La Pérouse (1877)

Le La Pérouse était un croiseur non protégé de la marine française, tête de la classe La Pérouse.

Pour les articles homonymes, voir La Pérouse (homonymie).

La Pérouse

Modèle réduit du La Pérouse
Type Croiseur à barbette
Histoire
A servi dans Marine française
Chantier naval Arsenal de Brest France
Quille posée
Lancement
Statut Échoué le
Caractéristiques techniques
Longueur 80 mètres
Maître-bau 11,40 mètres
Tirant d'eau 5,50 mètres
Déplacement 2 240 tonnes
Propulsion Machines à vapeur
et voiles quatre-mâts
Puissance 2 600 cv
Vitesse 15 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 5 × 190 mm
4 × 140 mm
Aéronefs non

Il portait le nom de Jean-François de La Pérouse (1741- ?), officier de marine et explorateur français, disparu en 1788 dans le Pacifique.

Histoire

Il a fait partie de l'escadre de l'Extrême-Orient sous le commandement de l'amiral Amédée Courbet, puis de l'Escadre de l'Océan Indien.

« Le 30 juillet 1898, le croiseur La Pérouse transportant le général Gallieni dans le cadre de sa mission à Madagascar est victime d’une rupture de ses chaînes d’ancres et s’échoue sur les hauts-fonds de la côte malgache ». Le 5 novembre suivant, l’affaire passe en jugement devant le conseil de guerre maritime de Toulon qui retient la "fortune de mer" liée à la météo. La question de la négligence ou de l'incompétence du commandement reste cependant posée car l'état de la mer ne s'est dégradé semble-t-il qu'après l'échouage. L'hypothèse d'une collision avec une épave non repérée a été également avancée[1].

Bateaux ayant porté le même nom

  • Un bâtiment hydrographique (1938), saisi par les Allemands qui lui donnent le nom de SG4 Merkur. Récupéré en 1945, il prend le nom de La Pérouse et devient un aviso de 1re classe.
  • Un bâtiment hydrographique (1986), basé à Brest[2].

Notes et références

  1. Pages 30 et suivantes : Jean-Baptiste Bruneau, « Un Breton contre la marine de la Belle Époque », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest , 123-2 | 2016, mis en ligne le 28 juillet 2018, consulté le 23 mars 2020. URL : ; DOI : https://doi.org/10.4000/abpo.3291
  2. Site netmarine.net

Bibliographie

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
  • (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]

Liens internes

  • Portail de la Marine française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.