La Montagne magique

La Montagne magique (titre original en allemand : Der Zauberberg) est un roman publié en 1924 par Thomas Mann et écrit entre 1912 et 1923 après un séjour en 1911 à Davos, en Suisse ; il est considéré comme l'une des œuvres les plus influentes de la littérature allemande du XXe siècle.

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Pour l'adaptation au cinéma en 1982, voir La Montagne magique (film).

La Montagne magique

Couverture de l'édition originale.

Auteur Thomas Mann
Pays Allemagne
Genre Roman
Version originale
Langue Allemand
Titre Der Zauberberg
Éditeur Samuel Fischer
Lieu de parution Berlin
Date de parution 1924
Version française
Traducteur Maurice Betz
Éditeur Fayard
Lieu de parution Paris
Date de parution 1931

Résumé

Le livre, dont l’intrigue se déroule au tout début du XXe siècle, relate l’expérience singulière de Hans Castorp, jeune ingénieur originaire de Hambourg venu rendre visite à son cousin Joachim Ziemssen, en cure à la station alpine de Davos au sanatorium Berghof. Le héros, fasciné par le microcosme des « gens d’en haut » et bercé par leur rythme de vie, se découvre bientôt une pathologie bien singulière.

Son séjour dans l'établissement du conseiller Behrens, lui donne l’occasion de découvrir une galerie de personnages incarnant chacun une facette de l’époque : l’Italien Settembrini, franc-maçon, avocat de la Raison et du Progrès ; le mystique jésuite Naphta, contempteur implacable de la société bourgeoise ; l’hédoniste Peeperkorn et son ensorcelante compagne Clawdia Chauchat, personnification de la volupté qui lui rappelle un camarade de lycée (Pribislav Hippe), le docteur Krokovski, adepte de la psychanalyse.

Ébranlé et transformé par ce faisceau d’influences, Hans Castorp, dont le séjour ne devait initialement durer que trois semaines, ne redescendra de la « Montagne magique » que sept ans plus tard (après avoir vu mourir certains de ses amis) pour plonger avec violence dans la Première Guerre mondiale (l'histoire s'achève ainsi, l'auteur laissant son personnage en plein combat).

Commentaires

La Montagne magique fait écho à La Mort à Venise publié douze ans plus tôt. L'intention primitive de l'auteur était de faire « une contrepartie satirique de La Mort à Venise dont le thème serait la séduction de la mort et de la maladie ». Entre-temps, la Première Guerre mondiale eut lieu et Thomas Mann intégra « tous les problèmes que la guerre avait rendus plus aigus et plus actuels ». « L'humour qui exige de l'espace », selon l'auteur, finit par déterminer l'allure du récit et les proportions de l'œuvre[1].

Dimension autobiographique du roman

Bien qu'il s'agisse-là, s'il fallait en définir le genre, d'un roman de formation (Bildungsroman), la Montagne magique est également à bien des égards un roman autobiographique. En effet, Thomas Mann entreprit l'écriture de ce roman lors d'un séjour au Sanatorium de Davos (Suisse) qu'il effectua auprès de son épouse, souffrante, en 1911. Il devient donc évident qu'il y puisa le cadre spatio-temporel de son roman. Autobiographique, le roman l'est aussi sur le plan sentimental, notamment à travers le thème de l'attirance homosexuelle. L'attirance qu'éprouve Hans Castorp pour Clawdia Chauchat fait explicitement écho à l'attirance qu'il éprouvait pour son camarade de classe Pribislav Hippe, étant adolescent. Le mode de rencontre est le même (emprunt d'un crayon) et des expressions récurrentes comme « yeux de loup des steppes » servent aussi bien à caractériser Pribislav que Clawdia.

Enfin, l'antagonisme des deux pédagogues, Lodovico Settembrini et Naphta, qui s'affrontent tout au long du roman pour remporter l'adhésion philosophique du jeune Hans Castorp, permet à Thomas Mann de transcrire sous une forme parodique le débat intérieur qui l'a agité dans les années qui précédèrent la Première Guerre mondiale. De sensibilité conservatrice dans sa jeunesse, Thomas Mann s'est peu à peu converti aux idées libérales, tout en restant un ennemi des idéologies radicales. Dès lors, il devient donc possible de voir La Montagne magique comme un roman charnière dans la vie intellectuelle de son auteur où se manifeste la recherche d'un point d'équilibre en politique.

