La Mauvaise Tête

La Mauvaise tête est la trente-huitième histoire et le huitième album de la série Spirou et Fantasio d'André Franquin. L'histoire est publiée pour la première fois dans Spirou du no 840 au no 869.

La Mauvaise Tête
8e album de la série Spirou et Fantasio
Auteur Franquin
Genre(s) Franco-Belge
Aventure

Personnages principaux Spirou
Fantasio
Spip

Éditeur Dupuis
Première publication 30 mars 1957
ISBN 2-8001-0010-9
Nb. de pages 55

Prépublication Spirou
Albums de la série

Univers

Synopsis

Fantasio est furieux : il vient de se faire licencier de son journal (Le Moustique) et s'est fait voler une série de six photos d'identité de lui-même, format passeport. Spirou tente de le calmer mais ne parvient qu'à se brouiller avec lui. Un peu plus tard, Spirou entend le témoignage d'un bijoutier qui prétend que Fantasio lui a volé des chronomètres en or, puis il assiste en direct (à la télévision) au vol du masque de Nefersisit par Fantasio. S'étant rendu, le lendemain, chez Fantasio, il entend ce dernier prétendre revenir à l'instant de Paris (donc à 300 kilomètres de là). Le commissaire Chevelu survient alors, perquisitionne le domicile et tente d'arrêter le journaliste, qui s'échappe et s'enfuit.

Craignant que son ami ait sombré dans la folie, ou plus simplement ait été hypnotisé, Spirou se rend à la maison d'un voisin, dans le jardin duquel il avait, la veille au matin, retrouvé une des photos disparues de Fantasio, et en compagnie duquel il a aperçu son ami la soirée précédente. Il y découvre un buste de plâtre ainsi qu'une matière élastique étrange. Il comprend alors que le voleur porte un masque-cagoule à l'effigie de Fantasio. À l'étage au-dessus, il voit le locataire de la maison se disputer avec ses complices, un Chinois et un nommé Michel, l'organisateur. Le locataire signale (par écrit) à Spirou que ses complices se sont enfuis à Montauris (dans le Midi). Retrouvant Fantasio dans le coffre de la Turbotraction où il s’était caché, il tente de se rendre à Montauris avec lui, mais le commissaire Chevelu rattrape finalement Fantasio et l'arrête. Spirou continue donc seul son investigation puis découvre dans un buisson le Chinois bâillonné et entravé. Il ne lui reste donc plus qu'à trouver le chef de la bande.

Le chef en question se révèle être Zantafio, qui a cherché à se venger de son récent échec en Palombie. Ce dernier prend la fuite puis essaie de cacher le masque de latex en le gonflant de gaz et en le suspendant avec celui de Nefersisit au-dessus du cabanon où il a trouvé refuge. Mais le Chinois, qui s'est libéré, se dispute avec lui et l’oblige à fuir. Spirou, qui a compris, rate son coup en voulant récupérer le masque qui s'envole. Après une course harassante, il chute dans un ravin et devient amnésique. Trois mois plus tard il reprend heureusement conscience, juste à temps pour intervenir dans le procès de Fantasio et apporter, avec le masque en latex et celui de Nefersisit, la preuve de l'innocence de son ami.

Personnages

Historique

La publication de La Mauvaise Tête commence dans le journal Spirou no 840 du . Sa publication démarre alors que l'histoire précédente, Le Dictateur et le Champignon, a fini d'être publiée seulement deux semaines auparavant[1]. Entre les deux épisodes, un dessin pour annoncer la parution de la future histoire est publié. On y voit Fantasio avec un habit de bagnard et un boulet au pied surmonté du titre « Impossible ! »[2].

Il s'agit de la première histoire policière qu’André Franquin écrit seul[3].

Analyse

Graphismes

Pour les costumes de ses personnages, André Franquin fait varier les styles et les époques. Ainsi dans la scène de l'interrogatoire après le cambriolage de la bijouterie, l'auteur mélange la modernité américaine avec la tradition française et belge qu'il parvient à unifier grâce à l'expressivité de son graphisme[4]. Les deux policiers portent une casquette de policier américain, le commissaire Chevelu semble sorti d'un roman de Georges Simenon, le bijoutier est inspiré des personnages du cinéma français des années 1930[5], alors que Fantasio est habillé comme dans les polars cinématographiques américains de l'époque[4]. Franquin agit de même pour les voitures, ainsi dans la scène de la course-poursuite, Spirou est au volant de l'imaginaire Turbotraction, alors que le commissaire Chevelu conduit une Citroën Traction. Dans cette scène, la seconde fait presque figure d'ancêtre à côté de l'ultramoderne voiture de Spirou[6].

