fait alors office de plaque tournante selon que le train s'oriente vers l'une ou l'autre des directions. Un embranchement de 1,6 km partant de la gare desservira également la station balnéaire de Préfailles au sud, qui dépendait jusqu'alors de la commune.

    En 1908, à la suite de diverses querelles politiques, économiques et religieuses, la loi du 19 février organise le démembrement de la commune de la Plaine pour permettre la création de la commune de Préfailles. La commune de la Plaine devient la Plaine-sur-Mer par décret, le .

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à La Plaine-sur-Mer comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

    En 1947, face au succès grandissant des automobiles et autobus, la ligne de train Pornic - Paimbœuf est fermée.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur aux six poissons d'argent posés en fasce 2, 2 et 2 ; au chef d'or chargé d'un pétoncle de sable veiné d'argent.
    Commentaires : Les six poissons symbolisent les six plages de la commune : Le Cormier, La Govogne, Port-Giraud, Mouton, Joalland et La Prée ; le fond d'azur représente l'océan qui borde tout le nord du territoire. Un gisement de pétoncles de mer était connu dès l'Antiquité au nord de la pointe Saint-Gildas. La coquille de pétoncle servait à polir le marbre. Le pétoncle rappelle ici qu'autrefois les côtes de la commune recélaient de nombreux gisements de ce coquillage mais également que les grèves de la Plaine-sur-Mer sont réputées et propices à la pêche à pied. Le chef du blason est aux couleurs or et sable du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de La Plaine-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par M. Ferrand (délibération municipale du ).

    Il est à remarquer que, depuis une dizaine d'années, le blason employé par la commune s'est progressivement modifié. En effet, le pétoncle de sable veiné d'argent a tendance à s'inverser en un pétoncle d'argent veiné de sable, voire simplifié en un pétoncle d'argent. Outre le fait que cette altération élimine la référence faite aux armes du pays de Retz, cette modification constitue aussi une erreur majeure d'un point de vue héraldique comme entorse à la règle de contrariété des couleurs : « jamais métal sur métal, ni émail sur émail. ». Dans ce cas précis, argent se retrouvant sur or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Joseph Thébaud   chirurgien
    1792 1793 Hervé Raimbaud    
    1793 1793 Jean Fourneau[Note 6]    
    avril 1793 1795 Michel Fourneau    
    1800 1807 Pierre Cabaran   notaire
    1808 1815 Pierre Brahaud    
    1815 1818 François-Alexis Bocandé    
    1818 1820 Jean Avril    
    1820 1858 Joseph Eurvin    
    1858 1859 Jean Gendron    
    1859 1870 Donatien Martin    
    1870 1871 Adolphe Bernard    
    1871 1873 Édouard Benoist    
    1873 1879 Donatien Martin    
    1879 1899 Joseph Laraison    
    1899 1901 Jean Chauvet    
    1901 1908 Théodore Viaud    
    1908 1912 Jean Huguet    
    1912 1920 Frédéric Bahuaud    
    1920 1925 Frédéric Ollive    
    1925 1938 Auguste Mouraud    
    1938 1945 Jean Hervé    
    1945 1953 Joseph Bahuaud    
    1953 1973 Michel Guisseau    
    1973 1989 Emmanuel Houssay    
    1989 1995 Michel Guisseau    
    1995 2020 Michel Bahuaud[Note 7] UMP-UDI Aviculteur
    2020[29] En cours Séverine Marchand   Employée d'architecte, ancienne adjointe
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, La Plaine-sur-Mer fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Saint-Brevin-les-Pins et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[30]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 99 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 1 % dans des zones « très peu denses »[31].

    Évolution démographique

    En 1908, la commune cède Préfailles.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2018, la commune comptait 4 369 habitants[Note 8], en augmentation de 9,86 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4201 1851 2141 2021 4001 4431 4921 4291 446
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4161 4261 4291 4361 5031 5431 5741 6001 618
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6141 7031 1621 1101 2191 2111 1961 1911 321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 4751 6351 7972 0062 1042 5133 4743 6103 747
    2013 2018 - - - - - - -
    3 9774 369-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (35,3 %) est en effet presque le double du taux national (22,6 %) et du taux départemental (22,5 %)[36],[37],[38]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[36],[37],[38].

    Pyramide des âges à La Plaine-sur-Mer en 2013 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ans ou +
    1,9 
    8,4 
    75 à 89 ans
    9,5 
    25,9 
    60 à 74 ans
    24,2 
    18,5 
    45 à 59 ans
    18,6 
    17,4 
    30 à 44 ans
    18,0 
    11,7 
    15 à 29 ans
    11,3 
    17,3 
    0 à 14 ans
    16,5 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Patrimoine

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.

    L'un des éléments du patrimoine de cette commune est son église. Un premier édifice religieux, l'église de Notre-Dame de la Plaine fut construit aux environs de l'an mil, par les moines de Geneston. Cette église dépendait alors de l'abbaye de Sainte Marie de Pornic. L'édifice fut remanié à plusieurs reprises pour lui donner son aspect actuel.

    L'une des particularités architecturales est son clocher carré. Construit sur une protubérance naturelle, sa flèche servit d'amer durant des siècles. Puis le , un ouragan détruisit complètement le clocher, et fragilisa le reste de la structure. La reconstruction de l'édifice eut lieu en 1845 et fut à la charge de l'état, la commune étant trop pauvre pour assumer la dépense s'élevant à 8 000 francs. La base du clocher fut élargie, sa flèche n'existe plus.

    Tourisme

    Vie locale

    Culture

    La commune dispose d'une médiathèque qui porte le nom du poète Adolphe-Marie-Joseph Rousse, né en 1838 à La Plaine-sur-Mer.

    Personnalités liées à la commune

    Santé

    Des professionnels de la santé sont présents sur la commune. On y trouve un cabinet médical, des infirmiers, une pharmacie et un service de taxis-ambulances. Des praticiens spécialisés exercent aussi : orthophoniste, masseurs-kinésithérapeutes, ostéopathe, dentiste. La maison de retraite l'Accueil de la Côte de Jade héberge des personnes âgées.

    Enseignement

    • École Publique René Cerclé
    • École Privée Notre-Dame

    Jumelages

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Tué à Pornic.
    7. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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