Personnages

La plupart des personnages de la galaxie complexe de La Montagne magique ont une fonction symbolique et incarnent différentes mentalités et tendances de la Belle Époque.

Hans Castorp

Hans Castorp, de l'aveu même de l'auteur, est un personnage fade et sans aspérités, à la recherche du Saint Graal, dans la tradition de Parsifal. Il représente la bourgeoisie allemande, qui est déchirée entre des influences contradictoires, qui aspire à des idéaux humanistes élevés, tout en étant tentée par des idéologies radicales et un rejet des cultures d'avant-garde. Comme souvent chez Thomas Mann une signification plus profonde se cache derrière le choix du nom. "Hans", d'une part, est pour les Allemands le prénom passe-partout par excellence. De nombreux personnages de contes de fées portent également ce nom. C'est en outre un nom avec des connotations bibliques: Hans, version allemande de Jean, renvoie à Saint Jean-Baptiste, cousin de Jésus, ainsi qu'à l'apôtre, qui reçoit la révélation de l'Apocalypse. Les différentes influences qui s'exercent sur Castorp sont représentées par les principaux personnages de l’œuvre.

Settembrini

Lodovico Settembrini représente l'idéologie des Lumières et l'adhésion à la vie. L'action a pour lui une valeur éthique. Il se fait le mentor et l'éducateur de Hans Castorp, qu'il qualifie affectueusement d' « enfant gâté de la vie ». Dans ce rôle, il souligne le caractère absurde de la fascination de Castorp pour la maladie et la mort. Il le met en garde contre le caractère négligent et exagérément décontracté de la Russe Clawdia Chauchat, dont Hans Castorp est tombé amoureux.

Dans une scène, Thomas Mann illustre symboliquement la fonction d'éclaireur (au sens éducatif) de Settembrini, lorsque celui-ci trouve Hans Castorp dans l'obscurité et allume le plafonnier avant de commencer à dialoguer avec lui. Carducci, que Settembrini admire, a écrit un hymne à un autre porteur de lumière inhabituel, Lucifer, « la forza vindice della ragione » (la force vengeresse de la raison). Settembrini se compare lui-même à Promethée, qui a amené le feu aux hommes. Il reconnaît également être franc-maçon en présence de Hans Castorp.

Settembrini est en fait une caricature de l'écrivain occidental, libéral et démocrate, incarné par Heinrich Mann, le propre frère de Thomas Mann.

Parallèlement à l'écriture du roman s'est déroulée la difficile conversion de Thomas Mann à la démocratie et à la République de Weimar. Dans ses écrits, Thomas Mann s'est montré sceptique quant au côté extrême des points de vue antagonistes de Settembrini et de Naphta, mais il a ajouté que le personnage de Settembrini était plus proche de lui que le doctrinaire Naphta.

L'apparence extérieure de Settembrini est inspirée par le compositeur italien Ruggero Leoncavallo, tandis que le nom de Settembrini est une allusion à l'écrivain italien franc-maçon Luigi Settembrini[2],[3].