Franquin fait de même pour les décors. Le mobilier de la maison de Fantasio correspond au design tendance des années 1950. Par contre, la maison voisine est caractéristique des vieilles maisons de début du siècle. Pour bien le montrer, André Franquin fait craquer les vieilles marches de l’escalier dans la planche no 9[7].

Les décors sont entièrement réalisés par Franquin. À l'époque, son style est encore clair et dépouillé. Il évoluera vers des décors beaucoup plus fouillés durant sa collaboration avec Jidéhem de 1958 à 1968[8].

Dans cette histoire, André Franquin travaille son art du mouvement en donnant vie aux objets et aux matières, comme dans la planche publiée en couverture du no 848 où Spirou manipule une étrange matière caoutchouteuse[9].

À la planche numérotée quatorze, sixième et septième "strip"[10], en leur première case respective, André Franquin utilise la perspective « ras-du-sol » où le bord inférieur de la case correspond au sol sur lequel évolue les personnages. Un perspective très difficile à manier, mais qui donne une profondeur inégalable si elle est bien utilisée avec de nombreux figurants en arrière-plan. C'est la perspective préféré de Peyo dans sa série Johan et Pirlouit[11].

Durant cette même course, André Franquin représente bien l'absence de végétation lorsque les coureurs sont à plus de 2 000 mètres d'altitude. Lorsque Fantasio fait sa descente en trombe à partir de la planche numéro seize, la végétation revient progressivement[12].

Franquin représente bien une grande course cycliste des années 1950. La jeep contenant des vélos de remplacement est au service de tous les coureurs. Par contre, il dessine les boyaux que les coureurs devaient porter (en bandoulière) durant l'entre deux-guerres[13].

Références

André Franquin aime placer des références belges dans ses histoires. Au début de La Mauvaise Tête, il en place plusieurs comme la villa à côté de cette de Fantasio inspirée des maisons de la commune de Watermael-Boitsfort, dans la région de Bruxelles-Capitale, où l'auteur emménagera quelques années plus tard[14]. Le centre-ville qu'il dessine au début de l'histoire est typiquement bruxellois, inspiré de la place de Brouckère et de la porte de Namur[15]. Il fait aussi référence à Le Moustique, un hebdomadaire de programmes radio édité en Belgique par les éditions Dupuis[14]. Notamment avec plusieurs affiches publicitaires pour le magazine présente dans l'environnement urbain. D'autres affiches publicitaires sont visibles, l'une d'elles pour « Chien Blanc » est une référence à la marque de café belge Chat Noir[16]. Le journal que lit Fantasio en découvrant le vol commis par son double s'appelle Le Petit Matin, une référence au grand quotidien belge Le Soir. Par contre le chiffre de 300 000 qui représente l'audience télé donnée par le journal, ne peut être que l'audience d'une chaine de télévision française, car à l'époque aucune chaine belge ne réunit autant de téléspectateurs[17]. La gare d'où part Fantasio ressemble à celle de Bruxelles-Midi avec ses pylônes de fer et ses escalators menant directement aux quais[18].

La scène du vol du masque d'or de la Reine Nerfersisit (une référence à l'épouse royale Néfertiti[19]) se déroule dans un musée qui peut aussi bien se trouver en France (Musée de l'Homme) où en Belgique (Musées royaux d'art et d'histoire de Bruxelles). Ce dernier a inspiré de nombreux auteurs de bande dessinée, à commencer par Hergé pour son histoire L'Oreille cassée[20].

Dans la planche no 8, Spirou se lève de surprise de son fauteuil. Il s'agit d'un comportement d'étonnement, qu'utilise souvent Hergé avec son personnage de Tintin. Hergé a inspiré de nombreux auteurs de bandes dessinées belges, dont André Franquin[21]. La référence à Tintin continue dans les trois planches suivantes, avec un long monologue intérieur qui rappelle la première époque des aventures du reporter à la houppe. Spip joue ici le rôle de Milou pour seul compagnon d'aventure. Le Marsupilami est absent car à cette époque André Franquin ne sait pas encore quelle place il va lui donner dans la série[22].

Dans la planche no 13, Fantasio monte dans un train direction « Paris - Midiville - Port-Mérou ». Cette dernière ville sera le lieu de l'histoire suivante intitulée Le Repaire de la murène[23].

A Midiville, le commissaire Chevelu conduit une Renault Frégate, une voiture très utilisée à l'époque en France par les services de l'État. Dans la planche no 14, le même commissaire est secondé par des policiers rassemblement très fortement aux personnages de Dupond et Dupont d'Hergé, mais André Franquin démentira s'être inspiré d'eux[24].

