La Merlatière
La Merlatière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
La Merlatière | |||||
L’église Saint-Jean-Baptiste en . | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts | ||||
Maire Mandat |
Philippe Bely 2020-2026 |
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Code postal | 85140 | ||||
Code commune | 85142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Merlatérien | ||||
Population municipale |
1 006 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 09″ nord, 1° 17′ 59″ ouest | ||||
Altitude | 88 m Min. 69 m Max. 106 m |
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Superficie | 15,04 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chantonnay | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal de La Merlatière s’étend sur 1 504 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 88 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 69 et 106 mètres[1],[2].
La commune est installée sur le bassin versant de la Boulogne, qui avec ses ruisseaux affluents, forment des vallons peu encaissés.
Une zone de loisirs de 17 ha est implantée sur la commune, avec deux courts de tennis, plusieurs aires de pique-nique et un étang de 7 ha. On y pêche gardons, tanches, carpes, brochets, sandres durant la saison entre mars et octobre. Les promeneurs pourront également découvrir la commune en suivant le sentier pédestre Compère Guilleri de 11 km (2 h 45).
Urbanisme
Typologie
La Merlatière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones agricoles hétérogènes (33 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (1,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
L'origine du nom de La Merlatière viendrait du latin merus (pur), et lateria (terre à brique). La Merlatière, Merlateria, était autrefois une châtellerie associée au château des Gâts, et sa juridiction s'étendait sur la majeure partie des paroisses de La Merlatière. Les seigneurs du lieu, issus de la famille de Resay, sont déliés par le roi de France de tout devoir envers le baron des Essarts, leur souverain, pour ne relever désormais[Quand ?] que de la couronne.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2018, la commune comptait 1 006 habitants[Note 3], en augmentation de 2,24 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 20,7 %, 30 à 44 ans = 27,2 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 13,9 %) ;
- 50,4 % de femmes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 15,9 %, plus de 60 ans = 17,6 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Jean-Baptiste date du XIIe siècle, avec des éléments plus récents des XIIIe et XIXe siècle[réf. nécessaire]. Dans son mobilier, plusieurs éléments sont classés, dont le retable et le dais d'autel en bois, de 1777[17], un christ en croix exceptionnel du XVIe siècle, relégué dans la sacristie[18], et la cloche qui date de 1772[19].
- Château de Bois Potuyau du XIXe siècle[réf. nécessaire]
Personnalités liées à la commune
- André Jaud (1935-), entrepreneur.
Voir aussi
Article connexe
Sources
Bibliographie
- Renaud Alberny, Denis-Armand Canal, Thomas Laurenceau, Dominique Voisin, Les Écoles de la République, Niort : Eclectis, 1993. (ISBN 2-908975-15-7), 440 p., p. 17
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Commune 22156 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « La Merlatière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- Ministère de la Culture, classement du 23 juin 1976, Notice no PM85000210, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ministère de la Culture, classement du 6 janvier 1965, Notice no PM85000209, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Ministère de la Culture, classement du 25 février 1943, Notice no PM85000208, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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