Naphta

Le « petit » Léon Naphta représente les forces de décomposition, l'extrémisme des deux camps, qui régnera de manière croissante dans la République de Weimar, et finira par détruire le système et mener à un régime totalitaire. Son idéologie combine des morceaux hétérogènes venus de toutes sortes de radicalités, avec une vision du monde collectiviste contenant des aspects aussi bien communistes, anarchistes, que fascistes. Dans ce sens, sa religiosité n'est pas seulement chrétienne, mais aussi, par exemple, orientée vers le panthéisme. Des valeurs religieuses et philosophiques centrales sont dépouillées de leur sens par une intelligence brillante et froide et une rhétorique sophiste et menée ad absurdum, « comme s'il voulait admettre que le soleil tourne autour de la terre ». Naphta incarne un mode de pensée anti-humain et opposé aux Lumières. Il rivalise avec Settembrini pour convaincre leur élève Hans Castorp, dont il soutient la transfiguration naïve de la maladie : dans la maladie reposent la dignité de l'homme et sa noblesse ; plus il est malade, plus il accède, en un mot, à un degré supérieur de l'humanité. Tout progrès ne peut être dû qu'à la maladie.
Bien que Castorp reconnaisse dans le chapitre "Neige", lorsqu'il traite ses deux mentors de « bavardeurs », que Settembrini a de bonnes intentions pour lui, il se rend finalement compte que la lutte verbale entre les deux adversaires aboutit le plus souvent à du pinaillage. Le conflit entre leurs visions du monde irréconciliablement opposées culminera dans un duel au pistolet. Ce n'est certainement pas un hasard si Naphta n'était pas inclus dans le premier projet du roman de Thomas Mann, mais a été rajouté plus tard. Il est à noter que Thomas Mann a choisi un Juif[4] pour incarner des idées pré-fascistes et anti-humaines — comme également plus tard dans le Docteur Faustus, où la pensée fasciste est représentée par le Juif Dr Chaim Breisacher.

L'inspiration pour Naphta viendrait en partie de l'ancien ami de Thomas Mann, le philosophe marxiste Georg Lukács[5].

Clawdia Chauchat

Clawdia Chauchat incarne dans le roman la séduction érotique, bien que dans sa forme morbide dégénérée en « relâchement asiatique ». C'est surtout l'amour de Castorp pour elle qui le fait s'attarder sur la Montagne magique plus longtemps que prévu — la sensualité qui inhibe la tendance masculine pour l'action. La liste des modèles littéraires va de Circé aux nymphes du Venusberg dans Tannhäuser de Wagner. Le symbolisme félin, qui rappelle Les fleurs du mal de Baudelaire, est flagrant : la Russe (elle figure comme venant du Daghestan dans la liste des hôtes du sanatorium) est décrite comme ayant des yeux kirghizes, et son nom de famille évoque les mots "chaud chat" en français, langue qu'elle parle couramment[6]. Dans le prénom, la notion de griffes apparait: claws en anglais. Chauchat est également le nom du fusil mitrailleur utilisé dans l'armée française à partir de 1916. Le personnage de Clawdia serait une transcription littéraire d'une femme du nom de Clawelia, en traitement en même temps que l'épouse de Thomas Mann.

Mynheer Peeperkorn

Mynheer Peeperkorn, le nouvel amant Hollandais de Madame Chauchat, qui apparaît tardivement, est l'une des figures les plus marquantes du roman. Personnalité, « homme de grand format » suscitant la fascination de Hans Castorp, mais qualifié par Settembrini de « stupide vieillard », il rappelle ces figures ambivalentes des œuvres antérieures de Thomas Mann, pour lesquelles l'auteur ou le protagoniste éprouve admiration, envie et également mépris, en raison de leur force vitale teintée de naïveté. On peut mentionner en particulier M. Klöterjahn de la nouvelle Tristan et Hans Hansen, l'ami plein de force vitale de Tonio Kröger. Tandis que ceux-ci sont dépeints sobrement, Peeperkorn avec son culte grossier de la vitalité a des traits grotesques. Il devient une caricature du Dionysiaque. Le personnage opposé est incarné par Joachim Ziemssen, qui ne possède aucun trait dionysiaque. Peeperkorn et Ziemssen sont finalement détruits par leur côté unidimensionnel et non Hans Castorp, personnage plus équilibré.

Le modèle pour Peeperkorn était celui de l'écrivain Gerhart Hauptmann, qui s'est reconnu en lisant le livre (annotations dans l'exemplaire de Hauptmann ; lettre de plainte à leur éditeur commun Samuel Fischer). Max Liebermann, lui aussi, a immédiatement reconnu l'inspiration de la caricature à l'occasion d'une conférence.