Scénario

André Franquin utilise le thème du faux coupable, un thème récurrent dans les œuvres policières. Il est notamment utilisé dans les films d'Alfred Hitchcock car pour ce dernier, il est plus facile pour le spectateurs de ressentir le danger en s'imaginant dans la peau du faux coupable, plutôt qu'envers un véritable bandit en train de fuir[25]. Cette thématique obéit à quelques règles, notamment celle que l'homme accusé injustement pris de panique, se met à fuir la police, sinon l'histoire s'arrête prématurément[26]. Autre règle utilisé par André Franquin, le faux coupable est reconnu durant sa cavale par l'homme qui colle un avis de recherche le concernant, mais dans un délai suffisant pour lui permettre de fuir malgré les cris d'alerte des témoins. Un procédé souvent utilisé par Alfred Hitchcock comme dans le film Les 39 Marches et plus tard dans La Mort aux trousses[27].

Le thème du sosie est abordé dans deux films sortis quelques années avant La Mauvaise Tête et qui ont pu inspirer André Franquin pour écrire son histoire. Le premier est Copie conforme sorti en 1947, avec Louis Jouvet qui joue le double rôle d'un simple citoyen et d'un grand cambrioleur. Le second est L'Ennemi public no 1 sorti en 1953 avec Fernandel dans le rôle principal et qui joue sur le même imbroglio[28].

Il s'agit de la dernière histoire de Spirou et Fantasio par André Franquin où les deux amis ont chacun leur domicile. Par la suite, ils logeront ensemble dans l'actuelle villa de Fantasio[29]. Dans La Mauvaise Tête, les besoins du scénario font que Spirou et Fantasio ne peuvent pas vivre ensemble, pour que Spirou puisse douter de la sincérité de Fantasio et qu'ils se quittent et se retrouvent tout au long de l'aventure[30].

La scène du vol du masque d'or de la reine Nerfersisit par le faux Fantasio est assez invraisemblable. Comment croire qu'un événement aussi important, au point d'être retransmis à la télévision (chose rare à l'époque), puisse se dérouler sans aucune sécurité[19] ? L'auteur corrigera cette erreur par la suite en écrivant dans le quotidien que lit Fantasio « Inadmissible négligence du service d'ordre »[17]. A la même période dans le journal Tintin, Edgar P. Jacobs met en scène dans La Marque jaune de Blake et Mortimer, un cambriolage très spectaculaire et réaliste à la tour de Londres. Ceci démontre la différence entre les deux journaux, Tintin privilégie le réalisme et la documentation et Spirou la fantaisie et l'humour[31].

Le découpage de l'histoire est réalisé au fur et à mesure par André Franquin, bien qu'il ait en tête les grandes lignes de son récit. C'est particulièrement visible dans la gestion du temps qui est assez peu réaliste. Spirou quitte Fantasio et s'étonne à peine de le revoir une minute plus tard à la télévision dans une conférence où les invités sont sélectionnés. Après avoir assisté au vol, Spirou, au lieu de se précipiter chez son ami pour obtenir des explications, attend « le lendemain au lever du jour » pour se rendre chez Fantasio[32].

Pour sa narration, André Franquin n'hésite pas à placer un cadrage compliqué à dessiner si cela peut servir l'histoire. Comme dans la planche neuf, où il dessine depuis la cage d'escalier en contre-plongée plaçant l'œil du lecteur dans le dos de Spirou. Permettant ainsi de faire participer le lecteur aux interrogations du héros, sur ce qu'il va découvrir sur le palier[33].

Comme dans son histoire Les Voleurs du Marsupilami, André Franquin met en scène un méchant qui ne l'est pas vraiment, un pauvre type pris dans l'engrenage à cause de ses problèmes d'argent. Dans cette histoire, le sculpteur non violent regrette ses actes, mais n'hésite pas à assommer Spirou pour ne pas être livré à la police. André Franquin trouve une astuce graphique pour empêcher de le voir assommer Spirou[34].

À partir de la planche numéro douze, le récit entame une nouvelle phase : la poursuite des bandits. Pour marquer ce nouveau chapitre, André Franquin fait par l'intermédiaire de Spirou un résumé de l'intrigue probablement pour les plus jeunes lecteurs du journal. Afin de ne pas casser la lecture, il profite du fait que Fantasio était caché dans le coffre de la Turbotraction pour se servir de Spirou pour lui faire un résumé[35].

La scène où Fantasio se mêle aux cyclistes du Tour du Sud est parfaitement plausible d'après le journaliste de la RTBF Dominique Delhalle. par exemple, sur le Tour de France en l'an 2000 des amateurs c'étaient glissés parmi les coureurs lors d'une étape de montagne à Courchevel[36].

Durant sa descente en trombe, Fantasio roule durant un moment en marche arrière. Il a été reproché à André Franquin une incohérence mécanique, mais il est possible de faire rouler un vélo en marche arrière. Par contre, il serait très difficile, voire impossible pour un cycliste de garder l'équilibre[37].

Publication

Revues

  • La Mauvaise tête : publié pour la première fois dans le Journal de Spirou du no 840 (paru le ) au no 869[38] (paru le ).
  • Dans Spirou, La Mauvaise Tête est d'abord publiée en couverture, puis sur la quatrième page. Chaque semaine, André Franquin dessine sur la couverture, à côté du bandeau-titre, une petite animation pour présenter la série mise en vedette dans le numéro. La planche présente sur la couverture est alors composée de trois strips (contre quatre normalement), ce qui oblige à remonter complètement les planches lors de parution en album[39].
Première publication de La Mauvaise Tête dans Spirou
Planche Numéro Page Date
n.n. et 1 840 1 et 4
n.n. et 2 841 1 et 4
n.n. et 3 842 1 et 4
n.n. et 3 842 1 et 4
n.n. et 4 843 1 et 4
n.n. et 5 844 1 et 4
n.n. et 6 845 1 et 4
n.n. et 7 846 1 et 4
n.n. et 8 847 1 et 4
n.n. et 9 848 1 et 4
n.n. et 10 849 1 et 4
n.n. et 11 850 1 et 4
n.n. et 12 851 1 et 4
n.n. et 13 852 1 et 4
n.n. et 14 853 1 et 4
n.n. et 15 854 1 et 4
n.n. et 16 855 1 et 4
n.n. et 17 856 1 et 4
n.n. et 18 857 1 et 4
n.n. et 19 858 1 et 4
n.n. et 20 859 1 et 4
n.n. et 21 860 1 et 4
n.n. et 22 861 1 et 4
n.n. et 23 862 1 et 4
n.n. et 24 863 1 et 4
n.n. et 25 864 1 et 4
n.n. et 26 865 1 et 4
n.n. et 27 866 1 et 4
n.n. et 28 867 1 et 4
n.n. et 29 868 1 et 4
n.n. et 30 869 1 et 4

Album

La première édition de La Mauvaise Tête fut publiée par Frankin (sic) et les Éditions J. Dupuis Fils et Cie en 1956 (dépôt légal no 548, 4e trimestre 1956[40]). On retrouve cette histoire dans Voyages autour du monde, le tome 3 de la série Les intégrales Dupuis - Spirou et Fantasio (Dupuis - 2007).

  • En 1987, l'album a bénéficié d'un tirage de luxe, édité par Dupuis.

Traductions

Reconnaissance

Pour beaucoup, le dessin de l'étape de montagne représente le somme de l'art d'André Franquin. Pour Dominique Delhalle, journaliste sportif à la RTBF, le dessin représentant le coureur peinant en danseuse est « d'une efficacité inégalée »[41].

La maison d'édition québécoise La mauvaise tête est nommée en l'honneur du livre.

Références

  1. « Spirou et Fantasio », sur Bdoubliees.com (consulté le ).
  2. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 7.
  3. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 18.
  4. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 17.
  5. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 16.
  6. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 46.
  7. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 36.
  8. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 34.
  9. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 35.
  10. Les planches "numérotées" de cet album comportent sept "srips", et correspondent à la livraison hebdomadaire de l'aventure.
  11. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 54.
  12. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 62.
  13. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 58.
  14. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 9.
  15. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 14.
  16. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 15.
  17. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 29.
  18. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 49.
  19. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 24.
  20. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 26.
  21. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 32.
  22. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 33.
  23. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 51.
  24. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 53.
  25. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 19.
  26. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 31.
  27. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 50.
  28. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 30.
  29. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 21.
  30. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 20.
  31. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 25.
  32. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 27.
  33. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 37.
  34. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 40 et 41.
  35. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 45.
  36. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 57.
  37. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 63.
  38. sur Bdoubliees.com (consulté le 19 août 2015)
  39. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 8.
  40. CHAIX - PARIS
  41. La Mauvaise tête : édition commentée, p. 59.

Annexes

Bibliographie

  • André Franquin et Hugues Dayez, La Mauvaise tête : édition commentée, Italie, Niffle, coll. « 50/60 », , 110 p. (ISBN 978-2-87393-059-2)
  • José-Louis Bocquet et Eric Verhoest, Franquin, chronologie d'une œuvre, Monaco, Marsu Productions, , 192 p. (ISBN 978-2-35426-010-1), p. 38 à 41
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