Joachim Ziemssen

Le cousin Joachim Ziemssen apparaît comme un représentant de la fidélité au devoir de soldat, un personnage qui, bien que ce ne soit que superficiellement, fait face aux défis de la vie et cherche à les relever par l'action. Malgré la prétendue altérité, Joachim et son cousin Hans sont très proches, bien qu'ils évitent « de s'appeler par leurs prénoms, uniquement par crainte d'une cordialité trop grande ». Behrens y fait allusion lorsqu'il appelle en plaisantant les cousins "Castorp et Pollux". Il y a un silence éloquent entre les deux ; ce qui est important c'est alors ce qui n'est pas dit ouvertement. Les histoires d'amour des deux cousins sont également parallèles. Mais si Hans Castorp se livre volontiers à l'ivresse de son engouement pour Madame Chauchat, Joachim, qui est aussi très épris de la jeune Russe Marusja (ou Maroussia), refuse de se laisser emporter par ses sentiments. Au lieu de cela, il fait tout pour quitter le microcosme hermétique de la montagne magique et sa morbidité physique, mais surtout spirituelle, puis revient moribond. Avec son comportement toujours plein de tact, sa modestie et son attitude toujours calme et réservée, Joachim gagne la sympathie du lecteur dès le début[Interprétation personnelle ?]. Le chapitre "En soldat et en brave" (dont le titre cite un passage du Faust de Goethe), qui décrit son retour résigné, sa souffrance tranquille et sa mort calme, est donc touchant. La figure du "bon Joachim" fait écho au motif de saint Sébastien repris à plusieurs reprises dans l'œuvre de Thomas Mann. La détermination à endurer un destin difficile avec dignité rappelle celle d'autres personnages attachant une grande importance à l'éthique, comme Gustav von Aschenbach ou Thomas Buddenbrook, qui, comme Joachim, échouent finalement à cause de la rigidité qu'ils s'imposent.

Behrens

Le modèle de Behrens (« Rhadamante » comme aime l'appeler Settembrini) est le Dr. Friedrich Jessen (1865-1935), directeur du sanatorium dans lequel séjourna Katia Mann. L'auteur dépeint le Dr Jessen d'une manière peu flatteuse : "avec des yeux enflés, des yeux injectés de sang, des joues bleues, un nez aplati et des mains et des pieds énormes". Jessen aurait parlé comme "la caricature d'un étudiant membre d'une corporation". En Behrens se reflète aussi en particulier la tendance de Jessen à conseiller à ses patients de prolonger leur séjour sans indication médicale pour des raisons purement économiques. Le médecin avait voulu garder le visiteur Thomas Mann dans la clinique pendant six mois à cause d'un catarrhe bénin et persistant.

Dr. Krokowski

Le principal modèle du Dr Krokowski serait le psychanalyste Georg Groddeck, considéré comme le pionnier de la psychosomatique. Dans son sanatorium Marienhöhe près de Baden-Baden, il a donné des conférences à partir de 1912 dans lesquelles il a établi des liens entre l'amour et la maladie de la même manière que le Dr Krokowski le fait au Berghof. Il publie ses thèses dans son livre Nasamecu (natura sanat — medicus curat) publié en 1913. Krokowski serait également inspiré par Sigmund Freud, le Dr Edhin Krokowski, le Dr Richard von Krafft-Ebing, dont le travail était connu de Thomas Mann. Le Dr Krokowski traite les "variations effrayantes et étranges de l'amour" dans le "style poétique et savant" caractéristique du célèbre ouvrage de Krafft-Ebing Psychopathia sexualis.

Adriatica von Mylendonk

Le personnage d'Adriatica von Mylendonk, infirmière en chef, est inspiré de Luise Jauch (1885-1933), l'adjointe du directeur du sanatorium[7], le docteur Jessen, qui était venue avec lui de Hambourg à Davos, et que Thomas Mann dépeint de manière aussi peu flatteuse que le professeur Jessen lui-même : "Sous sa coiffe d'infirmière sortaient des cheveux roux clairsemés, ses yeux bleus délavés et enflammés, avec sur l'un d'eux un orgelet bien développé, un regard fuyant, son nez relevé, une bouche de grenouille, avec en plus une lèvre inférieure saillante." Luise Jauch maîtrisait toutes sortes de jeux de cartes, fumait le cigare et cultivait un certain langage de charretier.

Madame Stöhr

L' inculte Mme Stöhr, qui confond des mots (désinfester au lieu de désinfecter), est inspirée d'une personne soignée en même temps que Katia Mann, une certaine Mme Plür. Son nom a une double signification : sa principale "expertise" est la connaissance d'un nombre considérable (28) de recettes de sauces de poisson (Stör signifie esturgeon en allemand). D'autre part, son comportement à table — comme les interventions non sollicitées — peut aussi être décrit comme une perturbation (Störung en allemand).

Réception de l’œuvre

La Montagne magique a rencontré dès sa publication un grand succès, avec un tirage de 100 000 exemplaires en allemand pendant les 4 premières années. Il a été traduit en 27 langues, dont les principales langues d'Europe.

Le régime nazi considérait que le roman dénigrait l'héroïsme militaire et faisait l'éloge de la décadence ; néanmoins l'œuvre ne figurait pas sur la liste noire de Goebbels, alors ministre de l'Education du peuple et de la Propagande.

Éditions françaises

  • La Montagne magique, traduit par Maurice Betz, 2 tomes, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1931 (notice BnF no FRBNF32414224)
    • réédition, 2 vol., Paris, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 5055 et no 5056, 1977 (ISBN 2-253-01844-9) (vol.1) et (ISBN 2-253-01845-7) (vol. 2)
    • réédition en un volume, LGF, coll. « Le Livre de poche » no 6994, 1991 (ISBN 2-253-01844-9)
  • La Montagne magique, traduit par Claire de Oliveira[8], Paris, Éditions Fayard, 2016 (ISBN 978-2-213-66220-6)

Adaptations cinématographie et radiophoniques

Une adaptation cinématographique est réalisée en 1982 par Hans W. Geißendörfer avec Christoph Eichhorn, Marie-France Pisier, Rod Steiger et Charles Aznavour.

Un feuilleton radiophonique diffusé par la radio française France Culture en 1972, 1989 et 2001 met également en scène les différents personnages de ce roman (adaptation de Michel Manoll, réalisation de Georges Godebert, avec Pierre Vaneck, Jean-Marie Fertey, Jean Topart, Pascal Mazzotti, concours de la Société Suisse de Radiodiffusion).

Le dessin animé japonais Le vent se lève, d'Hayao Miyazaki, s'inspire ouvertement de la Montagne magique, qui est transposé dans la montagne de Nagano, et reprend explicitement le personnage de Castorp.

Notes et références

  1. D'après note du traducteur Maurice Betz.
  2. Giordano Gamberini, Mille volti di massoni, Rome, Ed. Erasmo, 1975, p. 129.
  3. Denslow, William R., 1916-1993., 10,000 famous freemasons, Kessinger Pub. Co, (ISBN 1-4179-7578-4, 9781417975785 et 1417975792, OCLC 63197837, lire en ligne)
  4. (de) Herbert Lehnert, « Leo Naphta und sein Autor », Orbis Litterarum, vol. 37, no 1, , p. 47–69 (ISSN 1600-0730, DOI 10.1111/j.1600-0730.1982.tb00789.x, lire en ligne, consulté le )
  5. Roger Scruton (trad. de l'anglais), L'Erreur et l'Orgueil. Penseurs de la gauche moderne, Paris, L’Artilleur, , 504 p. (ISBN 978-2-8100-0841-4, lire en ligne), p. 235
  6. en particulier avec Hans Castorp maîtrisant lui aussi cette langue, dans la fameuse scène en français dans le texte, de la nuit de Carnaval.
  7. (de) Thomas Sprecher (sous la dir. de), Literatur und Krankheit im Fin de siècle (1890-1914) : Thomas Mann im europäischen Kontext, Francfort-sur-le-Main, Klostermann, , 284 p. (ISBN 3-465-03163-6), « Die Krankenschwester im frühen Werk Thomas Manns unter besonderer Berücksichtigung von Adriatica von Mylendonk », p. 35-72
  8. « Quoi de neuf? "La montagne magique" », sur larepubliquedeslivres.com, (consulté le )

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